Présentation du Saint Coran ( 6 ) : le miracle coranique
Un texte authentique et exempt de toute falsification
Le saint Coran est le seul livre céleste qui n’a pas été falsifié par l’ajout,
l’omission ou la modification de son contenu, contrairement aux évangiles et à
la Torah qui ont subi nombre de distorsions au cours de l’histoire. Les
croyants s’appuient sur le verset 9 de la sourate Hijr pour avancer que le
Saint Coran a été préservé de toute modification :
« Certes nous avons descendu le rappel et certes nous en sommes garants
(protecteurs) »
إِنَّا نَحْنُ نَزَّلْنَا الذِّكْرَ وَإِنَّا لَهُ لَحَافِظُونَ
Le saint Coran est considéré dans la société islamique comme l’écriture sainte sur laquelle tout le système politique et la société se fonde pour s’organiser. Le fait que le texte a toujours été présent dans les maisons, les mosquées, les écoles et les lieux publics rend la possibilité de falsification encore plus difficile.
Par ailleurs, de nombreux mémorisateurs du saint Coran étaient chargés
d’empêcher sa falsification. L’existence de nombreux scribes chargés d’écrire
scrupuleusement la révélation en réduit encore la probabilité.
Le fait que tous les guides de l’islam, d’abord le saint Prophète puis les imams infaillibles, ont appelé à se reporter à l’exemplaire du Coran présent parmi les gens montre que ceux-ci ont confirmé la version qui circulait dès cette époque.
Le procès-verbal dit « des deux poids » (hadith al-thaqalayn) abonde dans le
sens de la validité de la version actuelle. Le fait que le Saint Coran soit le
critère par lequel on évalue l’authenticité du contenu d’un procès-verbal fait
de ce texte la référence absolue en matière de textes religieux.
Les miracles du Coran
1. le miracle d’éloquence du Coran en langue arabe
2. la profondeur et la précision des significations
d’expressions coraniques parallèlement à leur concision comme le verset
suivant
Et il fut dit: «Ô la terre, avale ton eau!
« و قيل يا ارض ابلعي ماءك »
Sourate 11,44
3. la description de faits historiques passés et futurs
comme dans la sourate des Romains
4. l’information sur le fond de la pensée et le contenu
secret du cœur des gens
5. le fait que l’expression coranique ne soit ni
simple, ni lourde et compliquée
6. le fait que le sentiment de proximité et d’affection
envers le Coran s’accroît avec sa lecture, sans que l’en fatigue.
7. tout en étant de la prose, et sans être de la
poésie, le Coran exerce une influence décisive sur le lecteur ou l’auditeur
8. richesse du vocabulaire, diversité de la
terminologie, utilisation de toutes les ressources syntaxiques de la langue
arabe
9. impossibilité de reproduire quelque chose semblable
au Coran, quelque soit la nationalité ou la langue du prétendant
10. le fait que personne ne cherche plus à défier le
Coran et que ce défi ait finalement été abandonné
Dans le Commentaire de la Balance, Muhammad Husayn Tabatabai affirme qu’il y a
dans le Coran « un miracle déstabilisant, qu’il s’agisse de l’éloquence pour
l’écrivain, de la philosophie pour le philosophe, (de ce qu’il recèle de
science) pour tout scientifique dans sa science respective, de la sociologie
pour le sociologue, de la législation pour le législateur, de la politique pour
le politicien, de l’administration pour les gouvernements, enfin des affaires
courantes pour le commun des gens… » (tafsir al-mizan, t.1)
On rapporte ainsi du saint Prophète paix sur lui et sa famille :
قال رسول الله (ص) : " فضل القران على سائر الكلام كفضل الله علي خلقه"
« La supériorité du Coran sur les autres discours est
comme la supériorité de Dieu sur sa création »
Et aussi du saint Prophète Muhammad ibn Abdallah paix sur lui et sa famille :
"النظر في المصحف من غير قراءة عبادة"
« Regarder le Coran (même) sans le lire, est une
adoration »
L’opinion de penseurs occidentaux sur le Saint Coran
Goethe, poète allemand, au sujet de la grandeur du
Coran déclare :«
Pendant de longues années, les prêtres de l"impiété nous ont privés des
richesses du saint Coran et nous ont caché la grandeur de son Prophète, grâce
aux progrès de la science cette sottise a été dévoilée et ce livre
extraordinaire a réussi à attirer l’attention de tous au point de devenir la
base de la pensée ».
« Aussi chaque fois que nous le lisons, dès le commencement, il (le Coran) nous
rebute. Mais soudain il séduit, étonne et finit par susciter l’admiration. Son
style, en harmonie avec son contenu et son objectif, est sévère, grandiose,
terrible, à jamais sublime. Ce livre continuera d’exercer une profonde
influence sur les temps à venir » J.W. Goethe,cité dans "Dictionary of Islam”
de T.P. Hughes, p. 526.
Tomas Karlyle (1795-1881), célèbre historien écossais disait : « Il est évident
qu’un mot juste et vrai a une influence particulière sur les cœurs, et il est
certain que tous les livres, sacrés ou non, sont pauvres et humbles face au
Coran ».
