bayyinaat

Publié le temps: 03 ,December ,2017      10:10:45
La mission prophétique
Jusqu’ici notre sujet concernait la mission prophétique de manière générale. Nous avons parlé de la nécessité des prophètes, leurs caractéristiques… applicables sur chacun d’eux du premier au dernier. Nous voulons à présent aborder un cas particulier de mission prophétique, celui du noble prophète Mohammad Moustapha (ç) pour prouver la véracité de l’Islam
nouvelles de code: 9

1 Le Monde à l’époque du noble Prophète (ç)

Le noble Prophète est né au 6e siècle quand le monde était complétement plongé dans les ténèbres, l’ignorance et l’oppression. Toutes les lumières des flammes divines étaient presque éteintes partout. L’Imam Ali (as) décrit globalement ainsi cette période:

"Allah envoya le Prophète quand la mission des autres avait touché son terme et après un long moment de sommeil. Les maux régnaient, tous les problèmes nageaient dans le trouble et la flamme des guerres. Le monde était dépourvu de lumière et plein de tromperie, les feuilles de l’arbre de vie avait jauni, diminuant tout espoir de donner des fruits, l’eau de vie avait tari, les minarets de la guidance avaient disparu laissant apparaitre les signes du désastre. Le monde regardait les gens d’un mauvais œil et s’érigeait devant eux avec un visage sombre et affligeant. Le paganisme était le fruit de cette époque qui se gavait de cadavre. A l’intérieur, il dégageait la terreur et le frisson, tandis qu’à l’extérieur régnaient les glaives de la tyrannie”[1]

2 Le milieu du Noble Prophète (ç)

Le noble Prophète est né et a grandi dans la cité de la Mecque. C’était une société en décadence à l’époque. Ses habitants avaient pour religions le culte des idoles et les superstitions. La culture, la moralité et la science leur étaient inconnues. La connaissance ne jouissait d’aucune valeur. La calligraphie est une découverte récente parmi-eux. Ceux qui savaient lire et écrire se comptaient du bout des doigts, près de 70 au total.[2]

Les mauvaises conditions écologiques ont préservé la Mecque de la convoitise des Ultra nationaliste Romains et Perses.[3]

Nahjul Balagha est le témoignage vivant de la déchéance intellectuelle et morale des Arabes avant l’Islam dit en effet:

"Allah a envoyé Mohammad comme avertisseur vers les hommes afin d’être le gardien de la révélation divine à un moment où vous autres les Arabes pratiquiez le pire des cultes et viviez dans les plus désastreuses demeures au milieu des grottes, pierres et des serpents venimeux. Vous meniez une vie de sourd, buvant l’eau polluée et mangeant des aliments dégoûtants. Vous vous entretuiez injustement et rompiez les liens de famille. Les idoles étaient vénérées parmi vous et vous étiez envahis par la perversité et les abominations.”[4]

3 Les miracles du noble Prophète (ç)

En dehors du Coran, il y a d’autres signes et preuves produits par le noble Prophète (s.a.w.a.) et montrant qu’il avait été investi d’un pouvoir divin. Le saint coran [5] et d’autres livres d’histoire témoignent que lors d’une nuit du 14éme jour du mois, les païens avaient demandés au Prophète (s.a.w.a.) de diviser la lune en deux. Elle fut divisée de manière que chacune des deux parties était clairement visible l’une de l’autre côté de la pente d’Abou Qubais tandis que l’autre était en région aussi. Ce miracle du prophète (s.a.w.a.) s’appelle «La scission de la lune».

L’Imam Ali relate dans Nahjul Blagha qu’une fois les impies avaient demandé au noble prophète (s.a.w.a.) de relever un vieil arbre déracine pour prouver qu’il a été investi d’’une mission prophétique. Le noble Prophète (s.a.w.a.) ordonna à l’arbre de se lever et l’arbre obéit à l’ordre à haute voix et immédiatement, il reprit sa position initiale.[6]

Beaucoup de ces cas manifestes dans la vie du noble Prophète (s.a.w.a.) ne laissent aucun doute sur sa mission prophétique.

