Ambiguïté 1.
LES CHIITES CROIENT-ILS EN LA FALSIFICATION OU EN L’ALTERATION DU CORAN?

Deuxième partie.

A partir de ces éloquentes paroles du commandeur des croyants et guide infaillible des chiites, Ali ibn abi talib (paix sur lui), il en ressort que le saint Coran est un lampadaire donc la lumière jusqu’ à l’éternité illuminera toujours la voie des êtres humain. Ce livre céleste jusqu’à la fin des temps ne connaitra aucune altération.

ü Les savants chiites sont unanimes à dire que le noble messager de Dieu (saw) a dit:

Je laisse parmi vous deux choses de très grande valeur et de poids, le première est le livre de Dieu (le Coran) et le deuxième ma famille les gens de ma maison aussi longtemps que vous serez cramponnés à ces deux-là, jamais vous ne serez égarés.

Ce hadit est classé parmi les récits les plus célèbres, faisant l’objet d’acceptation aussi bien chez les sunnites que chez les chiites. Suite à ces explications, il devient claire que le point de vue chiites vis-à-vis du Coran est tel que ce livre céleste demeurera indemne et infalsifiable jusqu’ à la fin des temps. Puisque si une telle action était possible, s'il est possible aux hommes d'apporter des modifications au Coran, Dieu le très Haut n'exhorterait pas l'humanité à se cramponner a ce livre en leur rassurant qu'aussi longtemps qu’ils s'y attacheront, ils ne seront jamais égarés. Ce qui nous amène à dire que croire à une supposé altération du Coran revient à douter de la parole de Dieu (que Dieu nous en préserve) et à croire que le Coran n'est pas un livre qui guide mais un livre susceptible d’égarer les musulmanes. Si le Coran ne peut plus guider ses suiveurs, que deviendront alors les musulmans?

ü Dans les récits des guides chiites rapportés par nos savants et nos jurisconsultes, cette réalité et cette nature du Coran à distinguer le vrai du faux, l'erroné de l’esthétique est mise en exergue, ils déclarent que chaque récit rapporté qui soit en contradiction avec le Coran devrait être rejeté même s'il porte leurs noms. Le ou les récits ne doivent faire l'objet d'acceptation que s'ils sont en harmonie et concordent parfaitement avec les versets du Coran. Plusieurs récits ont été rapportés dans plusieurs documents de jurisprudence parmi lesquels ceci:

Imam Sâdiq (paix sur lui) dit:

من لم يوافق من الحدیث القران فهو زُخرُفٌ

Toute parole ne concordant pas avec le Coran est une parole vaine et erronée ^[1](A suivre…)