bayyinaat

Publié le temps: 03 ,December ,2017      11:47:56
Il est le fils d’Hossein ibn Ali (as) le troisième imam des chiites du monde. Sa mère s’appelle Sharbanouwiya. Son surnom le plus célèbre est Zeynoul Abidine (l’ornement des croyants et Sadjad (celui se prosterne trop). il est né en l’an 38 après l’hégire
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Brève présentation de l’imam Ali Ibn Hossein (a.s)

Imam Ali Ibn Hossein Ibn Abou Tâlib (a.s)

Il est le fils d’Hossein ibn Ali (as) le troisième imam des chiites du monde. Sa mère s’appelle Sharbanouwiya[1]. Son surnom le plus célèbre est Zeynoul Abidine (l’ornement des croyants et Sadjad (celui qui se prosterne trop). il est né en l’an 38 après l’hégire[2]

Il a passé son enfance à Médine et a vécu environ deux ans du califat de son grand père le prince des croyants. Il a vécu pendant dix ans les événements de l’imamat de son oncle paternel l’imam Hassan Mojtaba (as) qui n’a assuré le califat officiellement que pendant six mois. Après l’assassinat de l’imam Hassan Mojtaba (as) en l’an 50 de l’hégire, il a été auprès de son père durant les 10 années de l’imamat de son père Hossein ibn Ali (as) et a participé aux différents combats et luttes celui-ci.

Au mois de Muharram, de l’an 61, de l’hégire, il était à Karbala dans le mouvement de soulèvement et du martyre de son père Hossein (as). Après la tragédie de Karbala, la responsabilité de l’imamat lui revint? Il était ensemble avec les autres parties du camp de l’imam Hossein dans le voyage de Koufa et de Sham. Il était le responsable et le soutien des captifs en pleines situation de malheur et des difficultés. Il a démasqué le nature du gouvernement de Yazid avec des allocutions plutôt ardentes durant ce voyage. Et après son retour de Sham, il s’installe à Médine jusqu’à ce qu’il soit assassiné en 94 ou en 95 après l’hégire. Il est inhumé au célèbre cimetière de «Baki» près de la tombe de son oncle paternel l’imam Hassan (as).

Les califes de l’époque de l’imam Sadjad (as)

L’imam Ali ibn Hossein (as) a pris le règne de son imamat à l’époque où le pouvoir était entre les mains usurpatrices des personnes suivantes:

1 – Yazid ibn Mouawiya (de 61 – 64 hégire lunaire)[3]

2 – Abdellah ibn Zoubeyr (de 61 à 73)[4]

3 – Mouawiya ibn Yazid (Quelques mois de l’an 64)

4 – Marwan ibn Akam (9 mois en l’an 65).

5 – Abdel Malik ibn Marwan (de 65 – 86.)

6 – Walid ibn Abdel Malik (de 86 – 96.

La maladie de l’imam une providence divine. Malheureusement, plusieurs personnes mal informées présentent l’imam Sadjad (as) comme un imam malade. Et en évoquant ce surnom, l’imam parait dans l’esprit de ceux-ci comme un infirme au visage jaune et à l’esprit meurtri. Or la réalité est toute autre celle là. En effet, c’est seulement à Karbala que le 4ème imam a été malade pour une courte durée. Après cela, il a retrouvé la santé et il a été dans un état sain durant environ 35 ans comme tous les autres imams.

Il n’y a aucun doute que la maladie provisoire de l’imam lors de la tragédie de Karbala était une forme d’assistance divine afin que cela puisse servir d’excuse et que l’imam n’aille accomplir son devoir de djihad.[5] C’est ainsi que sa vie a été protégée sans que les agents de yazid ne l’assassinent. A travers cette tactique, le drapeau de l’imamat est resté flottant. Si l’imam n’avait pas été malade, il aurait dû participer au djihad contre Yazid et allait connaitre le sort que les autres enfants et compagnons de son père ont subi et la lumière de la guidance se serait éteinte.

Sabt ibn Jawzi écris: «Ali ibn Hossein n’a pas tué parce qu’il était malade»[6]

Mohammad ibn Sa’ad écris: «ce jour (Achoura, Ali ibn Hossein qui était en compagnie de son père avait environ 23 ou 24 ans. Et quiconque dit qu’il était encore mineur à cette époque aura avancé des propos absurdes. Il était juste malade ce jour raison pour laquelle il n’avait pas participé à la guerre»[7]

Ibn Sa’ad rapporte ceci: «après la mort d’Hossein ibn Ali, Shemr vint auprès d’Ali ibn Hossein qui était malade et couché sur son lit. Alors Shemr dit: «tuez celui-ci! L’un de ses compagnons dit: «Sobhanallah, veux tu que nous tuons un jeune qui est malade et qui n’a même pas participé à la guerre? A ce moment, Oumar ibn Sa’ad est arrivé et dit: «ne touchez ces femmes et ces malades»[8]

Sheikh Moufid rapporte d’Oumeid ibn Mouslim l’un des soldats de Yazid: « (le jour d’Achoura), je parvins à la tante d’Ali ibn Hossein, il était sérieusement malade et couché sur le lit. Shemr vint avec un groupe de soldats à terre et dit: «vous ne tuez pas ces malades? Je répondis: «Sobhanallah tuerez vous également les enfants?![9] Celui-ci est un enfant et la maladie va le terrasser. Tellement j’ai tenu ce propos jusqu’à ce que je réussi à leur faire à renoncer à le tuer. A ce moment, Oumar ibn Sa’ad vint, les femmes criaient sur lui et pleuraient. Il dit à ses gardes: «que personne d’entre vous n’entre dans les maisons de ces femmes et ne touchez également à ce jeune.»[10]

Comme on le constate, la maladie de l’imam Ali ibn Hossein (as) était une providence divine qui a contribué à préserver sa vie. Cela n’a jamais signifié la faiblesse ou son impuissance face aux ennemis. Non seulement dans ces conditions difficiles de captif, l’imam était le refuge des prisonniers et celui qui calmait leur cœur souffrant. Il a affronté l’ennemi avec courage et bravoure. Les allocutions et les discussions animées de l’imam à Koufa et à Sham sont des témoignages qui soutiennent l’idée qu’il n’était pas aussi faible et malade. De même, après le transfert des prisonniers à Koufa et à la suite de la discussion qu’il y eu lors de l’assise avec Oubeidoullah ibn Zyad, ce dernier (Oubeidoullah) était devenu très fâché et avait ordonné qu’on le tue mais l’imam lui dit: «tu menace de tuer? Ne sait tu pas que se faire tuer pour nous est devenu quelque chose d’ordinaire et que le martyre pour nous est un honneuret un mérite?»[11]

Le porteur du message de karbala

Comme on venait de dire tantôt, l’imam Ali ibn Hossein (as) était présent lors de la tragédie de Karbala, et après la mort de son père, Hossein ibn Ali (as), il était à la tête des rescapés de la famille de l’imam Hossein (as) et il faisait passer le message du soulèvement et du martyr rouge de ce grand imam et avec ses discours et ses allocutions, il s’est à mit dévoiler l’image pervers du gouvernement Omeyade et réveiller l’opinion publique.

Avec la grande propagande que le gouvernement avait mené depuis l’époque de Mouawiya, contre la famille du prophète (ç) (plus particulièrement en Syrie) il n’y a point de doute que sans la communication et la sensibilisation des survivants du groupe l’imam Hossein (as) qui avaient entrepris de démasquer les Omeyades et de réveiller les consciences, les ennemis de l’islam et les agent s au pouvoir à cette époque auraient presque réussi à faire passer le grand soulèvement de Karbala pour une action vaine qui allait facilement disparaitre dans l’histoire.

La grande propagande de l’imam Sadjad (as) et les autres rescapés du maitre des martyrs lorsqu’ils étaient des captifs avait réussi à exploiter la rancœur de Yazid pour leur permettre de le discréditer aux yeux des gens. Ils n’ont pas permis aux ennemis de l’imam Hossein (as) ou de trahir son action. Nous n’allons plus tirer de long à large en ce qui concerne le communication mené par le 4ème imam étant donné que nous l’avons déjà évoqué de manière explicite dans une des parties de la biographie de l’imam Hossein (as).

Epoque de l’etranglassion

En fonction de la répartition de l’imamat en 4 phase après la mort du prophète (ç) dans la partie réservée à la biographie de l’imam Ali (as), la vie de l’imam Sadjad (as) se retrouve dans la 4ème phase:

* La phase de désespoir par rapport à la victoire d’une lutte armée.

* Efforts constructifs dans l’espoir d’instaurer le gouvernement islamique par la famille du prophète (ç) à long terme.

* Planification pour atteindre ce but à travers les actions culturelles la formation et l’éducation des ressources humaines adéquates.

* Rependre la pensée islamique authentique et dénoncer les innovations et les falsifications.

En effet, l’évènement douloureux d’Achoura (pour une courte durée) fut un coup sévère pour le soulèvement des chiites et en rependant la nouvelle de cet évènement dans l’ensemble de la nation islamique de cette époque, plus particulièrement en Irak et dans le Hijaz, les chiites fut pris de terreur et de panique. En effet, il s’avérait que Yazid qui était venu pour renforcer les bases de son gouvernement sans reculer devant le moindre crime s’était employé à tuer les enfants du prophète (ç) (qui sont connus dans tout le monde islamique de part leur grandeur, leur valeur, et leur sainteté) faire de leurs femmes des prisonnières, ainsi que leurs enfants pour donner de la force à son régime[12]

Ce sentiment de terreur dont les effets se ressentaient jusqu’à Koufa et Médine s’étaient encore intensifiés avec l’apparition «de la tragédie de Hourra» , un soulèvement de la population de Médine farouchement matés par les forces de Yazid (Zil Hijjat en 63) et qui avait instauré une strangulation , dans la région où la famille du prophète (ç) avait de l’influence plus particulièrement à Médine, au Hijaz et à Koufa en Irak. Les chiites et les suiveurs des imams qui étaient les ennemis des omeyades étaient devenus faibles et l’organisation et l’unité s’étaient détruites. Exposant cette situation inconfortable, l’imam Sadjad (as) dit: «dans toute la Mecque et Médine, on ne comptait même pas 20 personnes qui éprouvaient encore de l’amour pour nous»[13]

Mas’oudi un grand historien déclare clairement: «Ali ibn Hossein a pris les reines de l’imamat de manière discrète et avec une dissimulation incroyable à une époque difficile»[14]

L’imam Sadiq (as) dit ceci dans l’esquisse de cette situation amère et affligeante: «après l’assassinat d’Hossein ibn Ali (as), les gens se sont reculés de la famille du prophète exceptée trois personnes: Abou Khalid Kabili, Yaya ibn Oummou Tawil, et Joubeir ibn Mat’am»[15]

Dans la citation de Fazhl ibn Shazane qui viendra près, on nomme également Mohammad ibn Joubeir ibn Mat’am. Après, quelques personnes les a rejoint et leur nombre avait augmenté. «Yaya ibn Oummou Tawil» s’était rendu à la mosquée du prophète à Médine et s’était ainsi adressé aux gens: «Nous sommes contre vous et nous vous rejetons (notre voie et notre religion) Entre vous et nous, il y a une haine et une rancœur évidente et permanente…»[16]

Il est clair que ce genre de prise de prise de position directe ne pouvais émaner dans ces conditions que d’un certain nombre de personnes très réduit qui avait déjà sacrifié leurs vies. Des personnes telles que Yaya ibn Oummou Tawil qui s’étaient préparé pour toutes les formes de danger. S’est pour cette raison que Hajjaj ibn Youssouf lui avait coupé les mains et les pieds parce qu’il était ami et suiveur du prince des croyants. Et c’est ainsi qu’il fut assassiné.»[17]

Fazhl ibn Shazane« est l’un des grands savants et spécialistes en hadiths chiites. Au milieu du 3ème siècle et l’un des disciples de l’imam Jawad (as), l’imam Hadi (as) et l’imam Hassan Askari (as).

Il dit: «au début de l’imamat d’Ali ibn Hossein, il n’y avait que cinq personnes qui le suivaient: Sa’id ibn Joubeir, Sa’id ibn Mousayib, Mohammad ibn Joubeir ibn Mat’am, Yaya ibn Oummou Tawil et Abou Khalid Kabili»[18]

Le regime obscure d’abdel malik

L’époque de l’imamat l’imam Sadjad (as) correspond à la période de règne du plus sombre des gouvernements dans l’histoire de l’islam. Bien qu’avant l’imam, le gouvernement islamique souffrait déjà de déviation s’était transformé en une forme de tyrannie, l’époque de l’imamat du 4ème imam à cette différence avec les époques précédentes que le dirigeant de manière publique et sans aucune discrétion profanait les valeurs islamiques sacrées. Il foulait facilement les fondements de l’islam et personne n’avait le courage d’avancer la moindre contestation.

Une bonne partie de l’imamat de l’imam Sadjad (as) correspond à une partie du califat d’Abdel Malik ibn Marwan qui a régné pendant trente et un an. Les historiens décrivent Abdel Malik comme un homme rusé, prudent qui avait une longue vision, un littéraire intelligent et un savant[19]

L’écrivain «Al Fakhri» déclare: «Abdel Malik était un homme sage, intelligent, un savant, un érudit, un littéraire rusé, imposant, très généreux, très politicien et était particulièrement doué en matière de réflexion»[20]

«Hindousharh « écris: «c’était un homme intelligent, illustre, éloquent, érudit, maitrisant les nouvelles, poètes par moment, et avait des idées et des réflexions pertinentes»[21]

«Avant d’accéder au pouvoir, il faisait partie des jurisconsultes de Médine»[22] il est connu comme un acète, un dévot et un religieux. Il passait ses heures à adorer Dieu à la mosquée si bien qu’on le surnomma le pigeon de la mosquée»[23]

On dit: «après la mort de son père Marwan, lorsque le califat lui parvint il était en train de lire le coran. Mais dès qu’il entendu cette nouvelle, il ferme le coran et dit: «à présent, entre toi et moi la rupture vient de naitre! Je n’ai plus rien à faire avec toi»[24]et il s’était réellement séparé du coran. Et l’orgueil du pouvoir l’avait tellement envouté qu’il avait carrément perdu sa personnalité. Et les historiens se rappellent franchement de l’époque à laquelle il a régné comme étant l’époque la plus sombre et la plus amère. En effet, Souyouti et Ibn Athir écrivent: «tout au long de l’histoire de l’islam, Abdel Malik est la première personne qui a brillé par la trahison,la perfidie (il a tué Oumar, Amr et ibn Sa’ad ibn Aas après leur avoir donné l’asile) c’est la première des personnes qui a interdit aux gens de parler en présence du calife et est également la première personne qui empêchait l’ordonnance du convenable»[25]

Deux ans après avoir fait essuyer la défaite à Abdellah ibn Zoubeyr à la Mecque (en l’an 75), il vint pour le pèlerinage et entra à Médine et s’adressa ainsi aux gens: «je ne suis pas comme le calife déshonoré (Ousmane) ni comme le calife souple (Mouawiya) et non comme le calife très peu doué de discernement (Yazid), je ne soignerai ce peuple qu’avec l’épée. Vous voulez de nous les actes des Mouhajirines, mais vous ne vous comportez pas comme eux (vous nous appelez à la piété et vous n’appliquez pas cette piété) Je jure par Dieu à partir d’aujourd’hui, quiconque m’invite à la piété je lui coupe la tête»[26]

Il tint des propos pareils parce que les orateurs et les imams de prière de vendredi commençaient leurs discours par la formule «craignez Dieu»[27]

Il est clair que si déjà celui qui est censé être le calife du prophète (ç) et qui gouverne en son nom dans sa ville, et auprès de l’endroit où il est enterré et qui tient des propos totalement contraires à sa sunna, qu’en serait-t-il alors des propos de agents et de ses valets dans les différentes contrées de la nation islamique?

Tellement Abdel Malik tout au long de son règne a commis des injustices, des perversités et des crimes au point que la lumière de la foi s’était totalement éteinte en lui. Un jour, il avait personnellement confessé et en disant à Saïd ibn Moussayib: «je suis devenu tel que même si je pose un acte bien je n’en serai pas content et je pose un mauvais acte, cela ne me dérangera pas» Saïd ibn Moussayib répondit:«la mort de l’âme a complètement pris possession de toi»[28]

Abdel Malik discutait très souvent avec une femme nommée: «Oummou Darda». Un jour Oummou Darda lui dit: «ô Amir ul Mou’minine! J’ai entendu que tu as consommé de l’alcool après l’adoration et les prières? Abdel Malik répondit ainsi: «ce n’est pas seulement les boissons alcooliques que j’ai consommé, j’ai aussi bu le sang des gens»[29]

Lui qui un jour lorsque Yazid déployait l’armée vers la Mecque demandait protection auprès de Dieu dans la but d’e finir avec Abdellah ibn Zoubeyr (et exprimait le dégoût), après avoir accédé au pouvoir, non seulement il a poursuivit ce genre d’action, mais en plus il était tellement sadique qu’il déploya Hajjaj pour marcher sur la Mecque. Celui-ci le fit et détruisit la mosquée sacrée (parce que Zoubeyr s’était caché là-bas). Donc il se servit des catapulques pour détruire la mosquée sacrée et la Ka’aba.[30]

Les employés pervers

Les émissaires d’Abdel Malik également dans différentes contrées de la nation islamique suivaient les traces de leurs maitres et avaient instauré un gouvernement de terreur. Ils employaient la force à outrance contre la population.

Mas’oudi écris: «Abdel Malik était un sanguinaire. C’est ses émissaires tels que Hajjaj, le gouverneur de l’Irak, et Mouhallab le gouverneur de Khorasan, Hisham ibn Ismaïl, le gouverneur de Médine étaient aussi impitoyable que lui»[31] tellement Hisham ibn Ismaïl qui était le gouverneur de Médine avait rendu la vie difficile aux gens et avec totalement torturé la famille du prophète (ç) que lorsque Walid pris les règnes après la mort de son père, était contraint de le limoger.[32]

Et le pire d’entre eux c’était Hajjaj dont les crimes sont connus dans l’histoire de l’islam. Après la défaite d’Abdellah ibn Zoubeyr battu par Hajjaj, Abdel Malik a fait de lui le gouverneur du Hijaz pendant deux ans (la Mecque, Médine et Ta’if)[33]

Hajjaj à Médine avait marqué au fer chaud le cou d’un groupe de compagnons tels que Jabir ibn Abdellah Ansari, Anas ibn Malik, Saha ibn Sahidi et bien d’autres juste dans le but de les humilier. Son prétexte en posant ce genre d’acte c’est que c’est eux qui avaient tué Ousmane![34]

Il dit ceci au moment de quitter Médine: «je remercie Dieu de me faire sortir de cette énorme ville. Cette ville parmi toutes les villes est la plus corrompue et les hommes de cette ville sont des vrais trompeurs d’Amir ul Mou’minine (Abdel Malik) et ils sont plus ironiques. Si ce n’étaient les recommandations d’Amir ul Mou’minine, j’aurai transformé cette ville en poussière. Il ne serait resté de cette ville qu’un morceau de bois de qu’on appelle la chaire du prophète et des os dégradé ce qu’on appelle la tombe du prophète»[35]

Hajjaj en irak

Abdel Malik ayant constaté qu’Hajjaj avait soumis et Médine, réalisa que c’était idéal pour mater les irakiens et les mettre à leur place. Raison pour laquelle en l’an 75 de l’hégire, il lui confia le gouvernement de l’Irak, (Koufa, et Basra) dès qu’Hajjaj arriva à Koufa, il ne s’est même pas comporté comme un gouverneur nommé par le calife. Il a masqué son visage avec un voile et est entré dans la mosquée san se faire remarquer. Il a fendu le rang et allé s’installer sur le podium. Il a passé un bon bout de temps silencieux sur la chaire. Les gens commencèrent que mais qui c’est celui là? Quelqu’un dit: «lapidez-le!» les autre fidèles répondirent: «non patientez, on attend ce que tu veux dire?