Le Saint Coran

Nous avons évoqué l’importance du saint Coran, sa grandeur, sa méthode et les mérites de sa révélation. A présent, en dehors de la question du saint Coran comme miracle, nous allons apporter quelques éclaircissements sur ce Livre :

(1) Le saint Coran est l’unique Livre céleste qui déclare ouvertement que nul ne peut produire un livre pareil même si les djinns et les hommes unissaient toutes leurs forces.

Ils ne sont pas à mesure de produire un livre pareil dans son intégralité, ni dix sourates ou même une. Ce défi (تَحَدِّىْ) du saint Coran s’adresse à toute l’humanité. L’incapacité de l’homme de relever ce défi prouve que ce livre est divin que le prophète (ç) dit la vérité et que c’est un message divin.

Allah exalté soit t-il dit dans le verset 23 de la Sourate Baqarah:

وَإِن كُنتُمْ فِي رَيْبٍ مِّمَّا نَزَّلْنَا عَلَى عَبْدِنَا فَأْتُواْ بِسُورَةٍ مِّن مِّثْلِهِ وَادْعُواْ شُهَدَاءكُم مِّن دُونِ اللهِ إِنْ كُنْتُمْ صَادِقِينَ.

" Si vous avez le moindre doute sur ce que nous avons révélé à notre serviteur, produisez une Sourate semblable et faites appel à vos témoins autre qu’Allah si vous dites la vérité.”

Ce même défi apparait dans la Sourate Houd, verset 12 et aussi la Sourate Younous verset 38.

Contrairement aux preuves des prophètes précédents qu’on ne peut présenter aujourd’hui que dans les livres d’histoire uniquement, le miracle du noble prophète (ç) est encore disponible et demeure jusqu’au jour du jugement car sa religion restera en vigueur jusqu’à ce jour-là.

(2) Bien que 14 siècles soient passés depuis le défi lancé par le saint coran, nul n’a réussi ce long temps relever ce défi, que ce soit les arabes infidèles, les Rabbins juifs, les savants chrétiens et occidentaux, personne n’a été à la hauteur malgré les grands talents des érudits, des littéraires des intellectuels et bien d’autres et bien d’autres agrégés. Ils sont utilisé plusieurs moyens pour détruire le noble prophète (ç) et sa religion. Ils l’ont diabolisé, ils ont essayé de lui nuire, ils l’ont combattu et ils ont rédigé des milliers des milliers de livres contre lui. Mais, depuis ce temps, ils n’ont pas expérimenté la plus simple des voies pour détruire son appel et sa religion. Ils n’ont rien produit de semblable au saint coran.

(3) La prose de ce Livre est au sommet de l’éloquence, la rhétorique et la beauté littéraire. L’agencement de ces mots offre une tonalité et un rythme appropriés. Profond dans le sens et expressif dans son approche, le saint Coran présente une beauté stylistique unique, des phrases concises et significatives. Ses concepts sont exaltés, précis, équilibrés et généralement compréhensibles. Son style attractif, expressif et harmonisé dans l’ensemble ne fatigue pas celui qui le lit. Il le mène au contraire à quelque chose de nouveau. Et ses notions sont quasi non exhaustives. L’impact de ce livre était si miraculeux pour ses auditeurs que les dignitaires Qorayshites empêchaient carrément les membres de leurs clans d’y prêter l’oreille, mais ne s’empêchaient pas de venir l’écouter clandestinement. Ils n’avaient d’autres options pour contrer l’influence du coran que d’interdire l’écoute du coran en disant:

لاَ تَسْمَعُوا لِهَذَا الْقُرْآنِ وَالْغَوْا فِيهِ

"....N’écoutez pas le coran et faites du bruit pour brouiller sa lecture...”[7]

