bayyinaat

Publié le temps: 25 ,November ,2018      21:47:38
JURISPRUDENCE ISLAMIQUE (Première partie)
Un homme qui croit en Allah, en l'Islam, et en la Loi islamique, et qui sait qu'être esclave d'Allah le Tout-Puissant, c'est d'être responsable devant LUI de tous ses actes, n'a d'autre alternative que de mener une vie à tous égards conformes à la Loi islamique. Son sens commun lui commande de fonder toute son activité personnelle et toutes ses relations avec autrui sur les Enseignements islamiques, et d'adopter à tous propos pratiques la position que sa connaissance de lui-même (c'est-à-dire le fait qu'il est l'esclave d'Allah et qu'il doit obéir à la Loi qu'IL a envoyée à Son Prophète) lui impose.
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JURISPRUDENCE ISLAMIQUE.

Un homme qui croit en Allah, en l'Islam, et en la Loi islamique, et qui sait qu'être esclave d'Allah le Tout-Puissant, c'est d'être responsable devant LUI de tous ses actes, n'a d'autre alternative que de mener une vie à tous égards conformes à la Loi islamique. Son sens commun lui commande de fonder toute son activité personnelle et toutes ses relations avec autrui sur les Enseignements islamiques, et d'adopter à tous propos pratiques la position que sa connaissance de lui-même (c'est-à-dire le fait qu'il est l'esclave d'Allah et qu'il doit obéir à la Loi qu'IL a envoyée à Son Prophète) lui impose.

Pour cette raison, il est essentiel que l'homme sache clairement ce qu'il doit faire et ce qu'il ne doit pas faire.

Si toutes les injonctions de l'Islam étaient tout à fait claires et faciles à comprendre, chacun pourrait savoir ce qu'il faut faire et ce qu'il ne faut pas faire dans une situation donnée.

Chacun de nous sait qu'il est de notre devoir de nous conformer à la Loi islamique. Nous devons faire ce que l'Islam nous enjoint de faire et nous abstenir de ce qu'il nous présente comme inconvenable. Concernant les actes déclarés autorisés, nous avons la liberté de les accomplir ou non, c’est pour cette raison qu’il est obligatoire de s’imprégner des directives de la jurisprudence islamique.

1. LA PURIFICATION

L’homme accorde beaucoup d’attention à son hygiène et sa propreté physique, ce qui est d’ailleurs en concordance avec l’une des injonctions de la noble religion de l’Islam. En outre, cette il existe une sorte de propreté beaucoup plus importante et indispensable au sein de l’Islam, il s’agit de la propreté spirituelle. Elle est atteinte à travers un processus détaillé et ordonné par le Seigneur des Mondes et est la condition d’acceptation de certains actes d’adoration. Parmi les conditions requises pour la validité d’une purification, il y’a les critères de l’eau utilisé.



L'eau Mutlaq (pure) et l'eau mélangée

8. L'eau mélangée (mâ-ul-mudhâf) est soit l'eau obtenue de quelque chose (par exemple d'un melon, d'une rose, etc.), soit l'eau mélangée à quelque chose d'autre (par exemple si elle contient tellement de sable qu'on ne peut plus la considérer comme de l'eau). L'eau mélangée ne purifie rien et n'est pas valable pour le bain rituel (ghosl) ni pour les ablutions (wudhû).

9. Toute eau autre que l'eau mélangée est appelée eau pure (mâ'-ul-mutalq) et elle est de cinq sortes : a - l'eau de kor; b - l'eau de moins d'un kor; c - l'eau courante; d - l'eau de pluie; e - l'eau de puits.

L'eau de kor

10. L'eau qui remplit un récipient de trois empans cubes (3 empans de long, de large et de hauteur), soit de 384 litres. Si une impureté originelle, telle que l'urine, le sang, ou une impureté accidentelle, c'est-à-dire quelque chose qui est devenu impur (najis), tombe dans une telle eau (kor) et que celle-ci acquiert l'odeur, la couleur et le goût de ladite impureté, elle de-vient à son tour impure, mais si elle n'acquiert ni l'odeur, ni la couleur, ni le goût de l'impureté, elle ne devient pas impure.

L'eau de moins d'un kor

11. L'eau de moins d'un kor est l'eau qui ne jaillit pas de la terre et dont la quantité est inférieure à un kor. Si une telle eau est versée sur une chose impure, ou si une chose impure entre en contact avec elle, elle devient elle-même impure. Toutefois, si une telle eau jaillit avec force sur une chose impure, seule la partie de cette eau qui touche la chose impure devient elle-même impure, alors que le reste en demeure pur (tâhir).

L'eau courante

12. L'eau courante est l'eau qui jaillit de la terre et se met à couler (c'est-à-dire l'eau de source et de canal). Même si cette eau est d'une quantité inférieure à un kor, elle ne devient pas impure au contact d'une impureté tant qu'elle n'acquiert pas l'odeur, la couleur ou le goût de l'impureté en question.

L'eau de pluie

13. Une chose impure devient pure si l'eau de pluie tombe sur elle, mais à condition qu'elle ne contienne pas une impureté originelle. Il n'est pas non plus nécessaire de presser une carpette ou un vêtement après qu'il eut été mouillé par l'eau de pluie. D'un autre côté, il faut qu'il y ait suffisamment de pluie pour qu'on puisse dire qu'il a plu. Donc, si la quantité d'eau qui tombe du ciel n'est pas suffisante pour être considérée comme eau de pluie, il ne suffit pas que quelques gouttes de cette eau tombent sur un objet pour qu'il devienne pur.

L'eau de puits

14. Si l'eau de puits jaillit de la terre (même si sa quantité est inférieure à un kor), elle reste pure même si quelque chose d'impur y tombe, à moins que sa couleur, son odeur ou son goût change aussi. Toutefois, il est recommandé, au cas où des impuretés tomberaient dans le puits, d'en tirer la quantité prescrite d'eau. Voir les détails à propos de cette quantité prescrite dans les livres spécialisés.

Extrait du livre: LE GUIDE DU MUSULMAN (Edité et traduit par Ahmad Abbas Al-Bostani)

Compilé par: CHEIKH HOUSSAYN MFOUAPON
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