Dès que tout le monde se tue, Hajjaj enleva son voile et commença son discours ainsi: «ô gens de Koufa! Je vous les têtes comme les fruits qui sont mûrs et prêts à être cueillis. Des fruits qu’il faut séparer du corps et c’est moi qui aurai l’honneur d’accomplir cette tâche. Je suis en train de voir le sang briller sur les turbans et les barbes…»

Il continua ainsi des propos menaçants et tellement il a fait peur aux gens si bien que celui qui avait déjà pris le cailloux et prêt à la lapider n’a même pas su quand est ce que le caillou sortis de sa main pour se retrouver au sol.[36]

L’entrée d’Hajjaj à Basra s’était faite de la même manière que celle de Koufa. Ibn Kouteiba Deinouri décris ainsi son entrée à Basra: «Hajjaj pris la route de Basra accompagné de deux milles personnes parmi les soldats de l’armée de Sham ainsi que ses partisans et quatre milles personnes parmi les différentes forces. Au moment d’entrer à Basra, il vint avec deux milles personnes et a décidé d’entrer dans la ville le vendredi à l’heure de la prière. Il ordonna à ses gars d’encercler la mosquée et qu’on place cent personnes devant chaque porte de la mosquée qui en disposait de dix huit et que ces cent personnes cachent leurs épées dans leurs vêtements. Ensuite, il leur dit: «et dès que vous entendrez les voies s’élevées dans la mosquée, toute personne qui essayera de sortir de la mosquée, veillez en sorte qu’avant que son corps ne suive sa tête qu’elle soit déjà séparée de son corps depuis.

Les soldats se tirent devant les portes de la mosquée et attendirent. Hajjaj se mit en route avec deux cents personnes armée, cent personnes devant lui et cent autres personnes derrière lui avec les épées cachées sous les vêtements. Ils entrèrent dans la mosquée. Lui aussi avait caché son épée sou ses vêtements.

Hajjaj leur dit: «lorsque nous entreront dans la mosquée, je m’adressais aux gens et ils me balanceront des pierres. Dès que vous me verrez enlever mon turban de la tête et le placer sur mon genou, sortez vos épées et découpez les.»

Avec ce plan, lorsque l’heure de la prière arriva, Hajjaj monta sur la chaire et fit le discours suivant: «…Amir ul Mou’minine (Abdel Malik) m’a investi comme gouverneur de votre ville et m’a nommé pour que je me charge de la répartition des biens de la trésorerie parmi vous. Il m’a ordonné de m’occuper des pauvres et des opprimés et de punir les injustes, de féliciter les bienfaiteurs et de punir les malfaiteurs…Le calife du temps m’a investi à ce poste. il m’a donné deux épées: «l’épée de la miséricorde et l’épée du châtiment et de la punition. Au cours du voyage, j’ai perdu l’épée de la miséricorde et présentement, j’ai entre mes mains de la punition et du châtiment…»

Alors, les gens balancèrent alors les pierres Hajjaj. A ce moment, il enleva son turban de la tête et le déposa sur son genou, ses soldats se versèrent subitement sur les gens. Lorsque les gens virent ainsi la situation, ils essayèrent alors de sortir de la mosquée. Mais dès que quelqu’un pointait sa têtedehors, on la coupait. Ainsi, ceux qui étaient en train de fuir étaient contraints de revenir dans la mosquée et à cet endroit, les gens furent tués si bien que le sang avait coulé jusqu’à la porte principale de la mosquée et alla même jusqu’au niveau du marché.[37]

C’est ainsi que Hajjaj avait régné avec terreur dans tout l’Irak. Plusieurs grandes figures et des innocents pieux furent tués. Non seulement il avait instauré la peur dans les cœurs en Irak, mais l’ensemble des villes telles que le Khouzestan et l’Est de la localité étaient également pris de cette peur.

Le sommet des massacres et de la strangulation

Mas’oudi, un des célèbres historiens écris: «Hajjaj régna pendant 20 ans et les gens qui ont été tués par l’épée de ses soldats durant cette époque ou qui ont été torturés au point de mourir s’élève à 12000 personnes. Et ce chiffre est à part sans compter ceux qui sont morts en combattant Hajjaj.

A la mort d’Hajjaj, dans sa célèbre prison (dont les gens tremblaient lorsqu’ils entendaient le nom de cette prison) il y avait cinquante milles hommes trente milles femmes et parmi eux, seize milles vivaient sans vêtement et totalement nus!

Hajjaj enfermait les hommes et les femmes dans un même endroit. Et ses prisons n’avaient pas de toit. Raison pour laquelle les prisonniers brûlaient quand il faisait chaud en été, et ne hivers ils gelaient quand il faisait froid.[38]

Les points sombres et manifestes du règne de Walid ibn Abdel Malik

Après d’Abdel Malik, son fils Walid parvint au califat. Certains historiens font les éloges de Walid et plusieurs le préfèrent à son père Abdel Malik, son grand père Marwan et beaucoup d’autres califes Omeyades. En effet, en dehors d’Oumar ibn Abdel Aziz, aucun des califes omeyades lors de son règne n’a travaillé comme il a travaillé dans l’intérêt général et aucun d’eux n’a réalisé les bonnes œuvres come lui. Duran son règne, Walid avait fondé élargi et refait les mosquées et les lieux saints. Et il encourageait ses gouverneurs et ses différents autres fonctionnaires à œuvrer dans ce sens. Les historiens rapportent que Walid a construit la mosquée de Damas, fait une extension dans la mosquée du prophète (ç) et la mosquée D’Aksar. Sous son ordre, dans chaque ville où il y vait un eendroit pour orgnisé la prière, une mosquée fut construite. Il avait crée beaucoup de bases et de légions pour défendre les frontières de la nation islamique. il avait également créé des nouvelles voies de communication, fait creuser beaucoup de puits d’eau dans différents endroits du pays, il avait également construit les écoles et les hôpitaux. Il avait suspendu les aumônes et les dons dispersés et avait déterminé une pension fixe à la trésorerie pour les malades assis, les handicapés et les besogneux.

Il avait des pensionnats pour héberger les aveugles et les gens qui souffraient d’un quelconque handicap. Ainsi que les gens souffrant des problèmes psychologiques. Il avait choisit des Toubib et des infirmiers pour veiller sur eux et avait donné l’ordre qu’on leur donne à manger et qu’on leur accorde du repos. Il avait également fondé des orphelinats pour garder et éduquer et garder les enfants sans tutelle. Et les enfants qui n’avaient pas de parents. La plupart du temps, il visitait personnellement les villes, les marchés, et contrôlait l’augmentation et il la baisse des prix.[39]

Les exactions de Walid

En dépit des points clairs et évident qu’on note dans la vie et le règne de Walid, il apparait également des irrégularités et beaucoup et de déviations qu’il ne faut pas ignorer lorsqu’on analyse sa biographie et sa vie. Selon ce qui ressort des propos des historiens, Walid était un tyran injuste. Son père et sa mère l’ont éduqué sans aucun principe de manière à ce qu’il fasse passer le culte du plaisir par rapport à tout. Il était dépourvu de politesse et n’avait aucun mérite d’un homme.[40]

Il ne connaissait pas la grammaire et la littéraire arabe et jusqu’à la fin de sa vie, il ne parvenait pas à respecter les règles de grammaire arabe. Lorsqu’il parlait, il commettait des fautes de grammaires très graves.

Un jour, dans une assise, en présence de son père et d’un groupe d personnes, il commit une faute dans une phrase aussi simple lorsqu’il s’entretenait avec un arabe! Son père le blâma et dit: «quiconque ne connait bien la langue des arabes ne peut régner sur eux». Dès lors, Walid entra dans la chambre avec un groupe de savants en grammaire et ferma y passa six mois à apprendre mais après cette période, il ressortit plus ignorant encore qu’au premier jour.[41]

Peut être l’une des choses qui fait en sorte qu’il soit le promoteur de la science et des techniques relève du fait que personnellement il n’a pas su profiter de la connaissance. Et voulait couvrir ou masquer cette lacune à travers ce genre de geste!

Les gouverneurs pervers et injustes

Walid choisissait et nommait des pervers et des criminels comme gouverneurs et commandants à la tête des musulmans. ce groupe de personnes ont pourri la vie aux gens. Hajjaj ibn Youssouf est l’une de ces personnes qui otn servi son père et qu’il a gardé après la mort de celui-ci.

A cette époque, la région de Sham était sous le commandement personnel de Walid. En Irak il Y avait Hajjaj et dans le Hijaz il y avait Ousmane ibn Heibara. En Egypte il avait nommé Kora ibn Sharif comme Gouverneur et chacun d’eux ont brillé dans l’art de semer la terreur. Oumar Ibn Abdel Aziz (le demi frère de Walid) qui à un niveau relatif appréciait la justice et l’équité présente ainsi le règne de ces quelques personnes dans les différentes contrées islamiques: «la terre est devenue pleine d’injustice et d’oppression.Seigneur sauve les gens de cette calamité»[42]

C’est peut être à cause de ces exactions et des crimes et de cette oppression contre les musulmans sans refuge que l’imam Sadjad dans une déclaration reparti les gens de cette époque en six catégories. Il comparait les dirigeants aux lions et les musulmans aux moutons qui étaient coincés entre les lions, les tigres, les renards, les chiens et les porcs. Leurs chairs et leurs os étaient dévorés par les lions.[43]

Pourquoi est-ce que le quatreme imam ne s’est pas souleve?

Les circonstances politiques de l’époque de l’imam Sadjad (as) situent clairement le contexte et nous permet de comprendre la raison pour laquelle ne s’est pas soulevé. En effet, la terreur et l’extrême étouffement qui régnait dans la société, le contrôle et la domination totale instaurés par le gouvernement Omeyade tyrannique faisait en sorte que toute forme de mouvement de lutte armée soit vouée à l’échec d’avance. Le moindre geste n’échappait à la vigilance des espions du régime Omeyade. En effet, un jour, l’un des espions d’Abdel Malik à Médine lui avait fait le rapport suivant:«Ali ibn Hossein avait une esclave servante qu’il a affranchi ensuite l’a épousé. Abdel Malik dans une lettre adressée à l’imam présenta cette attitude comme une forme d’incommodité. Il protesta en se demandant pourquoi est ce que l’imam ne s’est t-il pas marié avec quelqu’un qui est du même niveau social que lui parmi les Qorayshites.

Dans la réponse que l’imam lui avait adressé, il est écris: «il n’y avait personne qui soit supérieur au prophète (ç). Il avait épousée une servante divorcée. Dieu dégage toutes formes d’infériorité avec l’islam, il toute imperfection parfaite et fait en sorte que les gens déshonorés deviennent honorables et dignes. Donc il n’y a pas de musulman inférieur. L’infériorité et les bassesses n’appartiennent qu’à l’époque de l’ignorance.»[44]

Avec ce geste, Abdel Malik voulait mettre en garde l’imam sur le fait qu’il est courant de tous ses faits et gestes. Comment dans de telles conditions une révolution peut t-elle s’opérer? Un peu comme si l’imam avait saisi les conditions et ses irrégularités si bien dans ses invocations, il implorait Dieu ainsi:

«L’ennemi a dégainé son épée de rancœur vers moi. Il a aiguisé sa lame tranchante pour me frapper et limer sa pointe pour guetter ma vie. Il cible mon palais avec les poisons mortels versés dans la coupe. Je suis l’Amir de ses pluies de flèche et son œil vigilent est bien rincé pour me contrôler. Il est résolu à me faire du mal et me faire boire la coupe amère de la souffrance. Seigneur tu tiens en compte mon impuissance à supporter ces difficultés et ces lourdes peines. Tu connais mon incapacité à briser ce que le mélodrame de la guerre m’a fait. Tu vois bien ma solitude face à l’influence de ceux qui se sont montrés aversif vis-à-vis de moi et sont cachés dans les buchons pour me tendre une embuscade. Je sais que tu as commencé à m’assister. Raison pour laquelle je te demande de me donner la force»[45]

Deux voies difficiles

Par rapport à ce qu’on a vécu, nous réalisons qu’après la tragédie de l’Achoura, l’imam était face à une alternative particulièrement difficile: «soit il suscitait la compassion et les sentiments des gens de la communauté, quelque chose qui était d’ailleurs facile pour lui afin d’attirer des gens qui vont s’allier à sa cause et de lancer un mouvement sévère et dynamique contre les Omeyades. Mais, étant donné que les conditions nécessaires n’étaient pas réunies pour la stabilité et la détermination d’un mouvement d’une telle envergure, il craignait alors qu’un soulèvement pour en finir avec les omeyades puisse être éteint sur la scène politique.

Soit il devait brider les sentiments superficiels aux moyens d’une réflexion bien murie et pesée. Cela implique alors dans un premier temps de réaliser une importante préparation: Une idée directrice et aussi des éléments pieux pour commencer le principal travail (Redonner la vie à l’islam et recréer la communauté et le système islamiques). En attendant, cela contribuerait à préserver sa vie et celle du nombre très limité de ses compagnons sur lesquels il pouvait compter. Et sans toutefois laisser le front à l’ennemi, il devait être plus actif dans ce cadre car aussi longtemps qu’il devait par moment être virtuel aux yeux des espions de Bani Omeya, il contribuerait à enseigner des gens pieux et leur inculquer l’idée directrice. Une lutte discrète mais sûre qui continuerait jusqu’à proximité du but et la suite des choses sera confiée à l’imam après lui…

Il n’y a aucun doute que la première est vraiment celle de gens qui sont prêts à se sacrifier. Mais, un guide pieux influent non seulement dans la sphère de son époque, mais aussi tout au long de l’histoire ne suffit pas pour réaliser ce genre d’action en sa sacrifiant. En plus de cela, il faut une vision très longue et bien murie. C’est toutes ces conditions qui ont fait en sorte que le 4ème imam réalise que la deuxième voie était la meilleure et la plus sûre.[46]

Le soulèvement de la population de Médine

Le refus du quatrième imam de collaborer avec les insurgés de Médine soit s’inscrire dans ce cadre. Le soulèvement de Médine s’est produit en l’an 63 (ou 62) et il est connu sous la tragédie de Hourra.[47] C’est évènement à commencé ainsi: «après l’assassinat de l’imam Hossein (as), une vague de colère et de dégoût se souleva dans les contrées islamique contre le gouvernement de Yazid. Dans la ville de Médine également qui était au centre de la famille, des parents, des compagnons et de la génération d’après les compagnons du prophète (ç), les gens étaient en colère. Le gouverneur de Médine (Ousmane ibn Mohammad ibn Abou Soufiyane) qui n’avait rien de moins que yazid en terme d’immaturité, et d’orgueil, dépêcha sous indication de Yazid[48] avait dépêché un groupe de dignitaires comme représentants de gens de Médine pour aller rencontrer le jeune calife à Damas afin qu’une fois de retour à Médine que ces émissaires exhortent et encouragent les gens à se soumettre aux commandements de Yazid.

À la suite de ce plan, Oumar forma un comité composé de Mounzar ibn Zoubeyr ibn Awam, Oubeidoullah ibn Abi Amrou Makhzoumi, Abdellah ibn Hanzallah Gousseil Al Mala’ik et quelques têtes parmi les hautes personnalités de Médine afin de rencontrer Yazid à Damas. Et étant donné que Yazid n’était ni islamiquement bien éduqué n’avait ni de conseiller qui pouvait au moins lui recommander de se comporter avec mesure face au groupe d’émissaires, ni la sagesse de son père afin de savoir qu’il faut au moins faire semblant d’être musulman lorsqu’on commande les musulmans au nom de l’islam. Il n’hésitait pas à consommer de l’alcool et avec son chien en présence de ses invités sans oublier les musiques et autres gestes pervers. Mia sil les avait bien accueillit dans son palais, leur avait accordé beaucoup de respect, et avait également offert des cadeaux à chacun d’entre eux. Il leur avait donné des bourses contenant pratiquement cinquante milles et cent milles dinar. Il se disait qu’en prenant cet argent et qu’en voyant l’accueil qu’il leur avait réservé dans son palais vert de Damas, ils feront ses éloges dès qu’ils rentreront à Médine. Mais non seulement cette rencontre n’a pas été à son avantage mais c’est complètement le résultat inverse qui s’est produit.

En dehors de Mounzar ibn Zoubeyr (qui s’était rendu à Basrâ), les délégués revinrent à Médine et rassemblèrent les gens pour leur annoncer ceci: «nous revenons de la rencontre d’une personne qui n’a pas de religion, qui consomme de l’alcool, qui joue de la musique, qui joue avec les chiens et qui fait venir danser les jeunes femmes dans les assises…Nous vous prenons comme témoin que nous l’avons écarté du califat»

Le fils de Hanzallah dit:«je reviens auprès de quelqu’un dont si aucune personne n’est prête à m’aider, j’irai le combattre avec ces quelques garçons que j’ai avec moi. Il m’a donné un cadeau, m’a accordé du respect, mais je n’ai accepté son cadeau que pour m’en servir afin de la combattre»

A la suite de cet évènement, les gens de Médine donnèrent l’allégeance à Abdellah ibn Hanzallah et ils chassèrent le gouverneur de Médine et tous les autres omeyades de la ville.

Cette information parvint à Yazid. Qui dépêcha alors Mouslim ibn Oukbat qui était un homme âgé et qui faisait partie des valets de première catégorie de Bani Omeya avec une importante armée pour mater l’insurrection de Médine. Il dit: «donne leur un délai de trois jours s’ils ne soumettent pas, libre leur bataille et lorsque tu auras gagné, pendant ces trois jours, pillés tous ce qu’ils auront comme biens, bêtes, armes et nourriture et mettez les à la disposition de soldats…

L’armée de Damas lança l’invasion sur Médine et une guerre sanguine se déroula entre les deux groupes. Et finalement, les insurgés perdirent, les leaders du soulèvement furent tués. Durant trois, Mouslim donna l’ordre du massacre général et du pillage des biens de toute la ville. Les soldats de Damas ont commis des crimes que même la plume aurait honte de retracer. Mouslim a été surnommé «Mousrif» à cause de ces exactions.