(4) L’aspect miraculeux du saint coran et son défi vient de ces enseignements divins. Non seulement ce livre est dénué de toute contradiction, il n’y existe aucun excès ni exagération. En plus, ce livre est contre toutes les écoles idéologiques et toutes les religions déroutantes créées par l’homme avant et aujourd’hui. Ce qui est plus surprenant est que le porteur de ce livre n’a jamais fréquenté une école ou un maitre ou un bouquin parfaitement compatible avec la nature humaine et la sagesse. Depuis le début de l’islam jusqu’aujourd’hui, le coran apporte la lumière et la guidance à tous les savants et philosophes en quête de savoir. Les savants de l’Est et de l’Ouest sont demeurés perplexes devant le saint coran.

La philosophie humaine aurait-elle apporté quelque chose de semblable ou de supérieur que le monothéisme islamique? Existe-t-il une école fondée par l’homme qui contient toutes les vertus et l’éthique de l’islam? Les écoles humaines aurait-elle répondu aux doutes concernant la liberté de l’homme et son aptitude comme l’islam l’a fait? Existe-t-il vraiment une notice humaine qui a réussi à contrôler l’homme sur tous les plans (individuels, social, matériel, implicite, explicite) comme la législation islamique? Peut-on comparer la meilleure législation humaine telle que «la convention des droits de l’homme» avec les privilèges de l’école civile de l’islam? Plus intéressant encore l’homme civilisé après 14 siècles saisit encore l’importance du noble Prophète et tire profit de tous les enseignements islamiques sur le plan intellectuel, civile, éthique…Et il demeure jusqu’à l’heure actuelle incapable de produire quelque chose de semblable à cette lumière apparu dans la cité païnne de la Mecque en plein désert. Cela ne suffit pas pour affirmer que le saint coran est un miracle? N’est-ce pas la preuve tangible que les enseignements du noble prophète sont d’origine divine?

(5) Ce livre sacré contient aussi quelques prophéties qui constituent des preuves palpables que son porteur est relié à la source divine du savoir. Voici trois exemples:

(a) Dans la Sourate Rom (verset 2; 4), Allah révèle pertinemment la bonne nouvelle que la défaite des Romains (615 ap. J.C) renforçant le pourvoir des Perses leur ennemis forts qu’ils vaincront dix ans plus tard. La prophétie s’avéra:

غُلِبَتِ الرُّوْمُ. فِي أَدْنَى اْلأَرْضِ وَهُم مِّن بَعْدِ غَلَبِهِمْ سَيَغْلِبُونَ.

"Les Romains (Byzantins) ont été vaincus dans le pays voisin et après leur défaite ils triompheront dans quelques années. A Allah appartient le commandement...”

Les infidèles avaient parié avec les musulmans que cette prophétie ne se réalisera pas. Mais le Saint Coran prouva que c’étais vrai.

(b) Après des années de privation les musulmans quittèrent Médine en direction de la Mecque pour accomplir le Hajj. Les deux parties signèrent «le traité de Hodeybiya». Le Coran consola les musulmans avec la bonne nouvelle de la matérialisation proche de leur pèlerinage et leur victoire.

(c) Amr Ibn Aas se moquait du prophète en disant que ce dernier n’avait plus de postérité. Le Saint Coran lui répondit dans la sourate Kawthar en prédisant que sa propre progéniture allait très vite connaitre une interruption. Cette incroyable prophétie se réalisa au bout de deux à trois ans et Amr Ibn Aas enterra beaucoup d’enfants.

