L'appel à la coopération,
sur lequel le noble verset insiste, est considéré comme un principe islamique général qui s'inscrit dans
tous les domaines
sociaux, éthiques, politiques et autres. Cet appel dit aux musulmans de coopérer dans les bonnes actions, et leur
interdit de coopérer
dans des actes du mal et du péché. Dans ce cadre se trouvent l'injustice, la tyrannie et toutes sortes de
désobéissances aux ordres divins.
Ce principe islamique
contredit complètement un principe qui prévalait à l'époque préislamique et qui est toujours appliqué même à
notre époque actuelle
; principe qui dit: : « انصر أخاك ظالما أو مظلوما
«
Soutiens ton frère qu’il soit oppresseur ou qu’il soit oppressé ».
À l'époque préislamique,
si un groupe d'une tribu envahissait un groupe d'une autre tribu, les membres de la tribu envahissante
viendraient en aide
aux envahisseurs, indépendamment du fait que l'invasion ait été dans un but juste ou injuste, et nous voyons à notre
époque - aussi - les effets de ce principe préislamique dans les relations
internationales, en particulier.
Dans les pays alliés, quand ils se lèvent principalement pour se protéger les uns les autres, la solidarité et la
coopération avec les questions internationales sans se soucier du principe de
justice et sans distinction
entre l'oppresseur et l'oppressé, l'islam a aboli ce principe préislamique et a appelé les musulmans à coopérer
uniquement dans des œuvres
bonnes et des projets bénéfiques et constructifs, et interdisant la coopération dans l'injustice et l’agression.
Le plus drôle à cet égard
est la venue des mots البر « bonnes œuvres » et « piété » ensemble et respectivement dans le verset, car
le premier mot porte
une empreinte positive et indique des actions bénéfiques, et le second a le caractère d'interdire et d'empêcher et
indique de s'abstenir d'actions répréhensibles - et sur cette base - aussi La
coopération et la synergie
doivent avoir lieu à la fois dans l'appel aux bonnes actions ou dans la lutte contre les actes répréhensibles.