Après la fin du massacre et du pillage, Mouslim prit des gens l’allégeance en tant que esclaves pour Yazid[49]

Le rôle d’Abdellah ibn Zoubeyr

Abdellah ibn Zoubeyr qui fut un vrai parvenu et opportuniste se faisait passer pour un pieu. Quelques années avant l’entrée de l’imam Hossein (as) en l’an 60, il vint à la Mecque et s’installa là-bas. Cependant durant le séjour de l’imam Hossein (as) à la Mecque, il fut éclipsé et les gens ne se sont vraiment pas intéressés à lui. Après la mort de l’imam Hossein (as), le champ était libre pour ses activités et il s’est déclaré opposé à Yazid et s’est proclamé calife.

Abdellah n’avait aucune relation avec la famille de l’imam Ali (as). Il a joué un rôle important dans la guerre de «Jamal» et durant l’époque de ses activités à la Mecque, il avait supprimé les prières qu’on adresse au prophète (ç) au début du discours. Et lorsqu’on demanda la raison pour laquelle il avait fait cela, il répondit: «le prophète a une mauvaise famille que lorsqu’on évoque son nom, ils lèvent la tête haute»[50]

C’est par rapport à ces antécédents que l’imam Sadjad s’inquiétait par rapport à sa capacité à causer les troubles.[51]

Selon ce que certains historiens écrivent, Abdellah ibn Zoubeyr a joué important dans l’insurrection des populations de Médine. Après l’assassinat de l’imam Hossein (as), il faisait des reproches aux irakiens bien évidemment en visant des buts politiques. Il leur reprochait d’avoir invité l’imam et d’avoir refusé de l’aider. Il utilisait ce prétexte pour mal parler de Yazid en le traitant d’alcoolique, de pervers qui joue avec les chiens et il invitait les gens afin de le déposer.[52] Ils disent également que l’expulsion du gouverneur de Médine et des omeyades de cette ville s’est faite avec son accord.[53]

Pourquoi est-ce que le quatrième imam n’a pas collaboré avec les insurgés de Médine?

A présent, il est l’heure d’évoquer les raisons pour lesquelles l’imam s’est abstenu de collaborer avec les insurgés de Médine. On peut résumer l’abstinence de l’imam en ces points:

1 – En analysant et en prenant en considération l’extrême étouffement qui régnait depuis la mort de l’imam Hossein (as) l’imam avait prédit la défaite du soulèvement de Médine. Il avait vu que s’il y participait, non seulement il n’en sortirait pas victorieux, il mettait également sa vie et celle de ses suiveurs en danger. Cela fera en sorte que les derniers bastions de chiites disparaissent;

2 – Avec les antécédents d’Abdellah ibn Zoubeyr et de son influence dans les rangs des insurgés, cette insurrection n’allait apparaitre comme un soulèvement authentiquement chiite et l’imam ne voudrait pas apparaitre comme les gens de la catégorie d’Abdellah ibn Zoubeyr en quête de pouvoir et ils ne voulaient surtout pas servir de pont pour la victoire de celui-ci.

3 – Selon ce qu’on a vu, les insurgés avaient choisis Abdellah ibn Hanzallah comme leur guide. Et on n’a jamais demandé l’avis de l’imam à ce sujet. Bien que les leaders du soulèvement étaient des gens pieux et purs et que leur critique et leur protestation contre le gouvernement de Yazid était à sa place, on voyait bien que ce mouvement n’était pas un mouvement purement chiite et en cas de victoire rien ne prouvait que cela allait se terminer à l’avantage des chiites.

Donc avec tous ces éléments, on peut comprendre pourquoi l’imam n’a pas participé au soulèvement au départ. Et comme savait cela, et que la tragédie de Karbala était encore dans l’esprit des gens, il avait particulièrement recommandé à Mouslim ibn Oukbat de ne pas toucher Ali ibn Hossein (as).

Le refuge sûr pour les gens en quête d’asile

Lorsque les omeyades fut chassés de Médine, Marwan avait supplié l’imam de rester dans le Haram avec sa femme et sa famille. L’imam également accepta gentiment. Raison pour laquelle durant les trois jours où le massacre et les pillages se sont opérés à Médine, la maison de l’imam Sadjad était le lieu le plus sûr de la ville pour les gens en quête d’asile et presque quatre cents femmes avec les membres de leurs familles avaient trouvés refuge dans la maison de l’imam et jusqu’à la fin des évènements, l’imam s’était occupé d’eux.

Mouslim ibn Oukbat+

+

3.+++++

385999923*85444444444444230952.566.3 -9après avoir commis toutes ses exactions avait convoqué Ali ibn Hossein. Lorsque l’imam vint, le fit installer auprès de lui et lui présenta ses respects. Ensuite, il donna son accord pour que l’imam revienne chez lui.[54]

Les aspects des combats du quatrième imam avec les injustices et la corruption de l’époque

En choisissant la deuxième voie, l’imam avait entamé indirectement une série de programmes d’éducation, de formation, et de combat sans 9

activités et les plus importantes qu’on peut énumérer sont:

1 – Promouvoir et préserver la mémoire de l’évènement d’Achoura

Etant donné que l’assassinat de l’imam Hossein (as) et ses compagnons aux yeux de l’opinion publique était quelque chose pour laquelle le régime omeyade avait payé très cher et dont la légitimité avait été remise en question, l’imam pleurait sur les martyrs en vue de se rappeler de leur mémoire et de faire en sorte que la tragédie de Karbala ne soit pas oubliée. Il poursuivit ainsi la commémoration de l’évènement de Karbala, une méthode de combat négative sous forme de pleures. Il n’y a aucun doute que ces pleures ardentes et ces lamentations naissaient d’une source d’affection. Car l’ampleur de la tragédie de Karbala était si grande et si touchante au point qu’aucun des témoins oculaires de cet évènement n’a jamais oublié cela aussi longtemps qu’il était en vie. Et sûrement, la façon dont l’imam a abordé cette question avait produit des effets politiques. Le rappel incessant de la tragédie de Karbala empêchait l’injustice et les crimes des omeyades de s’éteindre dans les esprits. Chaque fois que l’imam voulait boire de l’eau, dès qu’il la voyait, ses larmes coulaient en premier. Et lorsqu’on lui demandait? Ils répondaient: «pourquoi ne pas pleurer alors les hommes de Yazid avait laissé l’eau aux prédateurs du désert et empêché mon père qui mourrait de soif d’en profiter.»

L’imam dit: «chaque fois que je me rappelle de l’assassinat des enfants de Fatima, les pleures me serrent la gorge».

Un jour, le servant de l’imam dit: «est ce que tes peines et ton affliction ne finissent jamais?»

L’imam répondit: «ô malheur à toi! Le prophète Yakoub qui n’avait perdu que l’un de ses douze enfants avait tellement pleuré la séparation de son enfants de lui qu’il finit par devenir aveugle et tellement il était sous le poids de l’affliction que ses reins s’étaient pliés pourtant son enfant était encore en vie. (Il n’avait pas totalement perdu espoir de le retrouver). Mais en ce qui me concerne j’ai vu comment mon père a été assassiné, mon frère, mon oncle paternel et soixante dix autres de mes proches qui j’ai vu mourir impuissamment. Alors comment est ce que les pleures et l’affliction peuvent s’arrêter?[55]

Sahl ibn Chouhaib l’un des dignitaires égyptiens dit: «un jour j’arrivais près d’Ali ibn Hossein et je dis: «comment allez-vous? Il répondit: «je ne pensais pas qu’une aussi grande personnalité d’Egypte comme toi ne puisse pas savoir comment je vais! Si tu ne connais nous allons, je vais t’expliquer:

«Notre situation au sein de notre peuple est celle comme des enfants d’Israël parmi les gens du Pharaon qui tuaient leurs fils et laissaient leur filles vivantes. Tellement la situation nous est si restreinte et difficile que les gens à travers l’insulte et l’outrage vis-à-vis du grand et du maitre de nos martyrs montent sur les chaires et se rapprochent ainsi de nos ennemis»[56]

2 – Exhortation et éducation de la communauté

Etant donné que l’imam a vécu à l’époque de la strangulation, il ne pouvait pas transmettre les notions qu’il voulait de manière publique et explicite. Ainsi, il utilisait alors la méthode d’exhortation et passait celle-ci pour inculquer les vraies notions islamiques aux gens. Les notions qui avaient été soumises à l’oubliette à cause des propagandes et des intoxications des tyrans au fil du temps. Ou alors qui avaient été falsifiées. Il appelait aux gens par rapport aux vrais enseignements et les informaient dans la mesure du possible avec les réalités islamiques.

Lorsqu’on analyse ces exhortations et ces conseils, on réalise que l’imam avait opté pour une méthode sage et très intelligente. Avec la manière avec laquelle il donnait les conseils aux gens, il pouvait avoir de l’influence dans leurs esprits comme il voulait et c’était la meilleure des méthodes pour transmettre les idées et la pensée islamique authentique dans un tel contexte. Car ces notions en même temps qu’elles produisaient des effets et des résultats politiques, étaient de vraies idées contre le gouvernement en place elles ne suscitaient pas la sensibilité des ces dirigeants. L’imam mettait en évidence la réalité de la question de l’imamat. C’est-à-dire le système du gouvernement islamique et l’administration de la communauté islamique à travers un imam infaillible. Et il mettait au courant les gens au sujet de ce qui se passait dans la communauté islamique de cette époque c’est-à-dire le gouvernement de la force, de l’oppression, de la mécréance, le gouvernement des guides pervers, corrompus, souillés, hypocrites. Il faisait savoir aux gens que le gouvernement comme celui d’Abdel Malik n’était pas le gouvernement que l’islam voulait. L’importance de cette question était qu’aussi longtemps que les gens ne prenaient pas conscience par rapport à cette question de sortir de leur silence et de leur peur que le temps leur avait imposé, il n’y aurait pas de changement de situation et de formation d’un gouvernement islamique adéquate.

L’un des exemples de ce genre d’allocution est le conseil de l’imam qu’on peut utiliser comme le meilleur témoignage sont les points que nous avons évoqué à savoir un discours détaillé, qui selon les propos clairs des compilateurs de hadiths étaient prononcés par l’imam le jour de vendredi dans la mosquée du prophète (ç). Il le prononçait dans pour ses compagnons et les autres personnes. Ici, nous mettons à la disposition du lecteur un exemple et un extrait de ces discours de l’imam:

«Ô gens! Soyez pieux et sachez que vous reviendrez vers Dieu. Ce jour (le jour du jugement) quiconque aurait fait du bien ou du mal le verra et il souhaitera avoir une grande distance entre lui et ses mauvais actes…la première des choses que les deux anges Mounkar et Nakir demandent à quelqu’un dans la tombe sont: qui est ton Dieu que tu adorais et le prophète qui a été envoyé vers toi? Quelle est la religion que tu suivais et le livre céleste que tu lisais qui est l’imam et le guide tu avais accepté…?»[57]

Dans ce discours, quelques éléments attirent l’attention:

1 – Le fait de répéter ces propos chaque vendredi, cela montre l’importance de la chose et le niveau de l’attention que l’imam Accorde lorsqu’il évoque la question.

2 – Quand on remarque que la phrase de l’imam débute par: «ô gens» on réalise qu’à cet endroit ce n’était pas uniquement les chiites et les suiveurs particuliers de l’imam qui étaient présents. Donc le cercle de ceux qui écoutaient était un peu plus large.

3 – Durant son discours, l’imam utilisait clairement ou implicitement plusieurs versets coraniques ceci parce que les interlocuteurs de l’imam étaient formés d’un ensemble de personnes et ils ne voyaient pas l’imam Sadjad (as) en tant qu’un imam. Ainsi, pour rendre le sujet pertinent, l’imam s’appuyait sur les versets coraniques. Mais chaque fois qu’il s’adressait uniquement aux chiites et à ses compagnons particuliers, il ne voyait pas la nécessité d’utiliser les versets coraniques pour appuyer ses propos.[58]

4 – Assainir le cap

Un autre exemple des allocutions de l’imam plein de conseils plus ou moins détaillés apparait dans l’invocation d’Abou Hamza Sou intitulé «Abou Hamza Soumali». Abou Hamza était l’un des compagnons de l’imam Sadjad (as) et c’est lui le rapporteur de cette invocation. Le texte de ce hadith montre que l’imam était parmi les chiites et ses suiveurs particuliers. Suivant un discours, l’imam dit:«Dieu a protégé vous et nous des ruses des injustes et de l’injustice des jaloux et des oppresseurs. O croyants! Ne vous faite spas avoir par les pervers et ceux qui poursuivent essentiellement le bas monde pour lequel ils ont vendu leurs âmes à la quête des richesses sans valeur et des plaisirs éphémères… Je jure par mon âme que dans le passé ils avaient vécu des évènements et traversé saints et saufs pleins des troubles alors que vous cherchez constamment refuge contre les égarés, les innovateurs et les pervers sur terre. A présent, demandez l’assistance de Dieu et revenez vers le commandement de Dieu et la soumission au guide de Dieu qui est meilleur que les dirigeants actuels.

«…faites passer avant toute chose l’ordre de Dieu et l’obéissance à celui envers qui Dieu a rendu obligatoire la soumission et jamais ne faites passer dans les affaires courantes la soumission aux injustes par qui miroitent de lanière rusée les biens de ce bas monde par rapport à la soumission à Dieu et aux guides de Dieu…Evitez de cohabiter avec les pécheurs, les souiller, ou de collaborer avec les injustes encore moins de sa rapprocher et de prendre contact avec les pervers. Prenez garde des troubles qu’ils orchestrent et éloignez les de vous et sache que toute personne qui s’oppose aux guides e Dieu et suit une religion autre que celle de Dieu, se comporte de manière autocrate devant le guide de Dieu finira dans le feu de l’enfer…»[59]

La dépravation des mœurs et de la morale dans la communauté.

Ces conseils et directives avaient de l’imam avaient ceci d’important qu’ils montrent à quel niveau la dépravation des mœurs avaient rongé la société de l’époque du règne d’Abdel Malik et de son fils Walid. Les bonnes us et coutumes islamiques avaient été abandonnés à cette époque. Nous réalisons alors combien de fois ces conseils de l’imam jouaient un rôle très éducatif:

Nous savons qu’environ à la trentième année de l’hégire (la moitié de la 2ème partie du califat d’Ousmane) la corruption financière et la dépravation des mœurs s’étaient répandues dans la communauté islamique. Les dignitaires Qoraysh dont la plupart des revenus des fonds de la trésorerie de l’Etat et les cadeaux auxquels ils profitaient du califat de l’époque s’étaient mis à amasser les biens. Ainsi, le prestige, le confort et l’aristocratie étaient devenus une tradition courante dans la société islamique. L’amassement des biens, des propriétés, la multiplicité des servants et des esclaves plus particulièrement les jeunes filles servantes qui servaient à danser ou à réjouir… était devenu les choses avec lesquelles on ornait les assisses de joie et de plaisir. Cette culture s’était répandue dans d’autres classes sociales.

Cette dépravation des mœurs avait atteint son sommet à l’époque du gouvernement de Yazid. Et les deux villes saintes, la Mecque et Médine n’était pas exempte de ces souillures. Mas’oudi écris: «la corruption et la dépravation des mœurs par Yazid avaient contaminé son entourage et ses employés. A son époque, la musique et les festivités de danse se faisaient en public à la Mecque et à Médine et les assisses de danse et de plaisir étaient organisées et les gens buvaient l’alcool en public»[60]

Cette poursuivit également à l’époque d’Abdel Malik si bien que: «Choukis Zeif» après avoir expliqué l’ampleur de l’aristocratie et du prestige dans la ville de la Mecque et de Médine ajoute:

«Un peu comme si ces deux grandes villes du Hijaz avaient été conçues pour les festivités jouissives au point où même les jurisconsultes et les hommes pieux se précipitaient vers des pareils cérémonies de plaisir»[61]

Kazi Abou Youssouf avait certains gens de Médine: «ô gens de Médine! Votre situation avec ces fêtes de chants et de carnaval est particulièrement ahurissante car les gens ordinaires aussi les gens respectueux que les gens qu’on ne respecte pas n’hésitent à se jeter dans ce genre de manifestation.»[62]

La situation de Médine était devenue telle que les savants ne considéraient plus les chants festifs comme quelque chose de mauvais et les adorateurs également ne faisaient rien pour abolir cette culture.[63]

Un jour, Damone, un chanteur était venu auprès du juge de Médine appelé Abdel Aziz Mahsoumi pour témoigner dans un litige qui opposait un Médinois à un Irakien et il témoigna en faveur du médinois et le juge considéra son témoignage juste et l’enregistra.

Et l’irakien dit au juge:«ça c’est Damone

Abdel Aziz reprit: «je le connais. Si je ne le connaissais pas, je lui aurai demandé son identité.»

L’irakien dit: «c’est un chanteur qui enseigne de la musique aux servants»

Le juge répondit: «Que Dieu vous pardonne ainsi que nous. Lequel de nous ne fait pas partie de nous ne fait pas partie des chanteurs? Allez va et restitue le droit de ce monsieur»[64]

A Médine, on organisait les assises de danse et de chanson mixte sans mettre de voile entre les hommes et les femmes.[65]

Aïcha la fille de Talha organisait les banquets et dans ces banquets «Izat ul Al Mila» chantait.[66]

Les choses étaient arrivées à un niveau où lorsque la plus célèbre des chanteuses de l’époque nommé «Joumeila» faisait un voyage vers la Mecque, elle avait connu un accueil si chaleureux qu’aucun des Moufti, les Faqih, des rapporteurs de hadiths, des commentateurs de coran, de juge ou d’hommes pieux n’avaient jamais connu. L’histoire de ce voyage se présente comme suit:

Lorsque Joumeila s’apprêtait à faire le voyage de pèlerinage à Médine, un groupe de ménestrels et de célèbres musiciens de l’époque Eid, Touis, Dalal, Bard Fouad, Noumey Daha, Rafnan, Rahmat, Hebatoullah, Mahbat, Malik, Ibn Aïcha, Nafey ibn Tounboura, Boudey Malik et Nafehey (un groupe de personnes qu’on énumère jusqu’au nombre de 30) ainsi qu’un groupe de femmes tel que: «Fariha, Izat ul Mila, Abbaba, Salama, Touleida, Oukeila, chamasssiya, Farh, Balbala, Lezatoul Heij, Saïda et Rouzaka l’accompagnaient et un autre groupe avait été en sa compagnie jusqu’à la fin du voyage. Lorsque la caravane de Joumeila s’approcha de la Mecque, elle fit l’objet d’un accueil très chaleureux d’un groupe de notables de la Mecque ainsi que d’autres personnes et lorsqu’elle revenait de Médine, elle fut l’objet d’un important accueil des hommes et des femmes de la classe de la noblesse de la cité et tellement était chaleureux que les gens de Médine s’étaient tenus devant leurs portes pour admirer la scène.[67]

Les gens qui accompagnaient Joumeila dans ce voyage étaient de grands chanteurs de leur époque la célébrité dans le monde de ce temps était complexe. Si nous tenons en considération le fait que sûrement chacun de ces chanteurs avait des disciples à qui ils enseignaient et si nous écartons selon laquelle un groupe d’enfants et d’adolescents s’étaient absentés de la fête et étaient restés dans leurs maisons respectives, c’est qu’on aurait tellement élevé qu’on ne pourrait y croire. Lorsque la situation sociale de la Qibla des musulmans et de la capitale du gouvernement islamique se présente ainsi, on peut facilement imaginer ce qui se passait à Damas, à Basra et bien d’autres grandes cités islamiques de l’époque[68]

La nécessité d’exposer les dispositions de la loi islamique et de répandre la culture islamique originale

A coté de cette situation affligeante, lorsqu’on voit le niveau de sous information des musulmans par rapport aux enseignements de l’islam, lorsqu’on remarque la multiplicité des innovations et des déviations, on réalise la gravité des problèmes de la société de cette époque et nous comprenons sérieusement que le quatrième imam saisissait bine le problème de la société de l’époque et qu’il avait réussi à réveiller à travers ces exhortations et ces rappels. Nous attirons votre attention sur quelques exemples du délaissement des enseignements s islamiques et du niveau de l’ignorance des gens par rapport aux devoirs islamiques sans oublier les déviations:

1 – Certains savants disent qu’à l’époque de l’imam Sadjad (as), les gens de Hachim ne savaient pas comment on exécute la prière ou accomplir le Hajj. En fait, en ce concerne les dispositions pratiques de l’islam, les chiites ne connaissaient que très peu et juste ce qu’ils avaient des autres gens.[69]

Du moment où les choses obligatoires à l’exemple des prières qui sont obligatoires pour un musulman à accomplir cinq fois par jour se présente ainsi et parait moins évident les gens de Bani Hachim qui devraient être un exemple dans ce domaine, on peut alors imaginer le degré de connaissances religieuses que les autres personnes avaient à cette époque que ce soient dans les villes principales de l’islam, que ce soient dans les régions éloignées.