(6) Bien que le but de ce livre céleste n’est pas d’expliquer les sciences expérimentales ou exposer les concepts scientifiques (comme on l’a souligné déjà, ce livre n’a pas été révélé pour de tel dessein) certes on peut trouver dans le saint coran des phrase implicite aisément conforme avec les concepts des sciences modernes même après 14 siècles voici quelques exemples:

(a) La dominante théorie romaïque affirme que la terre et les étoiles sont stationnaires. Mais; un illettré homme du désert du Hijâz assisté divinement avait déclaré:

وَتَرَى الْجِبَالَ تَحْسَبُهَا جَامِدَةً وَهِيَ تَمُرُّ مَرَّ السَّحَابِ

"Et tu vois les montagnes croyant qu’elles sont figées alors qu’elles circulent comme les nuages.”[8]

Et dans un autre passage:

وَالشَّمْسُ تَجْرِي لِمُسْتَقَرٍّ لَّهَا

"Et le soleil évolue dans sa course pour une période déterminée.”[9]

Ce fait a été confirmé par l’astronomie après des siècles grâce aux recherches menées récemment

(b) Quand les géologues considéraient encore les choses comme résultant des quatre éléments de base, le Saint Coran a devancé la théorie moderne de la création de l’univers à partir d’une masse de vapeur:

ثُمَّ اسْتَوَى إِلَى السَّمَاء وَهِيَ دُخَانٌ

"Puis il s’orienta vers les cieux quand ils n’étaient que vapeur.”[10]

(c) Quand les intellectuels n’avaient encore aucune explication scientifique au sujet des précipitations (excepté quelques superstitions, il n’y avait aucune théorie approprié pouvant interpréter ce phénomène) le Coran revient fréquemment sur le rôle des vents et la formation des nuages et pluies:

أَلَمْ تَرَ أَنَّ اللهَ يُزْجِي سَحَابًا ثُمَّ يُؤَلِّفُ بَيْنَهُ ثُمَّ يَجْعَلُهُ رُكَامًا فَتَرَى الْوَدْقَ يَخْرُجُ مِنْ خِلاَلِهِ

"Ne vois-tu pas comment Allah déplace les nuages, les combine, lés empile et tu peux ensuite voir sortir la pluie de leurs entrailles.”[11]

(d) Quand les scientifiques sont encore à la phase d’investigation pour savoir s’il y a la vie sur d’autres planètes, le saint coran a dit il y a des siècles déjà:

وَمِنْ آيَاتِهِ خَلْقُ السَّمَاوَاتِ وَاْلأَرْضِ وَمَا بَثَّ فِيهِمَا مِن دَابَّةٍ

"Et parmi ses signes il a crée les cieux et la terre et les créatures vivantes qu’il a éparpillées entre les deux.”[12]

Annonce de l’avènement de la venue du grand Prophète de l’islam dans les Livres sacrés d’avant

Les bonnes nouvelles de l’avènement du plus grand prophète, le dernier des Messagers, Mohammad et ses signes spécifiques sont mentionnées dans tous les livres sacrés. Les prophètes précédents et leurs peuples attendaient cet évènement et espéraient le vivre. Allah le Miséricordieux dit:

الَّذِينَ يَتَّبِعُونَ الرَّسُولَ النَّبِيَّ الأُمِّيَّ الَّذِي يَجِدُونَهُ مَكْتُوبًا عِندَهُمْ فِي التَّوْرَاةِ وَالإِنْجِيلِ... أُوْلَـئِكَ هُمُ الْمُفْلِحُونَ

"Ceux qui suivent le Messager, le Prophète illettré qu’ils trouvent (les signes) mentionné dans la Thora et l’Evangile…Ce sont eux les bien heureux.”

Bien que l’Ancien et le Nouveau Testament contiennent beaucoup de bonnes nouvelles sur le noble prophète dans certain nombre de livres, nous nous focaliserons sur une bonne nouvelle dans chaque Testament.

(1) La bonne nouvelle dans l’Ancien Testament

Dans l’Ancien Testament, Deutéronome 33:2 il est écrit:

"L’Eternel est venu de Sinaï. Il s’est levé sur eux de Seir, il a resplendi de la montagne de Paran.”

