Ambiguïté 1.
LES CHIITES CROIENT-ILS EN LA FALSIFICATION OU EN L’ALTERATION DU CORAN?

Troisième partie.

A partir de cette parole d'imam Sâdiq (p), il devient évident que le Coran jusqu’ à l’éternité demeurera un livre loin de toute altération, un livre de discernement.

ü les célèbres savants chiites qui furent toujours les gardiens inébranlables de la culture et des lois islamique ont soutenu l’authenticité de cette parole mettant en relief le caractère inaltérable du Coran dans le passé, dans le présent ainsi que dans le future jusqu’ à l’éternité. Quand bien même nous ne pourrons énumérez ces savants en raison de leur nombre, nous apporterons néanmoins quelques exemples de leurs déclarations:

1)- Abou Jafar Mouhammad ibn Ali ibn Houssen Babawiya Qumi connu sur le nom de Sadouq (décédé en l’an 381 de l’hégire) dit:

Notre conception du saint Coran est qu'il est la parole de Dieu, une révélation venant de Dieu. Il n'y a aucune place pour le faux et l'erroné, C'est un Livre venant du Seigneur de l’univers, le sage, le Savant qui est son Révélateur et son Gardien.^[1]

2) Seyyid Mourtadha Ali ibn Houssen Moussavi Alavi connu sur le nom de "ilmoul houda" (décédé en 436 de l’hégire) dit:

Un groupe de personnes parmi les compagnons du messager de Dieu (saw) comme Abdullah ibn mas’oud et Oubay ibn ka’b et bien d’autres ont à plusieurs reprise récité le Coran du début jusqu’ à la fin devant le noble messager de Dieu (saw). Par ailleurs, ils étaient certains et témoignèrent que le Coran fut rassemblé et ne contint aucune omission et aucun ajout.^[2]

3) Abou jafar mouhammed ibn Hassan Tousi connu sur le nom de "Cheickh Al tâifa" (décédé en 460 de l’hégire) dit:

Très certainement la parole qui prétend une éventuelle omission ou ajout dans le Coran fait partie des paroles qui n'ont aucun fondement puisque l’ensemble des musulmanes sont unanimes à affirmer qu'aucun ajout n'a pu se glisser dans le Coran, quant à l’omission ou des manquements dans le Coran, l’ensemble des écoles juridico-Islamiques sont aussi unanimes dans le rejet de cette prétention et plus particulièrement l’école Chiite.

Il est certes vrai qu'une minorité parmi les musulmans aussi bien parmi les sunnites que les chiites ont rapporté des récits soutenant des manquements dans le Coran ou des mutations des versets coranique. Par ailleurs ces récits n'ont bénéficié d’aucune crédibilité que ce soit chez les sunnites que chez les chiites qui ont déclaré qu’il serait préférable d’ignorer ces récits et de ne les prendre en considération sous aucun prétexte.^[3] (A suivre…)