2 – Anas ibn Malik un grand compagnon dit: « je ne me rappelle plus de ce qui s’exécutait à l’époque du prophète. On lui dit alors: «qu’en est t-il alors de la prière? Il répondit: «Qu’est ce que vous aviez fait de la prière?»[70]

3 – En l’an 87, à l’époque du califat de Walid ibn Abdel Malik, Oumar ibn Abdel Aziz qui était le gouverneur de Médine avait été désigné comme responsable du pèlerinage. Il était allé en pèlerinage et Dans la phase de l’arrêt le jour de fête de sacrifice il accompli ces rites avec beaucoup de fautes.[71]

4 – Mohammad ibn Mouslim ibn Shahab Zahri dit: «à Damas, j’étais parti auprès d’Anas ibn Malik. Nous avions vu qu’il était assis seul et qu’il pleurait. Lorsque nous lui demandâmes pourquoi il pleurait? Il répondit: «de l’ensemble de ce que j’ai appris de l’islam, je ne me rappelle que de la prière et même celle là également à beaucoup de lacunes et des choses qui y manquent.

5 – Un peu après l’époque d’Anas, Hassan Basri affirme: «Si le messager de Dieu revenait par vous, il constatera que parmi tous ce qu’il vous a enseigné, il ne vous reste que la Qibla que vous connaissez»[72]

III - Répandre les enseignements islamiques à travers les classes d’invocation

L’une des méthodes de communication et de lutte entrepris par l’imam Sadjad (as) passait par la promotion de l’enseignement à travers les invocations. Nous sommes sans ignorer que l’invocation est un lien spirituel entre Dieu et l’homme. Et elle agit sérieusement sur l’éducation et l’édification de l’être. Raison pour laquelle dans l’islam, l’invocation occupe une place de choix, et si réuni en un lieu les invocations léguées par le prophète (ç) et les imams infaillibles (as), on aura un grand ensemble. Ces invocations constituent une grande école d’éducation qui contribue à l’édification et l’épanouissement moral de l’homme.

Sahifatoul Sadjadiya

Etant donné que le quatrième imam vivait à une époque d’étouffement total, il avait atteint beaucoup de ses objectifs et ambitions à travers les invocations et les prières d’entretien avec Dieu. L’ensemble des invocations de l’imam Sadjad sont réunies dans un livre intitulé «Sahifatoul Sadjadiya» et après le coran et Nahjul Balagha, ce livre constitue la plus grande source des enseignements divins si bien que depuis des temps bien avant, les grands savants le considéraient comme «la sœur du coran»[73], «l’évangile des Ahl-ul-bayt (as)», «les psaumes de la famille de Mohammad».[74]

Sahifatoul Sadjadiya n’est pas seulement composé des invocations ou de l’exposition des besoins devant Dieu. Il est également une vraie source d’apprentissage des enseignements islamiques dans lequel on retrouve les sujets relatifs eaux croyances, des notions culturelles, sociales, politiques et quelques éléments au sujet des lois de la nature et des dispositions islamiques pratique le tout inséré dans les invocations.

En 1353 hégire lunaire, le grand érudit l’Ayatollah Hozma Marashi Najafi avait envoyé un exemplaire de Sahifatoul Sadjadiya à un grand savant de son époque l’auteur de Tafsir Tantawi (Le Moufti d’Alexandrie) il les lui avait envoyé au Caire. Après avoir reçu cela, il adressa ses sincères remerciements à l’Ayatollah Marashi Najafi pour ce grand présent et adressa ainsi sa reconnaissance:«c’est l’un de nos malheurs que jusqu’à présent nous ne connaissons pas la valeur d’une telle œuvre éternelle héritée du prophète (ç). Quelle que soit la partie de ce livre que j’ouvre, je remarque qu’elle est au dessus de l’invention de l’esprit humaine et que directement la parole de Dieu descendue»[75]

Grâce à l’importance et la valeur inestimable de «Sahifatoul Sadjadiya», on a rédigé énormément de commentaire de ce livre dans l’histoire de l’islam aussi bien en arabe qu’en persan.

Le regretté Allamah Sheikh Agha Bouzourg Tehrani dans son illustre œuvre «Al Zariha énumère pratiquement cinquante commentaire de «Sahifatoul Sadjadiya» en dehors des traductions[76]

En plus de ces commentaires, un groupe de savants du passé et des savants contemporains on réalisé plusieurs traductions de ce livre et un nombre de ces traductions ont été imprimées et diffusées ces dernières années.

«Sahifatoul Sadjadiya» comprend 54 invocations dont l’indexe se présente comme suit:

1 – les louanges à Dieu.

2 – Salutations et prières sur le prophète et la famille du prophète.

3 – Salutations et prières sur les anges qui portent le trône divin.

4 – Demande de la miséricorde pour les suiveurs des prophètes.

5 – Une invocation de l’imam pour lui et pour ses amis.

6 – Invocation du matin et du soir.

7 – les invocations de l’imam lorsque les évènements se produisaient etlors de l’affliction.

8 – A La recherche du refuge auprès de Dieu par rapport aux dépravations des mœurs et aux actes vils.

9 – L’engouement pour la demande de pardon.

10 - A la quête du refuge auprès de Dieu.

11 - A La quête d’une fin heureuse.

12 – confession des péchés et repenti.

13 – Demande de besoin.

14 – Complainte vis-à-vis des injustes lorsque l’imam voyait les injustes accomplir des actes inappréciables.

15 – Lors des maladies ou des maladies, de l’affliction ou des difficultés.

16 – Demande de pardon pour les péchés et les faiblesses.

17– Demande d’anéantissement des conspirations de Satan et demande de refuge auprès de Dieu contre l’ennemi et ses ruses.

18 – invocation après qu’un danger soit passé et après qu’un ait été rapidement répondu.

19 – Demande de la pluie après la sécheresse et la famine.

20 – demande de bonne morale et de comportement apprécié.

21 – Invocation en tant de tristesse et d’affliction.

22 – invocation en temps de difficultés, de peines et de problèmes.

23 – En quête de Santé, le remerciement et la gratitude par rapport à cela.

24 – Invocation de l’imam pour son père et sa mère.

25 – Invocation pour ses enfants.

26 – Invocation pour les voisins et les amis.

27 – invocation pour les soldats gardant les frontières de la nation islamique.

28 – En quête de refuge auprès de Dieu.

29 – Invocation lorsque les revenus deviennent de plus en plus limités.

30 – Demander l’assistance de Dieu pour payer les dettes.

31 – Au sujet du rappel pour le repenti et comment le demander.

32 – Invocation après la prière de nuit.

33 - Invocation pour demander le bien.

34 – Invocation lorsqu’on est dans les difficultés ou lorsqu’on voit quelqu’un qui est noyé dans les péchés.

35 – Invocation pour exprimer sa satisfaction lorsqu’on voit ceux qui sont attachés aux biens du bas monde.

36 – Invocation lorsqu’on entend le tonnerre et quand on voit les éclairs.

37 – Invocation lorsqu’on confesse qu’on ne aurait vraiment remercier Dieu par rapport à ses bienfaits.

38 – Invocation pour demander les excuses pour n’avoir pas été en mesure de combler le droit des serviteurs de Dieu.

39 – Invocation pour demander la grâce et la miséricorde.

40 – Invocation lorsqu’on est au courant de la mort de quelqu’un ou lorsque l’imam se rappelait de la mort.

41– l’invocation pour demander que Dieu couvre les péchés ou préserve quelqu’un des péchés.

42 – Invocation lorsqu’on finit la lecture du coran.

43 – Lorsqu’on regarde le nouveau croissant lunaire apparaitre.

44 – Invocation du premier jour du mois de ramadan.

45 – Invocation d’au revoir au mois de ramadan.

46– Invocation pour les jours de la fête du ramadan et le vendredi.

47 - Invocation pour le jour d’Arafat (neuvième Zoul Hijja).

48 – Invocations pour les jours de la fête de sacrifice et du vendredi.

49 – Invocation pour contre les ruses des ennemis.

50 – Invocation de la crainte de Dieu.

51 – En situation d’imploration et d’invocation.

52 – Insister lorsqu’on demande pardon à Dieu.

53 – Lorsqu’on se considère infiniment petit face à Dieu.

54 – Lorsqu’on demander à Dieu de dissiper les afflictions.[77]

Les aspects politique de Sahifatoul Sadjadiya

Comme nous l’avons dit, Sahifatoul Sadjadiya ne contient pas seulement les implorations et les demandes auprès de Dieu. Cette œuvre renferme également des données politiques, sociales, culturelles, et doctrinales. Dans ses invocations, l’imam Sadjad évoque des questions politiques plus particulièrement la question de «l’imamat» et l’autorité de la communauté islamique. Voici quelques exemples que nous citons:

1 – Dans la 20ème invocation (invocation Makarim ul Akhrah) il est écrit:

«Seigneur adresse tes prières et tes bénédictions sur Mohammad et sa famille. Seigneur fais moi triompher sur ceux qui commettent l’injustice envers moi que ce soit avec la main (la force) que ce soit avec le verbe (argumentation ) ainsi que toute personne qui se montre aversif et insubordonné. Montre-moi le chemin et la clairvoyance face à celui qui se montre plutôt rusé et malicieux vis-à-vis de moi et donne la force de tenir face à celui qui me met la pression et me cause des ennuis. Donne-moi la force de réfuter ceux qui cherchent des défauts sur moi et ceux qui se montrent plutôt outrageux à mo encontre. Accorde-moi la sécurité et le soutien face aux dangers menaçant des ennemis…»

Qui d’autre en dehors des agents d’Abdel Malik tel que Hicham Ibn Ismaïl Mahsoumi (le gouverneur de Médine) pourrait commettre des injustices sur l’imam, lui chercher des histoires verbalement, se montrer insubordonné, avoir des pensées malicieuses, déranger et menacer l’imam et sa famille? En faite, cette invocation de l’imam dévoile la tyrannie et le despotisme du gouvernement de l’époque, une attitude qui n’avait qu’une connotation essentiellement politique.

2 – Dans l’invocation que l’imam lisait le jour de la fête du sacrifice ainsi que le vendredi, il est écris: «…Seigneur! Les dirigeants tyrans et usurpateurs (comme les califes omeyades pervers) se sont illégalement emparés de ce poste (califat et administration de la communauté islamique dont diriger la prière de la fête du sacrifice et celle de vendredi en font partie). Exclusivement réservés aux successeurs et tes élus serviteurs; Une place qui revient à tes dignitaires qui occupent un rang élevé…au point où ils ont prit le dessus sur te élus et tes califes. A présent, tes lois sont bafouées, ton livre retiré de la scène d’application, tes obligations falsifiées, la voie et la tradition de ton prophète délaissé

Seigneur maudit les ennemis de tes serviteurs élus, du premier au dernier sans oublier leurs suiveurs, leurs adeptes et tous ceux qui d’accord par rapport à leurs actes. Maudit les et éloigne d’eux ta miséricorde…»

Dans cette invocation, l’imam parle directement de l’imamat et de l’autorité à la tête de la communauté. Il dit clairement que c’est uen exclusivité de la famille du prophète (ç) et qu’elle a été usurpée par les injustes ce qui implique directement le caractère illégitime du gouvernement des omeyades.

3 – L’imam dit ceci dans l’invocation d’Arafat:

«Seigneur! Adresse tes salutations sur Mohammad ainsi que sur la famille de Mohammad, ceux que tu as élu pour diriger la communauté et veiller à l’application de tes commandements. Ils sont le dépôt de ta science. Les gardiens de ta religion. Tes représentants sur terre. Les preuves que tu as placé sur tes créatures. Par ta volonté, tu as éloigné, tu as éloigné d’eux intégralement toute souillure et tu as fait d’eux l’auxiliaire et la voie pour ton paradis…Seigneur à chaque, tu as confirmé ta religion à travers un imam que tu as fait comme un guide pour tes serviteurs, le porte drapeau et le détenteur du flambeau du droit chemin. Après l’avoir soutenu avec la relation invisible, tu l’as relié à toi et tu as fait de lui le symbole de ta satisfaction. Tu as rendu obligatoire le fait de les suivre et tu mets en garde tous ceux qui se détournent de lui. Tu as ordonné que ses ordres et ses interdits soient obéis. Tu as insisté que personne ne le devance et que personne ne soit en retard en ce qui concerne le fait de le suivre…»

Dans cette invocation, l’imam développe également l’importance et la place des guides de Dieu et les imams de la famille du prophète (ç) ainsi que leurs mérites. Cela signifie exactement la négation de la légitimité de l’autorité des dirigeants de l’époque.

IV – Attitude et confrontation avec les savants associés à la cour

L’un des aspects les plus mouvementés de la vie de l’imam consistait à se confronter aux auteurs des mauvaises pensées et ceux qui rependaient la mauvaise culture dans la société islamique de leur époque c’est –à-dire les jurisconsultes, les rapporteurs de hadiths, les commentateurs de coran, les lecteurs, les juges. C’était des gens qui orientaient la pensée et l’esprit des gens pour les mettre au service des puissances despotiques. Et ils contribuaient à développer cette mentalité que les omeyades et les Abbassides voulaient qu’elle domine dans la société. Ils soumettaient les gens et domptaient leurs esprits de manière à ce qu’ils acceptent leurs gouvernements.

L’un des exemples de ces sévères frottements s’observe dans la vie politique du 4ème imam avec Mohammad ibn Mouslim Zahri (58 -124 hégire lunaire), l’un des rapporteurs de hadiths attachés au palais du gouvernement.

Qui est Zouhri?

Zouhri est l’un des jurisconsultes de la 1ère génération après les compagnons du prophète (ç) il fait partie des grands spécialistes de hadiths de Médine et le savoir de sept maitres juridiques du monde sunnite de cette époque avait couvert toute la nation. Et ils avaient connu dix personnes parmi les compagnons du prophète (ç) si bien que certains grands jurisconsultes et spécialistes en hadiths s’inspiraient de lui pour rapporter les hadiths.[78]

Et à travers ces antécédents, il a pu se faire beaucoup de célébrité dans les milieux intellectuels et juridiques de cette époque si bien que qu’on parle de lui en disant par exemple: «Malik ibn Anas a dit:«en dehors d’un seul rapporteur de hadiths et jurisconsulte, nous ne voyons personne en dehors d’Ibn Shahab Zouhri»[79]

Par exemple Mak’houl dit:«lorsqu’on lui demande qui est le plus savantdes gens que vous avez jusqu’ici? Il répond: «Zouhri». Ensuite ils disent après lui c’est qui? Il répond encore: «Zouhri» Et après lui qui suit, il dit encore: «Zouhri». On demande pour la quatrième fois après lui c’est qui il répond encore: «Zouhri»»[80]

Malgré tout cela, Zouhri était impressionné par la grandeur de l’intellectuel, la piété de l’imam Sadjad (as) ainsi que l’attrait que suscitait son illumination spirituelle. Il (Zouhri) disait: «je n’ai pas encore vu un Qorayshites plus pieux et plus élevé qu’Ali ibn Hossein»[81] et il dit aussi: «le meilleur et le plus savant des Hachimites que j’ai vu jusqu’ici est Ali ibn Hossein»[82]

Chaque fois que Zouhri se rappelait du 4ème imam, il pleurait et le nommait Zeynoul Abidine (l’ornement des adorateurs)[83]

Il a beaucoup profité du 4ème imam et a rapporté de lui beaucoup de hadiths.[84]

Durant une bonne période, Zouhri a été un dirigeant investi par les omeyades dans une localité. Il avait puni quelqu’un malheureusement la personne mourût lors de cette punition. Zouhri avait alors été sérieusement secoué par cet évènement et était affligé il avait quitté la maison pour aller dans la savane et vivre sous une tante. Il dit: «après ceci, je ne laisserai plus le droit d’une région formé un ombrage sur ma tête!

Un jour l’imam Sadjad le vit et dit: «ton désespoir par rapport à la grâce de Dieu de pardonner tes péchés est pire encore craint Dieu. Repend toi verse le prix du sang de la victime à ses héritiers et revient auprès de ta famille. Zouhri qui avait toute sa connaissance et toute son expérience réalisé cette situation fut heureux de cette directive de l’imam. Plus tard il dit: «plus que tout le monde, je suis redevable d’Ali ibn Hossein»[85]

Zouhri comme disciple auprès de l’imam Sadjad (as)

L’avis des savants divergents sérieusement au sujet de l’école doctrinale à laquelle appartenait Zouhri. Certains le désignent comme chiite, ami et suiveur de l’imam Sadjad (as) et ils apportent des indices pour appuyer cette affirmation. Mais d’autres le désignent comme l’ennemi de la famille de l’imamat et le présentent comme partisan des omeyades et lui formulent des critiques dans ce sens.