La manifestation de Dieu apparait trois fois dans ces passages tous les gens du livre sont unanimes que «la manifestation du Sinaï» signifie la révélation de Moise. Mais, les juifs n’ont pas voulu reconnaitre la manifestation de Dieu à Seir comme la révélation de Jésus qui a apporté la Bible dans cette région particulière. De même, ils rejettent aussi que « le resplendissement de la montagne Paran» fait allusion à la descente du Saint Coran sur le prophète Mohammad sur cette montagne. Dans ce cadre, nous ne sommes pas en position de parler de manifestation de Dieu à Séir et comment cela s’applique sur le prophète Jésus. Nous laissons aux Chrétiens le soin de démontrer cela. Nous parlerons du «resplendissement à la montagne de Paran». Selon ce qui ressort de la littérature de l’Ancien Testament «Paran» est une montagne qui se trouve dans la cité sacrée de la Mecque, comme one peut le remarquer dans Genèse chapitre 21 versets 20-22. Dans ces passages on parle d’Ismaël en disant que sa maison et là où il a grandi sont dans le désert de Paran (Dieu fut, avec l’enfant qui grandit, habita dans le désert et devint tireur d’arc. Il habita dans le désert de Paran…).

Comme il est souligné, la manifestation de Dieu dans le langage de l’Ancien Testament signifie la révélation divine et l’attribution de la Shari’a au Prophète. Donc, «la manifestation de Dieu à Paran» signifie la révélation et la Shari’a données au noble Prophète qui apparaitra à la Mecque. C’est une bonne nouvelle annonçant l’avènement du noble prophète Mohammad (ç).

L’Imam Ridhâ fait référence au même passage de l’Ancien Testament dans un débat organisé par Ma’moun avec de grand savants. L’Imam utilisa cet argument devant Ra ’sut Jalouth le grand Rabbin de l’époque pour prouver que la mission prophétique du noble prophète Mohammad était vraie.[13]

C’est sur la base de cette bonne nouvelle et bien d’autres similaires dans la Thora que les Juifs de Médine priaient pour l’apparition de ce prophète dans la cité païenne de la Mecque, espérant qu’il vienne leur permettre de dominer sur les incrédules et l’ignorance. Ils mettaient d’ailleurs en garde les mécréants sous la base de cette prophétie. On peut lire ce fait dans le verset 89 de la Sourate Baqarah.

(2) Bonne nouvelle dans le Nouveau Testament

Saint Jean, le disciple de Jésus dans un évangile qu’on lui attribue déclare:

"Si vous m’aimez; gardez mes commandements. Je demanderai à mon père et il enverra le consolateur qui restera avec vous pour toujours.”

Il est écrit dans le 29ème verset de ce même chapitre:

"Je vous informe du Paraclet (consolateur) avant qu’il ne vienne...”

Il est aussi dit:

"il vous est avantageux que je m’en aille car si je ne m’en vais pas le consolateur ne viendra pas vers vous.”[14]

Mais pour préserver leurs positions les premiers prêtres chrétiens avaient changé le mot Priclitos (Farqeleet Ahmad) en Paracletos (consolateur). Ensuite ils ont assimilé Paracletos au Saint-Esprit. Grâce à ces déformations terminologiques et conceptuelles, ils réussirent à déjouer la vérité.

Malgré tout, le Loué ou le consolateur désigne un nouveau prophète qui viendra après Jésus. Que nous adoptons l’un ou l’autre cela n’affecte pas vraiment le sujet.

Donc si nous prenons farqeleet pour le consolateur, cela parle du nouveau prophète qui viendra après Jésus (as) C’est la même chose qu’Allah expose dans le saint Coran:

"...Et annonce la bonne nouvelle du Messager qui vient après moi, son nom est Ahmed.”[15]

Ce qui est encore plus intéressant est qu’en dépit des efforts de l’église pour déformer l’interprétation de farqeleet en Saint-Esprit dans l’histoire du christianisme, nous ne voyons personne se faire passer pour «leFarqeleet promis» pour collecter des fonds chez les adeptes autour d’eux. Nous avons l’exemple du même chrétien nommé Mantus au 2e siècle après Jésus Christ.