Léon Tolstoï, grand écrivain russe affirmait : «Le Coran contient des
instructions et des vérités claires et faciles, dont tous les gens, quel que
soit leur niveau, peuvent profiter. Les versets coraniques prouvent la dignité
de l’Islam et la pureté de son messager.»
Gustave Lebon (1841-1931), sociologue français, déclarait : «Les instructions
du saint Coran sont un résumé des leçons supérieures et des bases de l’éthique
et bien préférables à l"étude de l’Evangile.»
G. Margoliouth écrit : « Le Coran occupe, de l’aveu général, une place
importante parmi les plus grands écrits religieux de l’humanité. Bien qu’étant
la dernière-née des inoubliables oeuvres de ce type de littérature, il n’y a
aucune d’elles qui le surclasse dans le merveilleux impact qu’il a su créer sur
une multitude d’hommes.
Il a fait naître un tout nouvel aspect de la pensée humaine et un caractère tout aussi nouveau. Tout d’abord il convertit de nombreuses tribus hétérogènes des déserts de la péninsule arabe en une nation de héros, et fonda par la suite les grandes institutions politico-religieuses caractéristiques du monde musulman, constituant ainsi l’une des forces majeures avec lesquelles l’Europe et l’Orient doivent désormais compter ». cité dans "Introduction au Koran” de J.M. Rodwell, Everyman’s Library, New-York, 1977, p. 7.
Marcel A. Boisard écrit : « Les passages les plus émouvants du Coran ont en
effet trait à l’unité de Dieu, dont chacune des pages du Livre traite, à Sa
Majesté, à Son immatérialité et à Sa Miséricorde. Le monothéisme intrangisant
de l’Islam lui fournit son caractère le plus fondamental de religion de
l’Absolu et de force persuasive. (...) Le Coran demeure, de nos jours encore,
le type inimitable et transcendant de la lettre arabe. Il ne représente pas
seulement le prototype de l’œuvre littéraire par excellence, mais aussi la
source de la littérature arabe et musulmane qu’il crée, puisque la religion
qu’il révèle est à l’origine d’un grand nombre de démarches intellectuelles...
», L’humanisme de l’Islam , 3è édition, Albin Michel, 1979, p.48 et 52
Maurice Bucaille écrit : « Comment un homme, illettré au départ, aurait-il pu,
en devenant par ailleurs, du point de vue de la valeur littéraire, le premier
auteur de toute la littérature arabe à énoncer des vérités d’ordre scientifique
que nul être humain ne pouvait élaborer en ce temps-là, et cela, sans faire la
moindre déclaration erronée sous ce rapport? » La Bible, le Coran et la
science, 1978, p. 126.
Il écrit encore : « Une analyse purement objective du Coran, à la lumière des
connaissances modernes, nous amène à reconnaître l’harmonie existant entre les
deux, ainsi qu’on l’a fait ressortir à maintes reprises. On a du mal à
s’imaginer qu’un homme du temps du Mohammad (que la Paix et la Bénédiction
soient avec lui) ait pu être l’auteur de telles affirmations, compte tenu du
niveau intellectuel de l’époque. De telles considérations répondent en partie
de la place exceptionnelle qu’occupe la Révélation coranique et contraignent le
scientifique impartial à admettre son incapacité de fournir une explication
fondée uniquement sur la logique matérialiste » Le Coran et la science moderne,
1981, p. 18.
Dr. Steingass écrit : « Peut-être que l’on ne saurait, ici, évaluer ses mérites
en tant qu’oeuvre littéraire, suivant des règles préconçues, nées d’un goût
esthétique et subjectif, mais plutôt par rapport aux effets qu’il eut sur les
contemporains et les compatriotes de Mohammad (que la Paix et la Bénédiction
soient avec lui). S’il a choisi un ton aussi austère et convaincant pour
s’adresser aux coeurs de ses auditeurs, pour souder des éléments centrifuges et
antagonistes en un ensemble compact et bien structuré, animé par des idées
jusqu’à lors inconnues de l’intellect arabe, son éloquence était sans doute
parfaite, ne serait-ce que du fait d’avoir converti des tribus sauvages en une
nation civilisée et ajouté une nouvelle trame à la vieille chaîne de l’histoire
», Dictionary of Islam de T.P. Hughes, p. 528.
Arthur J. Arberry écrit : « Voulant par la présente tentative surclasser mes
prédécesseurs et proposer quelque chose qui saurait faire résonner, quoique
faiblement, la rhétorique sublime du Coran arabe, j’ai éprouvé toutes les
peines à maîtriser les rythmes complexes et magnifiquement variés qui, outre le
message lui-même, permettent au Coran de compter incontestablement parmi les
plus grands chefs-d’oeuvre littéraires de l’humanité. Cette caractéristique,
cette "symphonie inimitable” - ainsi que le croyant Pickthall décrit son «Holy
Book» dont les airs poussent les hommes à l’extase et aux larmes” - a été
presque totalement ignorée par les traducteurs précédents; ainsi, on ne
s’étonne guère de constater que ce qu’ils ont écrit parait terne et plus par
rapport à l’original, somptueusement orné » The Coran Interpreted, University
Press, Oxford, 1964, p. 10.
Source:
http://www.sibtayn.com/fr/index.php?option=com_content&view=article&id=4099&Itemid=624