L’auteur du livre «Rawdhat ul Jannat» entre les deux avis adopte la position médiane en disant: «au début, il faisait partie des partisans et des agents des omeyades, mais à travers la connaissance et son niveau de savoir à la fin d sa vie, il avait trouvé le chemin de la vérité, rompu ses relations avec les omeyades et rejoint l’école des Ahl-ul-bayt (as) dans laquelle il fut le disciple de l’imam Sadjad (as)»[86]

Mais contrairement à son avis, il existe des documents et beaucoup de témoignages historiques qu’au début sa vie, lorsqu’il était jeune à Médine, il était en relation avec l’imam Sadjad (as) et avait profité de l’école de ces grands personnages. Mais ensuite, il fut attiré par le clan de Bani Omeya et s’est mis à les servir. Si bien que parfois les omeyades le provoquaient ainsi: «que fais ton prophète (Ali ibn Hossein)?»[87] Un peu comme s’il s’agissait de cette époque. En plus, sa vie a été passée au peigne fin mais on a trouvé des preuves montrant qu’il était attaché aux omeyades et voici quelques une que nous mettons à la disposition du lecteur:

Zouhri au service des omeyades

Ibn Abi Hadid le considère comme l’un des opposants d’Ali. En effet, il écrit: «un jour, Ali ibn Hossein compris que Zouhri et Gourwa ibn Zoubeyr étaient assis dans la mosquée du prophète et parlaient de son nom. Ali ibn Hossein se rendit à la mosquée et se tint au niveau de leur tête et fit des sérieux reproches à ces deux»[88]

A l’époque du règne d’Abdel Malik ibn Marwan, Zouhri s’était déplacé pour Damas en vue de profiter des richesses et du confort auprès de Bani Omeya et se servi de sa connaissance et son bagage intellectuel comme une échelle pour atteindre cette évolution matérielle et cette opulence mondaine. Il attira l’attention d’Abdel Malik qui l’honorait et lui accordait beaucoup de respect. Il avait défini un montant pour lui à partir de la trésorerie, il avait remboursé ses dettes et placé des servants à sa disposition, il se retrouva ainsi dans le rang des proches et des gens qui s’asseyait avec Abdel Malik.[89]

Ibn Sa’ad écrit: «Koubeissa ibn Zouheib est celui qui a introduit Zouhri dans le cercle d’Abdel Malik. Il était le principal détenteur du cachet du secrétariat du califat d’Abdel Malik.»[90]

C’est à partir d’ici que les relations entre Zouhri et l’appareil souillé des omeyades commencent. Il avait goutté au prestige, au confort et aux plaisirs de la vie dont l’appareil gouvernemental d’Abdel Malik et il se colla à l’Appareil gouvernemental d’Abdel Malik. Ainsi, après lui, il était resté fidèle au régime de ses enfants tels que Walid, Souleymane, Yazid Hicham et il était également présent dans le gouvernement d’Oumar ibn Abdel Aziz. Yazid Ibn Abdel Malik avait investi Zouhri comme le procureur général. Et après Yazid, il était l’objet de respect particulier de l’appareil gouvernemental d’Hicham ibn Abdel Malik. Hicham l’avait désigné comme l’enseignant particulier de ses enfants. Il garda ce poste jusqu’à la fin de sa vie.[91] Hicham avait payé quatre vingt dirhams de dette qu’il avait contractée.[92]

Ibn Sa’ad écrit: «Zouhri était allé à Ressafat auprès d’Hicham et il resté près de vingt ans auprès d’eux (les omeyade)»[93]

Soufiyane Ibn Ouyeina rapporte ceci: «à l’an 120, 123, Zouhri vint à la Mecque avec Hicham le calife de l’époque et ils y sont resté jusqu’en l’an 124»[94]

Tellement était noyé dans le prestige, le confort et les richesses particulières qu’on lui accordait si bien qu’à) la fin de sa vie on lui disait: «si seulement tu avais choisi de séjourner à Médine à la fin de sa vie, c’est que tu serais resté dans la mosquée du prophète sous l’un des poteaux, nous t’aurions encerclé et tu te serais investi à enseigner les gens.il répondit: « si je fais cela, ma peau sera arrachée et cela sera pas à mon avantage à moins que je tourne le dos au bas monde et que je m’attache à l’au-delà»[95]

Le besoin des califes pervers par rapport aux savants courtisans

Nous savons que pour gouverneur les gens qui croyaient en l’islam, les califes pervers anti islamiques n’avaient d’autre choix que de captiver les convictions intimes des gens afin de donner une légitimité à ce qu’il faisait. En effet, il n’y avait pas encore un grand intervalle avec celle du premier temps de l’islam et les gens avaient encore les convictions bien fermes vis-à-vis de l’islam. Et si les gens réalisaient que l’allégeance qu’ils avaient donnée à ses injustes était incorrecte et qu’ils ne méritaient pas être les successeurs du messager de Dieu, il n’y a aucun doute qu’il ne se serait pas laissé faire. Si nous n’acceptons pas l’affirmation suivante au sujet de tout le monde, il est clair que dans la communauté islamique de cette époque, il y avait beaucoup de gens qui supportaient l’illégitimité du califat par pure conviction interne. C’est-à-dire qu’ils s’imaginaient que le gouvernement qui était en place était islamique. C’est dans ce sens que les califes injustes s’évertuaient à vouloir donner un côté légitime à leur gouvernement. Ils s’attiraient alors les services des rapporteurs de hadiths et des savants religieux qu’ils introduisaient dans leurs cours afin qu’ils inventent des hadiths à leurs avantage et qu’ils attribuaient au messager de l’islam ou aux grands compagnons. Ainsi, ils pourraient mieux contrôler la pensée des gens et les pousser à accepter leurs gouvernements.[96]

Donc c’est pour exploiter la présence et le statut des savants religieux que les califes omeyades les attiraient et les savants se mettaient totalement à leur disposition rédigeaient, inventaient des hadiths à leur avantage. Et c’est ainsi que cela rendait d’énormes services à leurs objectif rapporté de Zouhri beaucoup de hadiths jusqu’à ce que Walid ibn Abdel Malik soit tué. Après avoir été tué, nous avons trouvé beaucoup de registres qu’on a dû charger sur beaucoup de bêtes sortir du magasin de Walid. Et il disait: «ça c’est le savoir de Zouhri»[97] c’est-à-dire que tellement Zouhri avait des livres et des registres au sujet de Walid et selon sa demande, il avait écris des hadiths. Lorsqu’ils ont été contraints de sortir cela du dépôt de Walid, il leur a fallu des bêtes.

Zouhri dit personnellement: «au début, nous n’étions pas fiers de rédiger le savoir jusqu’à ce que l’Emir et les dirigeants nous contraignent à les écrire. (C’est–à-dire les écrire sous forme de livre). Nous avons réfléchi qu’aucun musulman n’a interdit un tel acte (C’est-à-dire interdire que la science et la connaissance soient couchées par écrit)»[98]

Ibn Kathir dit: «c’est Hicham ibn Malik qui a contraint Zouhri à écrire des hadiths et à partir du jour où Zouhri avait écrit le livre, les gens se sont également mis à écrire des hadiths»[99]

Un jour Hicham Ibn Abdel Malik lui demanda d’apprendre des hadiths à cet enfant c’est à alors que Zouhri sollicita un secrétaire qui rédigea quatre cent hadiths».[100]

Oumar ibn Abdel Aziz écris dans une missive: «ne négligez pas Zouhri dans la transmission et la rédaction des hadiths car il n’y a personne de plus savant que lui et qui maitrise mieux la tradition du passé. Car il n’y a que lui qui est le savant maitrisant les traditions du passé qui restent.»[101]

L’interdiction de la transmission et de l’écriture des hadiths remonte de l’époque après la mort du prophète (ç) lors du règne d’Oumar ibn Khatab et cela c’est poursuivit jusqu’à la fin du premier siècle de l’hégire et à l’époque d’Oumar ibn Abdel Aziz, il avait officiellement annulé cette interdiction. Les annalistes de l’histoire de l’islam pensent que cette interdiction avait un but politique et c’était pour que les mérites que le prince des croyants avait à cette époque soit ternis. Car lorsque le prophète (ç) était encore en vie, l’imam Ali (as) avait écris des livres dans lesquels étaient mentionnés les hadiths du prophète (ç) ainsi que d’autres réalités rédigé par l’imam Ali (as) dans divers domaines. Et révélé ces réalités du point de vue politique. N’était pas à l’avantage des califes car chacun validait la légitimité d’Ali (as). C’est pour cette raison qu’Oumar avait officiellement déclaré l’interdiction de la transmission de la rédaction des hadiths de manière générale! Donc on comprend parfaitement que l’interdiction de la transmission et de la rédaction des hadiths a une coloration politique et la suppression de cette interdiction par les gens à l’exemple d’Hicham avait toujours des colorations d’ordre politique. L’imam Baqir (as) donne plus d’explication à ce sujet. De toutes les manières, les chiites n’ont pas au sérieux cette interdiction et immédiatement après la mort du messager de Dieu, ils se sont mis à rédiger, à rapporter et à transmettre et à compiler les hadiths.

Présentement, il faut essayer de voir quel genre de hadiths comprennent les registres et les livres qui sous ordre de Walid et Hicham? Il n’y a aucun doute que dans tous ces registres, il n’existe même pas un seul hadith qui puisse condamner les gens de la catégorie de Walid et de Hicham. Ce genre de livre n’est rempli que de hadiths anti islamiques qui s’emploient beaucoup plus à réduire les avantages et les mérites de leurs concurrents politiques c’est-à-dire les Bani Hachim.

Les hadiths inventés par Zouhri

Zouhri rédigeaient des hadiths à l’avantage de Bani en vue de justifier leur politique de mécréance ou alors de rédiger des textes contre la famille du Hachim. En guise d’exemple, nous citons quelque quelques uns de ces hadiths:

1 – Zouhri prétend que le messager de Dieu a dit: «il ne faut attacher le sac que lorsque vous voulez aller vers trois mosquées: la mosquée sacrée, ma mosquée (à Médine) et la mosquée Aksar qui a pour vous le statut de la mosquée sacrée de la Mecque.»[102]

Ce hadith se trouve dans les grands ouvrages sunnites à l’exemple de Mouslim, Nasa’i et ils le rapportent par l’intermédiaire d’Abou Horeira.[103]

Dans la livre qui figurent dans ces grands ouvrages sunnites, le dernier passage qui stipule: «et la mosquée Aksar à pour vous le statut de la mosquée sacrée de la Mecque» n’existe pas dans leur livre c’est-à-dire Mouslim, Abi Daoud et Nasa’i rapportent le même hadith mais ne le termine pas par ce passage.

Il est clair que ce passage a été ajouté dans le hadith sous ordre d’Abdel Malik par Zouhri et c’est à l’époque pendant laquelle Abdallah ibn Zoubeyr dominait à la Mecque et Abdel Malik venait d’arriver au pouvoir sur Sham. Et entre les deux, il y avait un tiraillement militaire et politique.et chaque fois que la population de Sham voulait aller au pèlerinage ils étaient obligés de rester quelques jours à la Mecque (le fief de domination d’Abdallah ibn Zoubeyr) et c’était une très bonne occasion pour Abdallah ibn Zoubeyr de rédiger les choses anti propagandistes contre Abdel Malik. Etant donné qu’Abdel Malik ne voulait pas que les pèlerins de Sham soient influencés par les propagandes d’Ibn Zoubeyr et comme il voulait également entacher la légitimité de la domination de celui-ci au centre du califat, il avait stoppé les voyages de pèlerinage. Les gens se sont plaints que pourquoi est ce qu’ils ne peuvent pas aller accomplir le pèlerinage obligatoire à la Mecque? Abdel Malik leur répondit: «ibn Shahab Zouhri a rapporté du prophète un hadith qui disait ceci: «n’attachez vos sacs de voyage que pour aller vers trois mosquées: la mosquée Haram, ma mosquée, et la mosquée Aksar et la mosquée Aksar est exactement comme la mosquée sacrée de la Mecque. Et voici la pierre sur laquelle le prophète avait posé ses deux pieds avant de faire le voyage d’ascension. Et cette pierre remplace la Ka’aba!!

Ainsi, sous ordre d’Abdel Malik, une cage fut construite au dessus de cette pierre. Et on y jeta alors des grands tissus de soie dessus et définit des gens pour travailler autour de cette maison cubique. Il obligeait les gens à venir fiacre le Tawaf à cet endroit. Et cette tradition est restée en vigueur durant toute la période du règne de Bani Omeya.[104]

Ainsi, on réalise que la motivation pour inventer le dernier passage de ce hadith[105] par Zouhri est essentiellement destiné à empêcher les gens d’aller en pèlerinage du site de la maison de Dieu (qui est la sous la domination d’Abdallah ibn Zoubeyr) et en préférant plutôt les orienter vers la Palestine. Car la Palestine est une partie de Sham sous influence d’Abdel Malik et c’est ainsi que Zouhri s’évertuait à vouloir renforcer la position d’Abdel Malik.

2 – Comme s’il voulait réduire le dégoût que les gens par rapport aux gens de Marwan ainsi que la prise de position du quatrième imam vis-à-vis d’eux, Zouhri se rappelle ainsi de l’imam Sadjad (as): «Ali ibn Hossein est le plus modéré des gens des gens de sa famille, le plus soumis, le plus aimé des gens de Marwan et d’Abdel Malik»!![106]

Le degré de haine des gens de Marwan n’est un secret pour aucune personne. Il en est de même pour le degré du dégoût des Alaouites par rapport à la famille de Marwan est quelque chose que tout monde connait. Ainsi, aucune personne n’est prête à accepter la prétention selon laquelle le quatrième imam est soumis aux gens de Marwan combien de fois être le plus soumis!

3 – Zouhri rapporte d’Aïcha: «j’étais auprès du messager de Dieu, à ce moment, j’ai Abbas et Ali venir. Le messager dit: «Aïcha! Ces deux mourront dans une religion autre que la mienne»[107]

Il est clair que ce hadith est destiné à rabaisser le statut et la brillante gloire d’Ali (as) et il a inventé par Zouhri puis qu’ils étaient attachés au gouvernement de Marwan. Autrement dit, qui peut croire à la véracité de ce hadith?! Le plus étonnant est que Zouhri rapporte ce hadith d’Aïcha à travers Ourwat ibn Zoubeyr et tout le monde sait qu’Aïcha avait une haine particulière pour Ali (as). En ce concerne Ourwat ibn Zoubeyr également, nous savons qu’il fait parties des ennemis de la famille du prophète (ç). Ibn Abi Hadid précise clairement: «lui Abou Horeira, Amrou ibn Aas et Mouguiya ibn Shou’ba étaient les mercenaires de Mouawiya en ce qui concerne l’invention des hadiths contre Ali (as)[108]

4 – Zouhri rapporte également: «un jour, le messager de Dieu entra une fois la nuit dans la demeure d’Ali et Fatima et dit: «vous ne faites pas la prière? L’imam Ali répondit[109]: «notre liberté est entre les mains de Dieu. S’il veut, il va nous réveiller pour cet acte. Le messager de Dieu en entendant ces propos se tue et rentra. A ce moment, Ali entendit que le prophète tapait sur sa cuisse en disant: «l’homme se livre à la gloire avant toute chose.»[110]

En inventant et en transmettant ce fait non fondé, Zouhri place l’imam Ali (as) au rang des gens qui croient au déterminisme et aux gens qui adorent discuter! Tellement ce hadith parait mensonger qu’on n’a même pas besoin de procéder à une critique à son sujet. Le plus étonnant encore: Est-ce que quelqu’un qui est né dans la Ka’aba et celui qui a été tué sur le lieu de prière peut être en train de discuter au sujet de l’accomplissement de la prière avec le prophète?!

5 – Zouhri rapporte de l’imam Ali (as) un fait dont contenu se présence comme suit: «j’avais un vieux chameau que le prophète m’avait donné comme butin de guerre de Badr. Lorsque je voulu me marier avec Fatima la fille du prophète,je pris rendez vous avec un teinturier de la tribu de Bani Keynoukar afin qu’on se rende dans le désert pour que je puisse grâce à son aide cueillir une plante qu’on appelle «Azkhar», je devais ramener cet herbe pour que ça serve à la teinture afin de lui et avoir de l’argent pour la nuit de noce. Ainsi j’étais occupé à préparer le chameau…Et j’avais attaché le chameau près de la maison d’un Ansar. Subitement, je constatais que la bosse du chameau avait été coupée et leurs flancs avaient été fendus, leurs estomac se déversaient! Lorsque je vis cette scène, j’étais très contrarié: «qui a fait cela? On répondit: «c’est Hamza Ibn Abdel Moutallib qui a fait cela, lui et un groupe d’Ansar étaient occupé à consommer de l’alcool et une chanteuse chantait des airs pours eux (!) Hamza est sorti de cette assise, il prit l’épée et ôta les bosses des chameaux ce qui fait que leurs flancs se sont fendus et leurs intestin se sont versés. Ali dit: «je me rendis auprès du messager et je vis que Zeyd ibn Harris était auprès de lui. Lorsque le messager constata que j’étais fâché, il me demanda au sujet de ce qui se passait? je répondis: «je n’ai jamais vu un geste aussi laid Hamza a fait telle et telle autre chose avec mes chameaux et actuellement il est assis dans une maison avec un groupe de personnes en train de consommer de l’alcool.

Le messager s’habilla et mis en marche. Zeyd et moi le suivions. Le prophète arriva à la maison dans laquelle Hamza se trouvait, il entra et commença à lui faire des reproches. Je vis que Hamza était soule et ses yeux avaient rougis. Il toisa le prophète des pieds jusqu’à la tête avec son regard et dit: «n’êtes vous pas les esclaves de mon père?! Puis que le prophète avait constaté que Hamza était en état d’ivresse, il bâti en retraite et quitta la maison. Nous sortîmes également avec lui»[111]

En inventant ce hadith particulièrement stupide, Zouhri cherchait à réduire la splendeur et la gloire qu’une personne comme Hamza, le maitre des martyrs. Le martyr dont le messager de Dieu avait prié 70 fois sur sa dépouille mortuaire dans le champ de bataille. En essayant de présenter Hamza comme un homme sans foi, ni morale, un alcoolique, un malfrat qui pose des actes immoraux, Zouhri cherche à ternir son image!

Il est clair que ce genre de propos vraiment injuste de la part d’un agent inféodé au gouvernement usurpateur comme Zouhri cherche à montrer que Hamza était semblable aux hommes pervers de Bani Omeya qui se noyaient dans ce genre d’acte de dépravation et c’était alors un moyen de redonner de l’honneur et de la dignité à ses seigneur Omeyade!

Lettre virulente du quatrième imam à Zouhri

Avec un passé aussi sombre que celui de Zouhri, l’imam lui avait adressé une lettre à la fois sévère, virulente et il avait en même temps le ton de celui qui veut du bien et qui cherche à conseiller quelqu’un. La traduction de cette lettre apparait ainsi:

«Que Dieu te préserve des turpitudes, du châtiment de l’enfer. Tu es dans une position où si quelqu’un le réalise, il doit être triste à ta place. Les divers bienfaits de Dieu sont devenus lourds sur toi: «Dieu t’a gardé en santé et t’a accordé une longévité. Et comme il t’a pétri de sciences coraniques, de la jurisprudence et de la connaissance, des dispositions religieuses et de la tradition du prophète, il a ainsi achevé sa preuve sur toi…Dieu a rendu obligatoire l’expression de gratitude par rapport à ses bienfaits et il par ce moyen, il t’a soumis à l’épreuve lorsqu’il dit: «si vous faites preuve de gratitude et de remerciement, soyez certains que j’augmenterai vos biens. Et si vous ingrat, sachez que mon châtiment sera sévère»[112]

Regarde comme demain tu seras face à Dieu et il te demandera comment tu as fait preuve de gratitude par rapport à ses bienfaits et quelle attitude tu as adopté vis-à-vis de ses preuves. Sais-tu comment sera ta situation? Ne t’imagine pas que Dieu acceptera ton excuse et qu’il ignorera tes irrégularités. Jamais! Dieu a pris des savants l’engagement d’exposer la vérité aux gens. En effet, il dit dans son livre: «expliquez ce livre aux gens et ne le dissimulé pas»[113] sache que la plus légères des choses que tu as rpis sur ton dos est d’avoir transformé la terreur des injustes en tranquillité et sérénité. Et comme tu t’es rapproché de lui c’est-à-dire du pervers, de l’injuste et qu’il t’invite à chaque fois et tu réponds, tu as favorisé la voie de l’égarement pour lui. Je crains fort qu’à cause de tes péchés, ta place demain soit auprès de celle des traitres. Et par rapport à tous ce que tu as acquis grâce à la collaboration avec les injustes, que tu sois interrogé à cause de ce que tu as acquis, en collaborant avec les injustes.