C’est grâce à ces bonnes nouvelles (dans l’Ancien et le Nouveau Testament) de l’avènement de l’islam que certains savants Juifs et Chrétiens ont renoncée à leur statut et leurs postes pour embrasser l’islam, préférant ainsi la foi à la mécréance, l’au-delà par rapport à la vie ici-bas. Ils ont fait tout leur possible pour prouver que l’Islam est vrai à travers la véracité de ces bonnes nouvelles.

Régularités du noble Prophète (ç) et l’Islam

Le noble prophète et sa Shari’a possèdent des caractéristiques qui lui accordent ainsi qu’à sa religion, une supériorité sur d’autres religions.

Certaines caractéristiques se présentent comme suit:

(1) Supériorité du noble Prophète (ç)

Le noble prophète est au-dessus de tous les messagers et par conséquent prédomine sur toute l’humanité. Il est supérieur à toutes les créatures de Dieu, y compris les Djinns, les Hommes et les anges. Malgré son haut rang auprès de Dieu et des autres anges l’Archange Gabriel se montrait très humble devant le prophète comme un serviteur assis devant son grand maître.[16]

Le noble prophète était le grand serviteur de son Seigneur, un homme parfais dont l’existence céleste du début à la fin fut l’expression de la grâce du commencement de la création jusqu’à sa fin.

(2) Finalité de l’Islam

La religion du noble prophète est la religion universelle qui est venue abroger toutes les récentes religions. Il est le dernier des prophètes et Messagers. Sa Shari’a est la dernière Shari’a. La révélation prit fin avec sa noble existence. Donc, sa religion est universelle et éternelle. Tout ce qu’il a déclaré licite restera licite jusqu’au jour du jugement et tout ce qu’il a déclaré illicite restera prohibé jusqu’au jour du jugement.[17]

Dans la Sourate Ahzab, verset 40 Allah déclare sa clôture en ces termes:

مَّا كَانَ مُحَمَّدٌ أَبَا أَحَدٍ مِّن رِّجَالِكُمْ وَلَكِن رَّسُولَ اللهِ وَخَاتَمَ النَّبِيِّينَ

"Mohammad n’est le père de personne parmi vos hommes, mais le Messager de Dieu et le derniers des prophètes.”

Allah demande aux prophètes de dire ceci à propos de l’universalité et l’éternité de l’Islam:

وَأُوحِيَ إِلَيَّ هَذَا الْقُرْآنُ لأُنذِرَكُم بِهِ وَمَن بَلَغَ

"Ce Coran m’a été révélé afin de vous mettre en garde ainsi que quiconque viendrait après…”[18]

Cette finalité (خاتمیه) et sa religion demeurent jusqu’au jour du jugement. C’est une croyance fondamentale de l’islam. Unanimement acceptée par toutes les tendances Islamiques. Quiconque refuse ce principe est considéré comme non-musulman et un apostat (کافر). Ainsi, les Qadianites (Ahmadites) et les Bahaites sont en marge de l’Islam parce qu’ils rejettent «la finalité de l’Islam».

(3) Supériorité de l’Islam sur les autres religions

En effet les croyance fondamentales et les principes de base de toutes les religions sont semblables et tous les prophètes ont exhorté les gens à croire en l’unicité de Dieu, la mission prophétique, le jour du jugement, les notions morales, l’adoration, la piété…En d’autres termes, les fondements de toutes les religions divines convergent vers la reconnaissance de Dieu et la soumission à ses instructions.