Les choses qui ne te revenaient pas de droit, tu les as prises lorsqu’ils t’ont donné et tu t’es rapproché de quelqu’un qui ne restitue pas les droits, et lorsque tu t’es rapproché de lui, il ne rectifie aucun faux. Tu as pris pour ami celui qui est l’ennemi de Dieu.

Ne sais tu pas que lorsqu’il t’a invité et a fait de toi un proche, le gouverneur t’a érigé en pivot pour la pierre servant à écraser son action occulte? Il a fait de toi un pont sur lequel il traverse pour réaliser ses actions contraires aux normes, il a fait de toi une échelle sur laquelle les gens grimpent pour se retrouver vers l’égarement et la perdition?tu invité les gens vers leur égarement, tu parcours leur itinéraire et à travers toi, il suscite le doute dans le cœur des savants et oriente l’esprit des ignorants vers eux. Tellement tu leur a rendu service ave tes connaissances religieuses que le plus proche de leur ministre et le plus compétent de leur assistant n’a pas su leur venir en aide au même niveau que tu as fait passer aux yeux des gens leur perversité et leur corruption comme des actes pieux. Et ils n’ont pas pu comme toi instaurer la fréquentation des particuliers et du commun des hommes avec eux.

Ce qu’ils t’ont comme droit, salaire ou opulence face à l’action de justification de leurs mauvais actes est insignifiant par rapport à l’action que tu mené pour couvrir leurs mauvais actes!? Que c’est très peu ce que tu as préparé ici bas pour toi et regarde à quel point tu as détruit ton au-delà?!

Regarde ce que tu fais et fais attention à tes proches car personne d’autre ne veillera sur toi. Sois responsable de toi-même et fais le bilan de tes actes.

Regarde bien comment tu as fais preuve de gratitude vis-à-vis de Dieu et de ses bienfaits qu’il t’a accordé à cet âge avancé? Je crains que tu ne fasses partie de ceux au sujet desquels Dieu dit: «après eux, ils sont devenus leurs successeurs qui ont hérité des livres (la thora) mais avec cela, ils se s’attachent à ce bas monde et amassent tous ce qu’il y a et fait passer ses biens en priorité avant l’ordre de Dieu). Ils disent: «si nous sommes les pécheurs, nous seront très vite pardonné par notre seigneur»[114]

Tu n’es pas dans un lieu éternel. Tu es dans un monde programmé à la disparition. Combien de temps est ce que l’homme peut vivre dan ce monde?! Heureux soit celui qui dans ce monde s’inquiète pour ses péchés et malheur à celui qui meurt et qui laisse des péchés.

Prend garde, réveille toi car par ici, l’alarme du danger a sonné pour toi. Veille à te rectifier. Actuellement, un délai t’a été accordé. Tu n’es pas à faire à un ignorant et sache que Dieu ne laisse passer un seul de tes gestes et de tes erreurs. Prépare-toi pour un voyage, voyage d’éloignement. Nettoie-toi de tes péchés, car ton âme est vraiment malade. Ne pense pas que j’ai juste voulu te faire des reproches et des blâmes non. Je veux juste que Dieu comble tes erreurs précédentes et te restitue ta religion que tu as perdu et il dit à cet effet: «car le rappel est bien pour les croyants»[115]

Rappelle-toi que ceux qui étaient comme toi et qui ont vécu à côté de toi, ils sont morts et toi tu es encore en vie. Regarde s’ils se sont embourbés dans les souillures comme tu l’es? Est-ce qu’ils de chuter de la même manière que tu as chuté? As-tu rappelé un bien qu’ils ont ignoré? Sais-tu quelque chose qu’ils ne savaient pas? Non tel n’est pas le cas; au contraire, grâce au statut que tu as acquis, tu es l’objet de respect et de vénération pour les gens. Ta situation leur as mis dans les difficultés parce qu’ils suivent ton opinion et ils agissent sous tes ordres. Tous ce que tu considère comme Halal, ils le respectent. Et tous ce que tu considère comme Haram, ils s’en éloignent. Certes tu n’as pas tels mérites et de tels pouvoirs au sujet du Haram et du Halal.

Mais ce qui leur fait dominer sur toi est le fait que tu les fais convoiter ce que tu as, leur savant qu’ils ont perdu, la victoire des ignorants sur toi et sur eux ainsi que ta quête de pouvoir.

Ne vois tu pas à quel point tu sombre dans l’ignorance et l’orgueil? Et à quel point les gens sont vraiment l’otage du désordre? Tu les as mis dans les difficultés. Et en voyant ta position, ils otn minimisé leurs objectifs et se sont accrochés à ton statut et à ton poste. Ils manifestent le désir d’atteindre ton niveau intellectuel ou alors d’être à ta place et c’est à cause de ton comportement et de tes actes, ils nagent dans la mer de l’égarement. Une mer dont la profondeur est indéfinie. Ils sont pris dans les difficultés dont les extrêmes sont inconnus. Que Dieu nous assiste et t’assiste car il est celui qui assiste les pauvres.

A présent, désolidarise de tous tes statuts et de tous tes postes. Afin de t’attacher aux pieux et aux pures d’avant. Ceux là qui pourrissent dans leslinceuls dans un coin de la terre. Leurs ventres sont collés à leurs dos. Il n’y a aucun voile entre eux et leur Dieu. Le monde ne l’es a pas trompé et ils n’ont pas été émerveillés par le monde. Ils manifestaient lé désir d’aller rejoindre leur Dieu et finalement ils otn été appelés à rencontrer leur seigneur et peu de temps, ils attinrent leur cime. Or avec ton bagage intellectuel et à l’âge où tu es déjà proche de la mort, il y a une étoile qui est en faite une référence t’a émerveillé et t’a égaré.[116]

Qu’espère tu des jeunes peu âgés, ignorants, d’opinion faible et se trompant très souvent: «nous venons de Dieu et nous reviendrons tous à lui» vers qui peut-on se refugier? Vers qui demander l’assistance? Nous cherchons refuge vers Dieu par rapport aux calamités et ce qu’on nous voyons sur toi et les malheurs qui nous arrive à cause de toi en nous attendons qu’ils t’accordent de la rétribution par rapport au malheur qui nous arrive à cause de toi.

Regarde comment est ce que Dieu fait preuve de gratitude vis-à-vis de Dieu à cet âge par rapport aux bienfaits qu’il t’a accordé. Et comment est ce que tu le glorifie par rapport à la gloire qu’il t’a accordé grâce à sa religion? Comment est ce que tu préserve la dignité de Dieu qui préserve la tienne auprès des gens? Et regarde à quel niveau est ton rapprochement ou ton éloignement vis-à-vis de Dieu qui ordonne qu’il faut se rapprocher de lui et se soumettre à ses ordres. Que se passe t-il pour que tu sombre aussi dans le sommeil de la négligence sans songer à te repentir de tes erreurs. Tu dis je jure par Dieu je n’ai jamais fais quelque chose pour Dieu dans le sens de faire vivre sa religion ou alors de faire disparaitre le faux et le mensonge!?»

Est-ce ainsi que tu remercie par rapport à ses bienfaits qu’il t’a accordés en t’octroyant la connaissance de la religion? Je crains que tu sois l’un des cas indexé par les paroles divines suivantes: «Ils ont diminué la prière et suivent les passions de leurs cœurs. Et subiront très bientôt le châtiment de leur égarement»[117]. Dieu t’a octroyé les sciences coraniques et t’a accordé la connaissance de la religion. Mais tu l’as diminué. Nous remercions Dieu de nous avoir préservé de l’égarement»[118]

Leçon de détachement et de désintéressement

Il ne faut pas s’imaginer que les dignitaires omeyades n’avaient pas prévu un plan pour l’imam Sadjad (as) en exploitant les gens comme Zouhri. Il faisait d’effort pour ce genre de plan, mais l’imam se montrait plutôt détaché et indifférent face à leurs menaces et à leurs flatterie. Et de séduire l’imam, celui-ci les renvoyait rapidement. Les deux exemples que nous allons citer témoignent ce fait:

1 – Durant son califat, Abdel Malik était en train de faire le Tawaf dans une cérémonie de pèlerinage. L’imam Ali ibn Hossein (as) était également en train de faire le Tawaf et l’avait vu sans prêter attention. Etant donné qu’Abdel Malik n’avait vu pas vu l’imam de plus près et ne savait à quoi il ressemblait, il dit: «qui est celui qui fait le Tawaf plus loin devant nous et qui ne prête pas attention à nous? On répondit: «c’est Ali ibn Hossein».

Abdel Malik s’assit à côté et dit: «faites le venir auprès de moi. Lorsqu’il l’imam arriva auprès de lui, il dit: «Eh Ali ibn Hossein je ne suis pas l’assassin de ton père! Pourquoi est ce que tu ne viens pas auprès de moi?

L’imam dit: «le monde a anéanti celui qui a tué mon père. Mais, mon père a détruit dans l’au-delà. Si tu veux être comme l’assassin de mon père cela t’engage!

Abdel dit: «non je voulais te demander de venir auprès de nous afin de profiter du prestige du bas monde dont nous disposons.

A ce moment, l’imam s’assit au sol et étala une partie de son vêtement puis dit: «seigneur montre lui le pouvoir et la valeur de tes guides. Subitement, il vit que le morceau de tissu était plein d’objet précieux scintillant susceptible d’aveugler. Ensuite, l’imam repris: «seigneur reprend ceci car je n’en ai pas besoin!»[119]

2 – Abdel Malik avait apprit qu’Ali ibn Hossein (as) était en possession de l’épée du prophète (ç): (et c’était quelque chose d’extraordinaire, car c’était un souvenir du prophète et objet d’honneur. En plus, cela pouvait apparaitre comme le symbole du gouvernement. Raison pour laquelle le fait que cette épée soit avec Ali Hossein inquiétait beaucoup Abdel Malik. Car il attirait les gens vers lui). Il envoya un émissaire auprès de l’imam pour lui demander de lui envoyer l’épée et dans la lettre, il avait écrit: «si vous avez quoi que ce soit que vous voulez, je suis prêts à le faire»

L’imam rejeta sa demande/ Abdel Malik alors envoya une lettre un plus menaçante en disant: «si tu n’envois pas l’épée, je vais couper la part de pension qu’on te verse à partir de la trésorerie (à cette époque, tout le monde prenait une part de l’argent de la trésorerie et dont l’imam recevait également une part). L’imam répondit ainsi par écrit: «Dieu s’est engagé lui-même de sauver ses serviteurs pieux par rapport aux choses qui ne leurs plaisent pas. Et où ils ne s’attendent pas, il les enrichit. Il dit également dans son livre: «Dieu n’aime aucun traitre ingrat»[120]

5 – La diffusion des dispositions des lois islamiques, les répercussions éducatives et morales

L’un des aspects de lutte du 4ème imam avec les bastions de l’injustice et de la perversité de son époque passe par la propagation des dispositions islamiques pratiques, l’exposé des thèmes éducatifs et moraux. L’imam réalisa de grands pas dans ce domaine si bien qu’il obligea les savants à l’appréciation et l’étonnement. Sheikh Moufid un grand savant du monde chiite dit également:

«Tellement les sunnites ont rapporté de lui des sciences qu’on ne saurait compter. Tellement ils citent l’imam dans leurs discours, les invocations, les mérites du coran, les interdits et les illicites qu’il est si célèbre parmi eux. Et si nous nous mettons à faire des commentaires, on se retrouvera en train de parler très longtemps…»[121]

L’ensemble intitulé épitre sur le droit sont des enseignements éducatif et moraux que le 4ème imam a laissé en souvenir. Dans cet ouvrage, l’imam expose les différentes responsabilités de l’homme que ce soient vis-à-vis de Dieu, vis-à-vis de lui-même, et des autres. Dans ces devoirs qui sont au-delà de 50, l’imam commence d’abord de manière sommaire et ensuite passe à une présentation détaillée.[122]

L’épitre des droits qui a été enregistrés dans les livres de hadiths par les rapporteurs de hadiths ont été publiés, plusieurs fois, commentés et traduis.

Le nombre de droits exposés par l’imam se présente comme suit:

1 – Le droit de Dieu

2 – Le droit de l’âme de l’homme

3 – Le droit de la langue

4 – le droit des oreilles

5 – Le droit des yeux

6 – Le droit de la main

7 – le droit du pied

8 – Le droit du ventre

9 – le droit du sexe

10 - Le droit de la prière

11 – Le droit du pèlerinage

12 – Le droit du jeûne

13 – Le droit de la Sadakat

14 – le droit du sacrifice

15 – Droit du sultan

16 – Droit de l’enseignant

17 – Droit du maitre de l’esclave

18 – Droit du sujet d’un souverain

19 – Droit des disciples

20 – Droit de la femme

21 – Droit de l’esclave

22 – Droit de la mère

23 – Droit du père

24 – Droit de l’enfant

25 – Droit du frère

26 – Droit de celui qui affranchit l’esclave

27 – Droit de l’esclave affranchi

28 – Le droit du bienfaiteur

29 – Le droit du Muezzin

30 - Le droit de celui qui dirige la prière

31 – Droit du camarade

32 – Droit du voisin

33 – Droit de l’ami

34 – Droit de l’associé

35 – Droit des biens

36 – Droit du créancier

37 – Droit de cohabitation

38 – Droit de l’ennemi sur l’homme

39 - Droit de l’homme sur l’ennemi

40 – Droit du consultant

41 – Droit du conseiller

42 – Droit de celui qui sollicite des conseils

43 – Droit de celui qui donne les conseils

44 – Droit du grand

45 – Droit du petit

46 – Droit du demandeur besogneux

47 – Droit du responsable

48 – Droit de celui qui rend l’homme fier

49 - Droit du malfaiteur

50 – Droit du coreligionnaire

51 – Droit des gens du Zima (les gens du livre)

6 – Tenir la main des pauvres

L’un des brillants aspects de la vie du 4ème imam se base sur les services sociaux qu’il rendait à cette époque de l’obscurantisme. Ces services sont demeurés toute la vie de l’imam que ce soit durant les périodes de crises et de troubles à Médine comme à l’instar de la tragédie des jours de Hourra, que ce soit lors des périodes de calles pendant lesquelles les besogneux, les misérables et les pauvres étaient dans les spectatrices d’un protecteur qui viendra tendre la main affective vers eux. L’histoire est pleine des exemples de ce cas de service rendu par l’imam:

«L’imam s’occupait d’une centaine de familles démunies de Médine»

Un groupe d’habitants de Médine vivaient avec de la nourriture qu’on leur faisait parvenir la nuit, mais ils ne savaient pas qui leur apportait cette nourriture. C’est après la mort d’Ali ibn Hossein qu’ils réalisèrent que c’était lui qui circulait la nuit et leur fournissait de la nourriture![123]

Il circulait la nuit de manière inconnu et portait sur son dos un sac plein de produits alimentaires qu’il distribuait aux pauvres en disant: «l’aumône était le feu de la colère de Dieu»[124]

Les gens de Médine disaient: «nous avons perdu l’aumône discrète le jour où Ali ibn Hossein à quitté ce monde.»[125]

Durant ces années, l’imam Sadjad (as) avait tellement porte ce sac plein de blé et d’autres produits alimentaires sur son dos pour les distribuer personnellement aux démunis si bien que son épaule s’était pliée et le jour où il était décédé, ceux qui s’apprêtait à lui faire son bain mortuaire s’était rendu compte de cette marque sur le dos. Etlorsqu’on demandait ce qui était à l’origine de cette marque, ils entendirent la réponse suivante:«c’est à cause du poids des sacs qu’il portait la nuit plain de produits alimentaires et qu’ils partagent aux pauvres.»[126]

Principes éducatifs

Lors de l’apparition de l’islam, l’esclavage dominait dans le monde à l’époque. L’esclavage était tellement développée dans le berceau de la civilisation de cette époque c’est-à-dire la Grèce. Etant donné que ce n’était pas facile d’annuler ce genre de phénomène très rependu, l’islam a utilisé plusieurs méthodes pour progressivement supprimer cette pratique. Ainsi, d’un côté, l’islam a réduit les voies d’acquisition d’esclave, et de l’autre côté, il a favorisé l’affranchissement des esclaves comme moyen d’expiation des péchés, des erreurs et de l’abandon de certains actes obligatoires. C’est ainsi qu’il a trouvé un moyen pour leur offrir la liberté. Par ailleurs, le messager de l’islam avait recommandé aux musulmans de se comporter en humain avec les esclaves (un peu comme s’ils étaient un membre de leur famille). Il avait ordonné que les maitres des esclaves leur donner la même nourriture qu’eux-mêmes mangent et les vêtements qu’ils portent. Mis à part cela, non seulement l’islam a présenté que l’affranchissement des esclaves est un acte plein de valeur, de récompense et de mérite, mais, il apparait également dans nos hadiths que cela fait partie des actes pieux. D’autre part, la multiplicité des récompenses et des mérites, de l’affranchissement d’un esclave a été symbolisée. Et ainsi, les musulmans étaient alors encouragés à le faire. Tous ceci permet de manière brève de comprendre la position de l’islam vis-à-vis de l’esclavage.[127]

Il faut analyser l’attitude particulière et sensible de l’islam et des guides vis-à-vis de l’esclavage et de la traite des esclaves dans ce sens.

Quand on analyse la vie du 4ème imam, on remarque également la question de l’affranchissement des esclaves. Mais, le niveau et l’ampleur de cet acte est si étendue qu’on ne saurait justifier avec les calculs ci-dessus et il parait que le 4ème imam avait des objectifs beaucoup plus supérieurs à travers ces gestes. Lorsqu’on observe attentivement, on remarque que l’imam à travers les initiatives du genre éducation, geste philanthropique, il achetait les esclaves, les gardaient un moment et leurs enseignait la religion ensuite les libérait et ils devenaient actifs dans le domaine culturel et éducatif comme des hommes modèles. Et après leur libération, ils ne rompaient pas leur relation avec l’imam. Ali ibn Taous écris ceci au sujet des actes du mois de ramadan: «Ali ibn Hossein achetait 20 esclaves et les libérait en disant: «Dieu, la nuit de ramadan au moment de rompre le jeûne libère soixante dix milles personnes du châtiment de l’enfer» et la dernière nuit du mois, il les libère au nom de l’ensemble de toutes les nuits du mois. Et j’aimerai que Dieu que j’ai libéré ses serviteurs ici bas afin qu’il m’affranchisse le jour du jugement du feu de l’enfer».

L’imam n’a gardé aucun plus d’un an. Lorsqu’il amenait un esclave au début ou au milieu de l’année, il le libérait la nuit de la fête de Fitr et l’année suivante, il prenait une autre personne en lieu et place. Et le libérait aussi le mois du ramadan. Il a développé cette attitude jusqu’à la fin de sa vie.