En revanche, la différence de l’islam et la supériorité de la dernière Shari’a par rapport aux religions précédentes s’expliquent par les facteurs suivants:

(A) Allah le sage a organisé le niveau conceptuel et l’expansion de la législation de chaque religion en fonction du besoin du peuple de cette époque. Donc, comme l’islam est la religion de toute l’humanité depuis le 7ème siècle jusqu’au jour du jugement c’est tout à fait normal que ses fondement de base soient plus large et sa législation plus étendue comparée à celles que les autres religions ont prônée jusque-là. La tendance générale de cette religion est très modérée et dénuée d’excès ou exagérations qu’on remarque ans les religions précédentes par rapport aux besoins de leur époque.

(B) Toutes les religions précédentes ont été déformées au point d’être totalement déviées de la guidance divine leurs livres sacrés et leurs cultures religieuses ont été complètement modifiés et mélangés au polythéisme, superstition et pêchés de tout genre. Ce qui fait qu’elles ont perdu leur vraie valeur et leur nature. Pourtant, malgré la division des musulmans en différentes sectes, l’Islam et le Coran sont restés dans leur trajectoire unique, protégés de toute déviation et changement grâce à l’aile protectrice des douze Imams Infaillibles. Ils sont demeurés purs, clairs libres de toute sorte de falsification et contamination. Ils garderont ce cap jusqu’au jour du jugement. Contrairement aux religions précédentes, l’Islam restera en vigueur jusqu’à la fin du monde.

Notre devoir vis-à-vis de notre Prophète (ç)

Nos devoirs vis-à-vis du noble prophète sont pareils à ceux des peuples précédents face à leurs prophètes. Ici nous présentons quelques devoirs:

(1) Croire

La condition nécessaire de la foi est de croire en Allah et au noble prophète car le Coran dit:

أُوْلَئِكَ الَّذِينَ يُؤْمِنُونَ بِاللهِ وَرَسُولِهِ

"Ceux qui croient en Dieu et son prophète...”[19]

Croire en la mission prophétique ne se limite pas sur le noble prophète seulement. Il faut croire aussi en la mission prophétique de tous les prophètes passés. Allah le miséricordieux déclare dans la Sourate Baqarah:

قُولُواْ آمَنَّا بِاللهِ وَمَآ أُنزِلَ إِلَيْنَا وَمَا أُنزِلَ إِلَى إِبْرَاهِيمَ وَإِسْمَاعِيلَ وَإِسْحَقَ وَيَعْقُوبَ وَالأسْبَاطِ وَمَا أُوتِيَ مُوسَى وَعِيسَى وَمَا أُوتِيَ النَّبِيُّونَ مِن رَّبِّهِمْ لاَ نُفَرِّقُ بَيْنَ أَحَدٍ مِّنْهُمْ وَنَحْنُ لَهُ مُسْلِمُونَ

"Dites: ‹Nous croyons en Allah et en ce qu'on nous a été révélé, et en ce qu'on n'a fait descendre vers Abraham et Ismaël et Isaac et Jacob et les Tribus, et en ce qui a été donné à Moïse et à Jésus, et en ce qui a été donné aux prophètes, venant de leur Seigneur: nous ne faisons aucune distinction entre eux. et à Lui nous sommes Soumis›.”[20]

Cela apparait également dans le verset 86 de la Sourate Aali Amrane.

(2) Obéissance (اطاعة)

C’est indispensable d’obéir au prophète, de suivre leurs instructions car ce sont les conditions de la foi et la pratique. C’est le devoir de tout musulman. Allah dit:

وَمَا أَرْسَلْنَا مِن رَّسُولٍ إِلاَّ لِيُطَاعَ بِإِذْنِ اللهِ

"Nous avons envoyé le prophète uniquement pour qu’il soit obéi...[21]

Notre obéissance doit atteindre le degré de soumission comme le dit le coran:

فَلاَ وَرَبِّكَ لاَ يُؤْمِنُونَ حَتَّىَ يُحَكِّمُوكَ فِيمَا شَجَرَ بَيْنَهُمْ ثُمَّ لاَ يَجِدُواْ فِي أَنفُسِهِمْ حَرَجًا مِّمَّا قَضَيْتَ وَيُسَلِّمُواْ تَسْلِيمًا.