L’imam achetait les esclaves noirs malgré le fait qu’il n’avait pas besoin d’eux et les amenait au mont Arafa lors des rites du pèlerinage, et surtout lorsqu’ils allaient vers Mash’ar, il les libérait et leur donnait un peu de bien en cadeau.[128]

Comme le dit un écrivain: «étant donné que les esclaves avaient réalisé cela, ils se libéraient des chaines de leurs maitres et se mettaient au service de l’imam Zeynoul Abidine.

Le temps passait, les jours su succédaient, et c’est ainsi que l’imam libérait les esclaves. Chaque année,chaque, chaque jour, il répétait ce geste à différentes occasions si bien que dans la ville de Médine, un grand nombre d’esclaves et de servantes ont été affranchis par l’imam ont été formés.[129]

Par rapport à ce qui a été évoqué, on peut retenir dans l’ensemble que l’imam voulait en réalité lancer un programme éducatif: «acheter les esclaves, les soumettre à l’enseignement et à l’éducation pour un bon bout de temps et ensuite les libérer; et chacun d’eux apparaissent comme un être éduqué et un modèle pour les autres. Après leur libération, ils gardaient les liens spirituels avec l’imam et pour de leur part également, ils s’occupaient de l’éducation des autres personnes. Et vu les limites et les restrictions que l’imam avait par rapport à l’éducation directe de la société,ce genre de programme est quelque chose de frappant et qu’il faut bien analyser.[130]



[1] - Ousoul ul kafi, Mohammad Ibn Yakoub Koleiny, revue et corrigé par Ali Akhbar Al Gafari, vol 1, page 467, Maktabat ul Sadouq, Téhéran, 1381; Al Irchad, Sheikh Moufid, page 253, Maktabat ul Basirati, Qom; I’lam ul wara de Fadhl ibn Hassan Tabrasi, les éditions Darul Maktabat ul islamiyya, 3ème impression Téhéran, page 256. Tarikh Qom d’Hassan ibn Mohammad ibn Hassan Qomi, page 196, traduit par Hassan ibn Ali ibn Hassan Qomi, corrigé par Sayyed Jalaloudine Tehrani, les éditions Tous, Téhéran, 1361hégire solaire; Kashful Gouma Fil Marefatil A’imma, Ali Ibn Issa Irbali, vol 2, page 286, Maktabat ul Bani Hachim, Tabriz, 1381 hégire lunaire.

Dans les livres d’histoire, de biographie des imams, le nom de la mère du 4ème imam fait l’objet d’une importante divergence. En plus de Sharbanouwiya, son nom apparait également de douze manières: Sharzanon, Jahansharh, Sharnaz, Jahannouyah, Khouleh, Salafah…Pour en savoir plus, il faut consulter le livre du docteur Sayyed Ja’far Shahidi intitulé «la vie d’Ali ibn Hossein» édité par le bureau de la diffusion de la culture islamique (Daftar Nashr Farhang islami, page 27 – 29, Téhéran, 1365; Rey antique, docteur Hossein Kariman, vol 1, page 403 – 416, les éditions université nationale de l’Iran, Téhéran, 2ème impression. Sous le débat concernant le lieu d’enterrement de Bibi Sharhbanou qui selon ce qui est trop en vogue au milieu des gens est considérée comme le lieu d’inhumation de Sharhbanou la femme de l’imam Hossein (as), le docteur Kariman ici différentes paroles au sujet du nom de la mère du 4ème imam et rejette l’idée que cette femme se trouve dans ce site.

[2] - Id, Irchad, Sheikh Moufid, page 253; «Tahjoul Mawalid» d’Allamah Tabrizi (sous un ouvrage intitulé «Majmouat Nafissat»), page 112, Maktabat ul Basirati; Masari ul Shia, de Sheikh Moufid (dans le même ouvrage, page 67; Dala’iloul Imamat, Mohammad ibn Jari ibn Rostam Tabari, page 80, les éditions Manchour Razi, 3ème impression, Qom, 1363 hégire solaire; Ousoul ul kafi, Koleiny, vol 2, page 466; Tazkiratoul Hawaz, de Sabt ibn Jawzi, page 234, les éditions Heidariya, Najaf, 1383 hégire lunaire; Isbat ul Wasiya, Mas’oudi, page 167, les éditions Heidariya, Najaf, 4ème impression. Rosatoul Wa’izine, Neyshabouri, page 222, correction de Sheikh Hossein A’lami, 1ère impression Beyrouth, l’institut A’lami presse, 1406 hégire lunaire; Fadhl ibn Hassan Tabrasi, le même livre, page 256; Tarikh ul Ai’mma, ibn Abi Hadid, Sajl, Bagdadi (dans l’ensemble Majmouat ul Nafissat), page 9, les éditions Basirati Qom; certains historiens situent la naissance de l’imam Ali ibn Hossein en l’an 36 après l’hégire.

[3] - Les chiffres entre parenthèse semblent être la durée du gouvernement des califes à l’époque de l’imamat de l’imam Sadjad.

[4] - Abdellah ibn Zoubeyr fait partie des rares personnes qui n’avaient pas donné l’allégeance à Yazid ainsi, après la mort de Mouawiya un peu avant le mouvement d’Hossein ibn Ali (as) vers la Mecque, il est venu s’installer dans cette citée et s’est employé à mener des activités politiques. Après la mort de l’imam Hossein, comme il n’avait pas de concurrent au Hijaz, il trouva des partisans et s’autoproclama calife.Jusqu’à la fin de sa vie, Yazid n’a pas réussi à venir à bout de lui et il a dirigé la Mecque jusqu’en 73. Abdellah avait réussi à soumettre à son pouvoir, le Hijaz, l’Irak, l’Egypte et une partie de la contré Est de la nation islamique. Les limites du gouvernement des successeurs de Yazid se limitaient seulement à Sham et d’autres petits territoires limités. Raison pour laquelle à partir de 61 jusqu’à 73 de l’hégire, deux califes dirigeaient la nation islamique. Mais avec la défaite et l’assassinat d’Abdellah ibn Zoubeyr par les suiveurs d’Abdel Malik en 73 de L’hégire) toutes les contrées islamiques se retrouvèrent sous le commandement des partisans de Marwan. Et Sham redevint à nouveau la capitale de ce gouvernement.

[5] - Mas’oudi, le même livre, page 167; Tazkiratoul Hawaz, Sabt ibn Jawzi, page 324, les éditions Heidariya, Najaf, 1383 hégire lunaire.

[6] - Sabt ibn Jawzi, le même livre, page 324, consultez également Shazratoul Zihab fil Akhbar Man Zahaba d’ibn Hemad Al Hanbali, vol 1, page 105, Darul Fiqh, Beyrouth, 1ère impression.

[7] - Al Tabakatoul Koubra, vol 5, page 221,Darul Sadir, Beyrouth.

[8] - Tabakat ul Koubra, page 212 consultez également Al Hedayat wouol Nehayat d’ibn Kathir, vol 9, page 104; Darul Maaref , Beyrouth, 2èmùe impression, 1977.

[9] - Probablement, Oumeid ibn Mouslim a dû designer l’imam comme un enfant, juste pour susciter la compassion (et aussi parce que l’imam était devenu faible et maigre)ou alors il a dû s’arroger une telle action afin de réduire un peu ses péchés auprès des chiites.

[10] - Al Irchad, page 224, Maktabat ul Basirati, Qom: Consultez également Tarikh Al Oumam wouol Moulouk de Mohammad ibn Jarir Tabari, vol 6, page 260, les éditions Darul Kamous Al Hadith, Beyrouth; Maktal Al Hossein d’Akhtal Kharazmi, Recherche de Sheikh Mohammad Samaoui, vol 2, page 38, Maktabat ul Moufid, Qom.

[11] - Akhtab Kharazmi, le même livre, page 43.

[12] - le fait de capturer les femmes, les enfants et faire défiler les têtes coupées des martyrs dans les villes était un geste prémédité dans le but de rependre la terreur et dissuader les opposants.

[13] - Behar ul anouar, Mohammad Baqir Majelisi, vol 46, page 143, les éditions Maktabat ul Islamiyya, Téhéran, 1394 hégire lunaire; Sharh ul Nahjul Balagha, ibn Abi Hadid, recherche de Mohammad Aboul Fazhl Ibrahim, vol 4, page 104, les éditions Darul Koutoub ul Ilmiyya, Qom.

[14] - Mas’oudi, Misbat ul Wasiya, page 167, Maktabat ul Heidariya, Najaf, 1373, 4ème impression.

[15] - Selon le grand chercheur Mohamad Taqi Choushtari, en lieu et place de «Joubeir ibn Mat’am» il écrit plutôt Hakim ibn Joubeir ibn Mat’am», Kamous Al Rijâl, vol 9, page 399, Centre de publication du livre, Téhéran, 1388 hégire lunaire.

[16] - Al Ihklas de Sheikh Moufid, correction d’Ali Akbar Al Ghaffari, p 64, les éditions Jamaat ul Mouddarissine Fil Hawzah al Ilmiyya à Qom; Behar ul anouar, Mohammad Baqir Majelisi, vol 46, page 144, les éditions Maktabat ul Islamiyya, Téhéran, 2ème impression, 1394 hégire lunaire; Al Ihtiyaroul Maarefat ul Rijâl, Sheikh Tousi, page 123, correction d’Hassan Moustaphawi, les impressions universités de Machhad, 1348 hégire solaire. Un autre hadith est également rapporté dans ce livre et dans celui-ci, on désigne Jabir ibn Abdellah Ansari comme l’une des personnes citées. La dernière partie des propos de Yaya ibn Oummou Tawil est extraite des élucidations du prophète Ibrahim et ses suiveurs qui en citant le coran parle de la manière selon laquelle Ibrahim s’adressait aux adorateurs des idoles: «… Nous vous désavouons ainsi que ce que vous adorez comme Dieu. Nous vous rejetons et nous sommes contre vous. Et entre vous et nus il y a la haine et la rancœur permanente. Jusqu’à ce que vous croyez en Dieu» (Sourate Moumtahana, verset 4). Non seulement Yaya a tenu ces propos au Hijaz, en Irak (Koufa) et il a également proféré directement exprimé son désaveu sur les gens de Marwan et sur ceux qui maudissaient l’imam Ali (as). Il a ensuite recommandé aux chiites de prendre leur distance par rapport aux ennemis d’Ali (as) (Ousoul ul kafi, Mohammad ibn Yakoub Koleiny vol 2, page 379, correction d’Ali Akbar Al Gafari, les éditions Maktabat ul Sadouq, Téhéran, 1389 hégire lunaire).

[17] - Ihtiyaroul Maarefatil Rijâl, Sheikh Sadouq, page 123 (plus connu sous le nom de Rijâl Kashi).

[18] - Ihtiyaroul Maarefat ul Rijâl, Sheikh Tousi, page 115.

[19] - Al Kamil Fi Tarikh, Ibn Athir, vol 4, page 520, les éditions Darul Sadir, Beyrouth, 1399 hégire lunaire.

[20] - Al Fakhri, ibn Takhtakane, page 122 et 124, les éditions Darul Sadir, Beyrouth, 1386 hégire lunaire.

[21] - Ajaribou Salaf, correction d’Abbas Iqbal, page 75, les éditions bibliothèques Touhour, Téhéran, 1357 hégire solaire.

[22] - Ibn Taktaka Al Fakhri, page 122, Darul Sadir, Beyrouth, 1399 hégire lunaire; Tarikh ul Khoulafa, Souyouti, recherche de Mohamad Mahyadine Abdel Hamid, page 216, les éditions Matba AL Madani, 3ème impression, le Caire, 1383, hégire lunaire.

[23] - Hindousharh, le même livre, page 76.

[24] - Souyouti, le même livre, page 217; Ibn Taktaka, le même livre, page 122, Al Kamil Fi Louga wouol Adak, Abou Abbas AL Moubarak, les recherches Na’im Rezour, et Tagarid Beyzoune, vol 2, page 192, les éditions Darul Koutoub ul Ilmiyya, 1985; Hindousharh, le même livre, page 76; L’histoire de la civilisation islamique, de Jaji Zedane, traduction d’Ali Jawa’el, Les éditions Amir Kabir, Téhéran, 1336 hégire solaire, vol 4, page 100.

[25] - Souyouti, le même livre, page 218, Ibn Athir, le même livre, vol 4, page 522, la plupart de ce genre de geste avaient déjà été faits par Mouawiya avant.

[26] - Souyouti, le même livre, page 218. La vie de l’imam Ali Ibn Hossein Docteur Sayyed Ja’far Shahidi, page 98, les éditions bureau de publication de la culture islamique, Téhéran, 1ère impression, 1365 hégire solaire; A consulter également Tarikh Yakoubi d’Ibn Wazeh, recherche de Sayyed Mohammad Sadiq, Barul Ouloum, les éditions Maktabat ul Heidariya, Najaf, 1384 hégire lunaire, vol 3, page 20; Jaji Zedane, le même livre, vol 4, page 99.

[27] - Docteur Shahidi, le même livre, page 98.

[28] - Ibn Taktaka, le même livre, page 122; Ibn Athir, le même livre, page 521; Hindousharh, le même livre, page 76.

[29] - Souyouti, id, page 216.

[30] - Souyouti, le même livre, page 217; Hindousharh le même livre, page 77.

[31] - Mourouj ul Zihab wouo Mahadimoul Jouhab, vol 3, page 91, Darul Andalous, Beyrouth.

[32] - Tarikh Yakoubi, ibn Wazeh, recherche de Sayyed Mohamad Sadiq, Barul Ouloum, Maktabat ul Heidariya, Najaf, 1384 hégire lunaire, vol 3, pages 27 et 29; Tabakat ul Koubrâ de Mohammad ibn Sa’ad, vol 5, page 220, les éditions Darul Sadir, Beyrouth.

[33]- Al Imamat wouo Siyassa, d’ibn Kouteiba Deinouri, vol 2, page 31, les éditions Maktabat ul Moustapha Al Babil, Al Khalbi, le Caire, 3ème impression, 1382.

[34] - Ibn Wazeh, le même livre, vol 3, page 18; Ibn Athir dit: «il avait marqué leurs mains on dirait les gens du Zima dont les gens qui doivent verser un tribut l’islam.», Al Kamil Fi Tarikh vol 4, page 359.

[35] - Ibn Athir, le même livre vol 4, page 539; Histoire analitique de l’islam jusqu’à la fin du règne des Omeyades, Docteur Sayyed Ja’far Shahidi, page 182, les éditions centre de publication universitaire, Téhéran, 6ème impression, 1365 hégire solaire (citant: Mishkwa Al Adab): j’éprouve de la honte par rapport à la mémoire du prophète lorsque que je cite ce genre de propos et mais étant donné qu’il faut mettre les lecteurs au courant de la vrai image souillée et dégradante des califes omeyades, je suis contrais de le faire.

[36] - Al Kamil Fil Louga Wouol Adab Al Moubrid, vol 1, page 311, Darul Koutoub ul Ilmiyya, 1ère impression, Beyrouth, 1047 hégire lunaire; Ibn Athir, le même livre, vol 4, page 375; Mas’oudi, le même livre, vol 3, page 127; Ibn Wazeh, le livre, vol 3, page 19; Docteur Shahidi, le même livre, page 184, Al Foutou d’A’ssam Koufi, vol 7, page 6, les éditions Darul Koutoub ul Ilmiyya, 1ère impression, 1406 hégire lunaire.

[37] - Al Imamat wouol Siyassa, vol 2, page 32, les éditions Matba Al Moustapha, Al Khalbi, les Caire, 3ème impression 1382.

[38] - Mourouj ul Zihab, wouol Mahadinoul Douhar,vol 3, pages 166 et 167, les éditions Darul andalous, Beyrouth.

[39] - Moutassat Tarikh ul Arab, Sayyed Amir Ali, traduction d’Hafif Balabaki, page 123, les éditions lil Mala’ine, Beyrouth, 3ème impression, 1967; Tarikh Yakoubi, Ibn Wazeh, vol 3, page 36, Najaf, Maktabat ul Heidariya; AL Taktaka, le même livre, page 127; Al Kamil fi Tarikh, ibn Athir, 5, page 9 et 10; Souyouti, le même livre, pages 223 et 224.

[40] - Souyouti, le même livre, page 223.

[41] - Ibn Athir, le même livre, vol 5, page 11; Taktaka, le même livre, page 127.

[42] - Ibn Athir, le même livre, vol 5, page 11.

[43] - Al Khisal de Sheikh Sadouq, revue d’Ali Akbar Al Gafari, page 339, les éditions Manchourat ul Jamiat ul Moudarisine de Qom, 1403 hégire lunaire (Bab ul sitta)

[44] - Fouroug Kafi, Vol 5, page 344, les éditions Darul Koutoub ul Islamiyya, Téhéran, 2ème impression, (Kitab ul Nika, Bab ul Mou’mine, Kafou Mou’mine); Nous avons également Tabakat ul Koubra de Mohammad ibn Sa’ad, vol 5, page 214; Behar ul anouar, Mohammad Baqir Majelisi, vol 46, page 105, Ouyoun ul Akhbar Al Reza, Kouteiba Deinouri, vol 4, page 8, les éditions Mo’assassa Al Misriya, AL Hama lil Tahlif wouol Tarjoumah wouo Tibah wouo Nashr.

[45] - Sahifat ul Sadjadiya, invocation 49 (pour contrer les ruses de l’ennemi), page 610, les éditions Hosseiniya Archad, traduction de Sadrou Balaghi, Téhéran.

[46] - Le guide véridique, Sayyed Ali Khamenei, page 24, les éditions Sayyed Jamal, Téhéran.

[47] - Hourra est un terrain rocheux dont la surface est couverte des pierres ardentes et comme les environs de la ville de Médine ont cette caractéristiques et l’armée de la Syrie a pu pénétrer à Médine par ces terrains, cette guerre a alors été nommée la guerre Hourra

[48] - Insab ul Ashraf de Yaya Mohammad ibn Yakoub ibn Yaya Bellarzi, vol 4, page 31, Maktabat ul Moussana, Bagdad.

[49] - Bellarzi, le même livre, page 30 – 46; Al Kamil Tarikh, ibn Athir, vol 4, page 102 – 103 et page 111 à 121, les éditions Darul Sadir, Beyrouth, 1399 hégire lunaire; Mourouj ul Zihab de Mas’oudi, vol 3, page 68 à 71, les éditions Andalous, Beyrouth.

[50] - Tarikh Yakoubi, ibn Wazeh, vol 3, page 8, les éditions Maktabat ul Heidariya, Najaf, 1384 hégire lunaire.

[51] - Kashful Goumma, fi Maarefatil A’imma, Ali ibn Issa Irbali, vol 2, page 299, les éditions Maktabat ul Bani Hachimi, Tabriz, 1381 hégire lunaire.

[52] - Bellarzi, le même livre, page 30.

[53] - Mas’oudi, le même livre, page 69.

[54] - Ali ibn Issa, le même livre, page 319; Iyan ul Shia de Sayyed Mou’ssine Amine, recherche d’Hassan Amine, vol 1, page 630 et 633, les éditions Darul Taharouf ul lil Matbouat, 1403 hégire lunaire.