"Non!... par Ton Seigneur! ils ne seront pas croyants aussi longtemps qu'ils ne t'auront demandé de juger de leurs disputes et qu'ils n'auront éprouvé nulle angoisse pour ce que tu auras décidé, et qu'ils se soumettent complètement [à Ta sentence].”[22]

Le Coran est la preuve que recevoir la clémence et la protection divine dépendent de l’obéissance au prophète:

وَأَطِيعُواْ اللهَ وَالرَّسُولَ لَعَلَّكُمْ تُرْحَمُونَ

"Obéissez Allah et le prophète et vous jouirez de la clémence.”[23]

A côté des multiples avantages de l’obéissance au prophète, une telle attitude a plein bienfaits. En d’autres termes obéir au prophète injecte un certain dynamisme et vigueur et le sujet mène la vie qu’il faut mener. Le Coran dit:

يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُواْ اسْتَجِيبُواْ ِللهِ وَلِلرَّسُولِ إِذَا دَعَاكُم لِمَا يُحْيِيكُمْ

"Répondez à Allah et au prophète quand ils vous invitent vers ce qui vous donnera vie...”[24]

(3) Accepter l’autorité du noble Prophète (ç)

L’une des conditions de la foi consiste à accepter l’autorité du prophète et la placer au-dessus de celle des autres. Allah le tout puissant et le souverain déclare de manière non équivoque que le prophète a autorité sur tous les autres:

النَّبِيُّ أَوْلَى بِالْمُؤْمِنِينَ مِنْ أَنفُسِهِمْ

"Le prophète passe avant tout les croyants et leur propre vie.”[25]

Ce verset suffit comme preuve évidente de l’autorité absolue du noble prophète et prouve que même comme l’homme est le maître de soi-même, son père, sa mère, son enfant, son mari ou sa femme ne font pas le poids face à l’autorité u prophète. Il faut aussi savoir que cette autorité n’est pas limitée seulement sur les affaires religieuses. Elle couvre tous les domaines de notre vie aussi bien ici que dans l’au-delà, la vie individuelle; sociale, ésotérique…L’autorité du prophète jouit de plus de considération que l’autorité de n’importe quel être humain.



[1] Nahjul Balagha, Sermon 88.

[2] Futoohul Buldaan de Balaazari, p. 459.

[3] Civilisation islamique et arabe, p. 96, Gustave Lebon.

[4] Nahjul Balagha, Sermon 26.

[5] Sourate Qamar (54): Verset 1.

[6] Nahjul Balagha Khutba-e-Qaaseah, Sermon 2Z4.

[7] Sourate Fusselat (41): Verset 26.

[8] Sourate Naml (27): verset 88

[9] Sourate Yasin (36): Verset 38.

[10] Sourate Fusselat (41): Verset 10.

[11] Surah Nur (24): Verset 43.

[12] Sourate Shura (42): Verset 29.

[13] Ref. Tauheed, p. 427-428.

[14] St. Jean 16: 7.

[15] Sourate Saff (61): Verset 6.

[16] Elalush Sharaei, Chapitre 7.

[17] Kaafi, Vol 1, p. 17.

[18] Sourate Anaam (6): Verset 19.

[19] Sourate Noor (24): Verset 62.

[20] Sourate Baqarah (2): Verset 136.

[21] Sourate Nisa (4): Verset 64.

[22] Sourate Nisa (4): Verset 65.

[23] Sourate Aal-e-Imram (3): Verset 132.

[24] Sourate Anfal (7): Verset 24.

[25] Sourate Ahzab (33): Verset 6.

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