[55] - Behar ul anouar, Mohammad Baqir Majelisi, vol 46, page 108, les éditions Maktabat ul Islamiyya, 1394 hégire lunaire, Iran, 3ème impression.

[56] - Tabakat ul Koubrâ d’ibn Sa’ad, vol 5, page 220, Darul Sadir Beyrouth.

[57] - Touhafoul Oukoul, d Hassan ibn Ali ibn Chouba, page 249, correction d‘Ali Akbar Al Gafari, les éditions Jamat ul Moudarissine du séminaire islamique de Qom, deuxième impression, 1363 hégire solaire; Al Rawda Minal Kafi, Mohammad ibn Yakoub Koleiny, correction d’Ali Akbar Al Gafari, page 72, les éditions Darul Koutoub ul Islamiyya, Téhéran, 4ème impression, 1362 hégire solaire; Al Amali de Sheikh Sadouq, page 301, les éditions Hikma, 1373 hégire lunaire.

[58] - Recherches dans la vie de l’imam Sadjad Sayyed Ali Khamenei (Ayatollah), pages 36 – 38, les impressions du bureau du parti de la république islamique, première impression, 1361 hégire solaire.

[59] - Hossein ibn Ali, Ibn Chouba, le même livre, page 252; Koleiny, le même livre, page 15.

[60] - Mourouj ul Zihab, vol 3, page 67, Darul Andalous, Beyrouth,

[61] - Tarikh ul Adab ul Arabi, vol 2, page 347, les éditions Darul Maareef, Egypte, 7ème impression, (à l’époque des Abbassides).

Certes ce genre d’attrait des soit disant jurisconsultes et pieux dans ce genre d’assise – dont dans le chiisme c’est carrément le contraire –s’enracinait surtout dans les écoles doctrinales qui se faisaient passer pour l’islam, mais qui étaient reliées aux califes tyrans de l’heure et complètement en déphase avec les enseignements islamique du coran et des Ahl-ul-bayt (as). Mais malheureusement à notre époque également, nous constatons dans certains environnements sunnites la perpétration de ce genre de traditions.

[62] - Al Atdul Tarikh d’ibn Rebha, vol 6, page 11, Darul Koutoub ul Arabi, Beyrouth, 1403 hégire lunaire; Ayat ul Imam Zeynoul Abidine, de Sharif Karchi Baqir, vol 2, page 409, les éditions Darul Oudhou, Beyrouth, 1409 hégire lunaire.

[63] - Al Abani, Aboul Foutou Esfahani, vol 8, page 225, les éditions Darul Ihya Touras Al Arabi, Beyrouth.

[64] - Abou Foutou, le même livre, vol 6, page 21.

[65] - Sharif Karchi, le même livre, page 410.

[66] - Sharif ul Karchi, le même livre, page 411.

[67] - Aboul Foutou, le même livre, vol 8, pages 208 – 201; Ilam ul Nisaa de Amrou Reza Kahala, vol 1, pages 211 – 214, les éditions Mo’assassa Ressalat, Beyrouth, 1404, 5ème impression; Docteur Sayyed Ja’far Shahidi, la biographie de l’imam Ali Ibn Hossein, les éditions du centre de publication culturelle islamique, page 104, Téhéran, 1365 hégire solaire, 1ère impression, ce récit traduit exactement la déchéance des valeurs dans la société de Médine de l’époque.

[68] - Docteur Shahidi, le même livre.

[69] - Docteur Shahidi, même livre.

[70] - Mortadha Al Hosseini Ali, le même livre; Douha islam, Ahmad Amine, vol 1, page 365, les éditions Maktabat ul Nahzat ul Misriya, le Caire, 7ème impression (citant Boukhary et Tirmizi sur Bab ul Ihtissam, bil Sunna).

[71] - Tarikh Khoulafa, Jalaloudine Souyouti, Recherches de Mohammad Mahyadine Abdel Hamid, page 224, les éditions Maktabat ul Madani, le Caire, 3ème impression, 1383 hégire lunaire.

[72] - Mortadha Al Hosseini Al Amili, le même livre page 57 (cité à partir de Jami ul bayane Al Ilm).

[73] - Al Zariha, Sheikh Agha Bouzourg, vol 15, page 18, les éditions Darul Adwa, 2ème impression, Beyrouth, 1378 hégire lunaire.

[74] - Rihazul Saliki Fi Sharh Sahifatoul Sayyed ul Sajidine de Sayyed Alikhane Madani, préface, pages 4 - 5, Mo’assassa, Ahl-ul-bayt (as); Mahalimoul Oulama, Ibn Shari Ashoub, page 125, les éditions Matba Heidariya, Najaf, 1380 hégire lunaire et page 131.

[75] - Sahifatoul Sadjadiya, traduction de Sayyed Sadroudine Sadrou Bellargui, préface, Darul Koutoub ul Islamiyya, Téhéran.

[76] - Sheikh Agha Bouzourg, le même livre, vol 3, pages 345 – 359.

[77] - Moutawakil ibn Haroun le rapporteur de Sahifa dit:«ces invocations comprenaient soixante quinze bab». J’ai oublié onze bab et j’ai mémorisé soixante quelques autres»

Le regretté Sayeyd Alikhan Madani après avoir cité les explications de Moutawakil pense que les autres bab ou chapitre ont été supprimés par ceux qui ont rapporté ces invocations après Haroun ou ont été oubliés et présentement, cela c’est réduit à cinquante quatre bab ou chapitre (Rihaz Sadiqine, préface, page 29).

De toutes les manières, en plus de ce livre on a un autre livre céleste de l’imam intitulé Sahifatoul kamila» et on a également cinq autres Sahifat de la part des savants musulmans qui ont été compilés comprend l’ensemble des autres invocations de l’imam Sadjad (as), nous avons le Sahifatoul Sani, Sahifatoul Saliss qui ont été imprimés (Sheikh Agha Bouzourg Tehrani, le même livre, vol 15, page 19 – 21).

[78] - Safinatoul Bahar, Sheikh Abbas Qomi, vol 1, page 573, la libraire Senahi; nous avons également Tatimmat ul Mountaha fil Wakaya Ayam Al Khoulafa, un livre corrigé par Ali Mouhadis Zadeh, page 87, 2ème impression, Librairie centrale Téhéran; Shazat ul Zihab fi Akhbar Minal Zihab, d’ibn ibn Emad Hanbali, vol 1, page 162, les éditions Darul fiqh, Beyrouth, 1399 hégire lunaire.

[79] - Tabakat ul Koubrâ, Mohammad ibn Sa’ad, vol 2, page 388, les éditions Darul Sadir, Beyrouth.

[80] - Bidayat wouo Nihaya, ibn Kathir, vol 9, page 343, les éditions Maktabat ul Maareef; Beyrouth, 2ème impression.

[81] - Ibn Kathir, le même livre, page 104.

[82] - Manaquib ul Aali Abi Talib, Ibn Chari Achoub, vol 4, page 159, revue par Sayyed Hachim Rassouli Mahalati, Qom, les éditions Allama.

[83]- Kashful Gouma fi Marifatil A’imma d’Ali Ibn Issa Irbali, vol 2, page 288, les éditions Maktabat ul Bani Hachimi, Tabriz, 1381 hégire lunaire.

[84] - Pour connaitre la plupart de ces hadiths, vous pouvez consulter les livres suivants: Behar ul anouar, 2ème impression Téhéran, les éditions Maktabat ul Islamiyya, 1394 hégire lunaire, vol 46, pages 57, 64, 65, 73, 82, 107 et 150; Ihtijaj de Tabrisi, les éditions Maktabat AL Nou’man, Najaf, 1386 hégire lunaire, vol 2, page 51; Al Istibsar, 2ème impression, les éditions Darul Koutoub ul Islamiyya, Najaf, 1375 hégire lunaire, vol 2, page 80; Kashful Gouma, les éditions Maktabat ul Bani Hachimi, Tabriz, 1381 hégire lunaire, vol 2, page 315; Ilyat ul Hawliya, 2ème impression Beyrouth, les éditions Darul Koutoub ul Arabi ( Afsat Ismaïliyan), vol 3, page 141; Ousoul ul Kafi, Téhéran, les éditions Darul Koutoub ul Islamiyya, vol 2, page 130; Fouroug Kafi, Téhéran, les éditions Darul Koutoub ul Islamiyya, vol 4, page 83 et vol 5, page 36.

[85] - Ibn Chari Achoub, le même livre, vol 2, page 59; Ali ibn Issa Irbali, le même livre, vol 4, pages 319 – 320; Mohammad Ibn Sa’ad, le même livre, page 214, ibn Kathir, le même livre, vol 9, page 506.

[86] - Rawdhat ul Jannat fil Awal ul Oulama wouo Sadat de Mirza Mohammad Baqir Mousçi Ansari Esfahani, Qom, les éditions Ismaïliyan, 1392 hégire lunaire, vol 7, page 245. En ce qui concerne les avis des deux partis opposés, vous pouvez consulter l’œuvre de Sheikh Abbas Qomi, Safinat ul Bahar, vol 1, page 573, les éditions bibliothèques Sanahi, Téhéran; Sheikh Mohammad Taqi Toustari, dans Kamous ul Rijal, vol 8, page 387; Rijal de Sheikh Tousi, recherche de Sayyed Mohammad Sadiq, Ahl-ul Baril Ouloum, page 101, les éditions Maktabat ul Beidariya, 1381 hégire lunaire.

[87] - Ibn Chari Achoub, le même livre, vol 4, page 159.

[88] - Sharh ul Nahjul Balagha, Ibn Abi Hadid, recherche de Mohammad Aboul Fath Ibrahim, Qom, Darul Koutoub ul Islamiyya, vol 4, page 102.

[89] - Ibn Kathir, le même livre, vol 9, pages 341 et 346.

[90] Tabakat ul Koubrâ; vol 7, page 447 (description de la vie de Koubeissa)

[91] - Ibn Kathir, le même livre, page 341; Wafiyat ul A’yam d’ibn Halkan, recherche du Docteur Ihsane Abbas, les éditions Manchour Razi, vol 4, page 178, 1364 hégire solaire.

[92] - Ibn Kathir, le même livre, vol 9, page 343.

[93] - Mohammad ibnSa’ad, le même ouvrage, vol 7, page 574.

[94] - Mohammad ibnSa’ad, le même livre, page 497.

[95] - Ibn Kathir, le même livre, vol 9, page 348.

[96] - Ayatollah Sayyed Ali Khamenei, recherche dans la vie de l’imam Sadjad, page 56, 1ère impression, les éditions office central du parti de la république islamique, 1361 hégire solaire.

[97] - Ibn Kathir, le même livre, vol 9, page 346

[98] - Ibn Sa’ad, le même livre, vol 2, page 389.

[99] - Ibn Kathir, le même livre, vol 9, page 341.

[100] - Tahzib ul Tahzib, ibn Hajjar Askalani, vol 9, page 449, les éditions Herat Abad Dekkan, 1ère impression, 1326 hégire lunaire; Tazkirat ul Hafiz, Chamsoudine Zahabi, vol 1, page 110, les éditions Darul Touras Al Arabi, Beyrouth.

[101] - Ibn Kathir, le même livre, vol 9, page 343.

[102] - Tarikh Yakoubi, ibn Wazeh, correction de Sayyed Mohammad Sadiq, Barul Ouloum, vol, page 8, les éditions Matbat Al Heidariya, Najaf, 1384 hégire lunaire.

[103] - Sahih Mouslim, page 126, vol 4 (Kitab ul Ashr), page 126, les éditions Maktabat ul Mohammad Ali Sabih, le Caire; Sounanou Abi Daoud, revue par Mohammad Yayadine Abdel Hamid, Kitab ul Ashr, page 216, les éditions Darul Ihya Al Touras Al Arabi, Beyrouth; Sounanou Nasa’i, commentaire de Souyouti, vol 2, pages 37 et 38, les éditions Darul Ihya Al Touras Al Arabi, Beyrouth.

[104] - Tarikh Yakoubi, ibn Wazeh, vol 3, page 8.

[105] - Bien que la chaîne de transmission de ce hadith soit à remettre en question

[106] - Ibn Sa’ad, le même livre, vol 5, page 215 et aussi ibn Kathir, le même livre, vol 9, page 106.

[107] - Sharh ul Nahjul Balagha, ibn Abi Hadid, les recherches de Mohammad Fazhl Ibrahim, vol 4, page 63, les éditions Darul Koutoub ul Islamiyya, Qom.

[108] - Ibn Abi Hadid, le même livre.

[109] - Sourate Kahf, verset 54.

[110] - Sahih Boukhary, vol 9, page 106, les éditions Maktabat ul Abdel Hamid Ahmad Hanafi, le Caire (Kitab ul Ihtisam bil Kitab wouo Sunna), Sayyed Abdel Hossein Sharafoudine, Ajwabul Masa ‘il ul jaroullah, 2ème impression, Seida, les éditions Irfan, 1363, page 69; ilhyat ul Hawliyat, Abou Na’im Esfahani, vol 3, page 4143, les éditions Darul Koutoub ul Arabi, Beyrouth, 1407 hégire lunaire.

[111] - Boukhary, (Bab ul Khousat ul Gazwatoul Badr), vol 5, page 83; Sayyed Sharafoudine, la même source, vol 70, page 83; Abou Na’im, le même livre, vol 3, page 144.

[112] - Sourate Ibrahim, verset 7.

[113] - Sourate Aali Imrane, verset 187.

[114] - Sourate Araaf, verset 569.

[115] - Sourate Zariat, verset 55.

[116] - Si on suppose que l’imam a rédigé cette lettre à la fin de sa vie, cela signifie que Zouhri avait environ 36 ans et qu’il n’était pas vieux. Il existe alors quelques hypothèses et l’une est que Zouhri est né avant l’an 58 et qu’il y a juste eu une erreur dans l’enregistrement de sa date de naissance. Comme on voit par exemple Ibn Khaldoun écrire qu’il est né en 51 et Zahabi qui affirme qu’il est né en l’an 50.

[117] - Sourate Mariam, verset 59. Il existe bien d’autres hypothèses au sujet de l’interprétation du dernier passage de ce verset.

[118] - Touhafoul Oukoul d’Hassan ibn Ali ibn Shou’ba, page 274 – 277, les éditions Jamiat ul Moudarissine, Qom, 2ème impression, 1404 hégire lunaire; Imam Zeynoul Abidine d’Abdel Razak Al Moukaram Al Mousçi, page 154 – 159, les éditions Darul Shoustari, Lil Matbou’at, Qom.

[119] - Khara’ij wouol Jarahi, Koutbou Al Ravandi, rectification de Sheikh Ass’adoullah Rabbani, Qom, les éditions Moustaphawi, page 232; Sahifat ul Hanissa, Sayyed Mou’ssine Al Amine Al Amili, page 492, les éditions Matbahat ul Fiha, Damas, 1282 hégire lunaire.

[120] - Sourate Hajj, verset 32; Iyan ul Shia, de Sayyed Mou’ssine Amine Al Amili, vol 1, page 635, les éditions Darul Taharif lil Matbouat, Beyrouth, 1403 hégire lunaire; Recherche dans la vie de l’imam Sadjad, Ayatollah Sayyed Ali Khamenei, 4ème impression, les éditions centre du parti de la république islamique, page 73, 1361 hégire solaire; Behar ul Anouar, Mohammad Baqir Majelisi, vol 46, page 85, les éditions Darul Koutoub ul Islamiyya, Téhéran.

[121] - Al Irchad, page 260, Maktabat ul Basirati, Qom.

[122] - Sheikh Sadouq dans le livre Al khisal (Abwab ul Hamis wouo Ma Fokahou) et dans l’autre livre Man la Yadhourouhou Faqih, (vol 2, page 618). Citent les hadiths de cet ouvrage de l’imam Sadjad avec les chaines de transmissions à l’appui. Hassan ibn Ali ibn Shou’ba cite également ce livre dans «Touhafoul Oukoul» mais ne mentionne pas la chaine de transmission. Le nombre de devoirs sont de 51 selon ce que Sheikh Sadouq a rapporté et selon ce que Shou’ba rapporte, c’est au nombre de 50. Consultez docteur Sayyed Ja’far Shahidi, la vie de l’imam Ali ibn Hossein, page 169 – 188. Les éditions bureau de la diffusion de la culture islamique, 1ère impression, 1365 hégire lunaire; Ilhyatou Hawliya, Abou Na’im Esfahani, vol3, page 136, les éditions Darul Koutoub ul Arabi, Beyrouth, 5ème impression, 1407.

[123] - Kashful Ghouma, Irbali, vol 2, page 289, les éditions Maktabat ul Bani Hachimi, 1381; Chaplandi, Nourou Apsar fi Manaquib ul Ahl-ul-bayt Nabi, page 140, les éditions Maktabat ul Mash’hadoul Hosseini, le Caire; Behar ul Anouar, Mohammad Baqir Majelisi, vol 46, page 88, les éditions Maktabat ul Islamiyya, 2ème impression, Téhéran, 1394 hégire lunaire. Manaquib ul Ahl-ul-Abi Talib, Ibn Shari Ashoub, vol 4, page 154, les éditions Allamah; Tabakat ul Koubrâ, d’ibn Sa’ad, vol 5, page 222, Darul Sadir, Beyrouth; Sheikh Ashaf ul Raguibine, Sheikh Mohammad Assabane, page 219; Al At’haf, bi Oubbil Ishraf, de Sheikh Abdellah Shabravi Shaf’ei, page 136, les éditions Al Matbahat ul Al Hadawiya, Le Caire.

[124] - Ali ibn Issa, le même livre, page 289; Chaplandi le même livre, page 140; Abou Na’im Esfahani, le même livre page 136, Sabt ibn Jawzi, le même livre, page 327. Behar ul anouar, le même livre, page 88.

[125] - Abou Na’im Esfahani, le même livre page 136, Chaplandi, le même livre, page 140, Majelisi, le même volume page 88, Sheikh Abdellah Chapravi, même livre, page 136, Ali ibn Issa, le même livre, pages 313 et 390, Sebt ibn Jawzi, le même livre, page 327.

[126] - Abou Na’im Esfahani, le même livre page 136, Ali ibn Issa, le même livre, page 289, Ibn Shari Ashoub, même livre, vol 4, page 154, Sheikh Sadouq, Al Khisal, page 517 et 518, les éditions Jamiat ul Moudarissine, Qom, 1403 hégire lunaire.

[127] - Il faut consulter le livre d’Iraji Mohammad Sadiq, L’esclavage dans l’islam, mémoire de licence, université de Téhéran.

[128] - Ikbal ul Ahmal, page 261, les éditions Darul Koutoub ul Islamiyya, Téhéran, 2ème impression, 1390.

[129] - Biographie de l’imam Zeynoul Abidine, Sayyed Ahl Abdel Aziz, traduction de Hossein Wijdani, page 55, 3ème impression, les éditions Majala mah.

[130] - Dans la rédaction et l’organisation de cette section, nous avons exploité le livre «le quatrième imam, le leader de la révolution de Karbala» rédigé sous la plume de notre ami et frère savant monsieur Akbar Hassani.

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